Thomas Pesquet : la Lune dans le viseur

Le spationaute pourrait faire partie des prochains humains à poser le pied sur la lune, qu'il a photographiée plusieurs fois depuis l’iss. il évoque l’importance scientifique des futures missions lunaires ainsi que le rôle de la photographie spatiale..

Thomas Pesquet dans sa combinaison pressurisée SpaceX pour rejoindre l’ISS, en 2021.

Thomas Pesquet dans sa combinaison pressurisée SpaceX pour rejoindre l’ISS, en 2021.

Cet entretien est extrait du hors-série du magazine National Geographic Objectif Lune . Découvrez l'entretien événement de Thomas Pesquet.

La Lune est l’objet céleste le plus visible de notre planète. Est-ce un astre qui vous a inspiré, avec lequel vous ressentez un lien particulier ?

C’est vrai que la Lune est un astre qui nous a toujours fascinés sur Terre. D’où les nombreuses cultures, divinités et mythes qui y font référence… La génération d’astronautes à laquelle j’appartiens était toutefois dans une situation particulière comparée à celle de nos prédécesseurs : nous n’avions pas vécu en direct les alunissages des missions Apollo dans les années 1960-1970. Si bien que nous n’avions pas le même rapport à notre satellite. Pour nous, il n’était pas un objectif concret, mais quelque chose de plus flou, lointain – un rêve inaccessible. Notre présent, ce à quoi nous travaillions, c’était la Station spatiale internationale. J’ai été sélectionné comme spationaute en 2009, et pendant dix ans, l’ISS a été mon horizon… Mais lorsque je suis revenu de ma seconde mission, en 2021, la Lune s’était rapprochée de nous avec le programme Artemis. Alors que je ne l’avais jamais vraiment envisagée, l’idée d’aller sur la Lune a basculé dans le domaine du possible.

Artemis III doit se poser sur la Lune fin 2025. Qui a des chances d’être sélectionné et sur quels critères ?

Avant tout, il y a une étape incontournable : Artemis II, qui devrait être lancée l’an prochain avec quatre personnes à bord pour orbiter autour de la Lune. Même si les équipes sont déjà à pied d’oeuvre, la question d’Artemis III ne se posera officiellement qu’après le succès d’Artemis II. Pour faire partie de l’équipage, il faut que l’agence spatiale à laquelle vous appartenez ait un rôle dans cette mission. Je travaille pour l’Esa (Agence spatiale européenne), et il se trouve qu’elle est impliquée puisqu’elle fournit le module de service Orion et plusieurs éléments techniques de navigation, de propulsion, etc. Autre point qui sera crucial : il faudra des gens expérimentés, qui ont fait leurs preuves sur l’ISS, ont fait des sorties extravéhiculaires, ont été aux commandes de la station… En Europe, nous sommes six, environ, à avoir le bagage nécessaire.

Mais, bien sûr, il n’y aura pas que des Européens. Il y a évidemment les astronautes américains, mais aussi ceux des agences canadienne et japonaise qui font partie des accords Artemis avec la Nasa. Et d’autres nations commencent également à montrer leur intérêt, comme les Émirats arabes unis.

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L’entraînement sera-t-il spécifique pour cette mission par rapport à celui pour l’ISS ?

Autant une mission à bord de l’ISS, longue de plusieurs mois, peut être vue comme un marathon, autant un voyage pour la Lune est plutôt un sprint de dix à douze jours. Il y aura forcément des différences majeures dans la préparation. L’ISS n’est qu’à un peu plus de 400 km de la Terre, nous restons dans un voisinage proche. Nous sommes ravitaillés, il n’y a pas de problème de communication : le centre de contrôle est joignable en permanence, et il gère beaucoup de choses à distance pour nous. Et puis, il y a tellement d’éléments à connaître que, pour 50 % des activités à mener, nous ne sommes pas vraiment entraînés. Ça prendrait trop de temps…

Pour la Lune, en revanche, qui est située à près de 400 000 km soit à trois jours de trajet minimum de la Terre, ce sera autre chose. Il faudra revoir et adapter tout le concept opérationnel, car nous serons seuls. L’équipage devra connaître par coeur chaque point de la mission, comme au temps de la navette spatiale américaine ( ndlr : en service de 1981 à 2011 ), car on ne peut pas se permettre d’avoir des surprises. Ce qui impliquera un entraînement plus intense, plus physique, plus spécifique… On aura aussi sans doute plus d’indépendance, au moins pour les premières missions. À terme, elles seront plus longues, jusqu’à 90 jours quand la station orbitale lunaire Gateway et la base du pôle Sud lunaire seront opérationnelles.

Pourquoi retourner sur la Lune ?

Il y a déjà tout un volet scientifique. La Lune peut offrir un site d’observation incroyable, et des possibilités de recherche, sur l’origine de la vie par exemple, inégalées. Mais il s’agit aussi de se remettre en capacité physique de mener ce genre d’exploration. La façon de procéder ne change pas, que l’on soit sur Terre ou dans l’espace… On a affaire à un territoire inconnu, et on y envoie des individus résistants. Puis des professionnels y vont à leur tour, et enfin le grand public. Sur la Lune, ce sera la même chose : on a envoyé les premiers explorateurs au tout début de la conquête spatiale, il y a une cinquante d’années, et ils ont réussi. Puis, des astronautes professionnels leur ont succédé pour consolider ces acquis, et maîtriser cet environnement particulier. Si bien qu’aujourd’hui, avec les stations spatiales, on a une présence humaine continue dans l’espace depuis plus de vingt ans. Maintenant, l’espace s’ouvre à la sphère privée… Et les perspectives évoluent...

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Sciences et Avenir Espace Exploration

5 expériences scientifiques réalisées par Thomas Pesquet dans l'ISS

Par Sylvie Rouat le 02.06.2017 à 12h14 Lecture 7 min.

Après six mois passés dans l’ISS, l’astronaute français revient sur Terre le vendredi 2 juin 2017. Panorama des temps forts et des expériences (parmi les 55 réalisées) qui ont marqué ce périple à la médiatisation inédite.

Autoportrait de l’astronaute français réalisé lors de sa première sortie dans l’espace, le 13 janvier.

Autoportrait de l’astronaute français réalisé lors de sa première sortie dans l’espace, le 13 janvier.

Si tout se passe comme prévu à l’heure où nous écrivons ces lignes, l’astronaute français Thomas Pesquet et le Russe Oleg Novitskiy auront rudement atterri dans les steppes kazakhes le 2 juin 2017 après leur séjour à bord de la Station spatiale internationale (ISS). L’Américaine Peggy Whiston, qui s’était envolée de Baïkonour avec eux le 17 novembre 2016, est quant à elle demeurée à bord pour trois mois supplémentaires. Un avion aura ensuite conduit le Français jusqu’à Cologne, en Allemagne, où se trouve le Centre des astronautes européens (EAC). Neuvième astronaute européen à avoir réalisé une mission spatiale de longue durée, Thomas Pesquet aura passé sa première nuit "terrestre" dans le laboratoire médical Envihab, de manière à surveiller sa réadaptation après six mois en apesanteur .

Six mois, c’est aussi le temps qu’il faudra à l’astronaute, qui a fêté ses 39 ans dans l’espace, pour se ré-acclimater à notre environnement gouverné par la gravité. Il sera désormais un objet d’étude pour les chercheurs. Dans le même temps, ceux-ci vont exploiter les données scientifiques engrangées par Thomas Pesquet qui, outre ses deux sorties extravéhiculaires et la maintenance de l’ISS, avait en charge 55 expériences scientifiques (biologie, physique, matériaux, physiologie humaine…) pour le compte du Centre national d’études spatiales (Cnes), l’Agence spatiale européenne (ESA) et la Nasa. Retour sur ces travaux de l’espace et les temps forts de ce séjour à la médiatisation inédite.

1. Physiologie humaine

La quasi-absence de gravité dans l’ISS, de l’ordre de 0,0001 fois la gravité terrestre (1 g), modifie l’organisme des astronautes, à la manière d’un vieillissement accéléré. Un séjour de six mois entraîne ainsi une fonte de 20 à 30 % de la masse musculaire, une baisse de 10 à 20 % de la densité osseuse, un vieillissement équivalent à vingt ans d’usure des veines et artères et, pour certains astronautes, une baisse de l’acuité visuelle. Ces effets sont heureusement réversibles lors du retour sur Terre, mais permettent d’étudier les maladies du vieillissement, telle l’ostéoporose.

Séances de réalité virtuelle pour l’expérience GRASP qui teste les réactions du cerveau à des repères visuels en microgravité… Déconcertant! pic.twitter.com/ywte4Bo3ZS — Thomas Pesquet (@Thom_astro) 29 mai 2017

Pour ce faire, Thomas Pesquet a installé l’instrument Mares (Muscle Atrophy Research and Exercise System) dans le module Colombus, le laboratoire européen de l’ISS. Cette machine permet de surveiller l’activité musculaire des astronautes pendant qu’ils font de l’exercice. Le Danois de l’ESA, Andreas Mogensen, l’a inaugurée fin 2015 mais c’est la mission de Thomas Pesquet qui permet, pour la première fois, d’exploiter les données d’un sujet sur plusieurs mois. Les chercheurs du Cadmos, le laboratoire du Cnes spécialisé dans la physiologie ont supervisé cette expérience.

Le Cadmos était également impliqué dans l’expérience Écho (Échographe téléopérable depuis la Terre) utilisée pour la première fois le 18 avril. Jusqu’à présent, les astronautes se servaient d’un échographe classique pour surveiller l’évolution de leur système cardio-vasculaire en étant dirigés oralement depuis le centre de contrôle par des spécialistes. Le nouvel échographe Écho, équipé de quatre sondes motorisées, permet d’imager les artères, les veines, les muscles, le cœur, l’œil, la thyroïde et la vésicule biliaire, en étant directement piloté depuis la Terre. Pour ce faire, une fois les sondes posées sur le corps de Thomas Pesquet, le professeur Philippe Arbeille, du CHU de Tours, a pris la main depuis le sol. L’expert a pu ainsi ajuster les paramètres d’observation pour contrôler la veine porte, la thyroïde et la carotide de l’astronaute, exactement comme s’il avait été à ses côtés. Écho sera désormais utilisé pendant cinq ans, dans le cadre d’une expérience menée par l’Agence spatiale canadienne. Sur Terre, cet échographe téléopéré a déjà été testé avec succès en France métropolitaine, en Espagne et en Guyane.

2. Environnement spatial

Sur l’ISS, l’eau consommée est issue à 80 % du recyclage de la transpiration, des urines et autres eaux souillées. Il est alors nécessaire de tester régulièrement son caractère potable. Dès le 23 novembre 2016, Thomas Pesquet a ainsi posté sur le réseau Twitter une photo d’Aquapad, une expérience sur la contamination microbienne qu’il a menée tout au long de son séjour spatial.

Je contrôle la qualité de l’eau de l’ #ISS grâce à une nouvelle technique d’avenir: AquaPad. @CNES #Proxima https://t.co/hJzXH8ftUm pic.twitter.com/415F2EXsXV — Thomas Pesquet (@Thom_astro) 1 décembre 2016

Conçu par le Cnes et le laboratoire Biomérieux, Aquapad est une boîte de Pétri dans laquelle se trouve un coton imprégné d’une poudre réagissant à la présence de bactéries en les colorant en rouge. Après y avoir injecté un millilitre d’eau, Thomas Pesquet devait attendre 48 heures d’incubation à température ambiante pour dénombrer les points rouges correspondant à autant de colonies bactériennes. Leur nombre lui indiquant la nature potable ou non de l’échantillon. L’intérêt d’Aquapad par rapport aux précédentes méthodes est que ce dispositif se fonde sur un substrat sec, qui peut être stocké pendant des années. De plus, sa lecture est simplissime. Grâce à une application développée pour les tablettes, il suffit de prendre une photo du résultat et celle-ci compte automatiquement les colonies.

3. Science des matériaux

Les matériaux peuvent également permettre de maintenir un environnement sain, « les bactéries étant en principe beaucoup plus virulentes dans l’espace », comme l’expliquait Thomas Pesquet dans une note de blog. L’astronaute a donc déployé l’expérience Cassiss (Contamination des surfaces innovantes dans l’ISS), développée par le Cnes, l’École normale supérieure de Lyon, le Laboratoire d’électronique et de technologies de l’information (Leti) du CEA et Saint-Gobain. Il s’agit de revêtements innovants qui empêchent les mico-organismes de proliférer. Les futurs vaisseaux vers Mars en seront-ils équipés ? Sur Terre, cette technologie pourrait être appliquée en milieu hospitalier ou dans les lieux publics tel le métro…

4. Physique des fluides

Thomas Pesquet a mené l’expérience Fluidics (Fluid Dynamics in Space) destinée à améliorer la précision de pointage des satellites d’imagerie, qui souffrent des effets du ballottement des fluides dans leurs réservoirs. La manipulation a été imaginée par Jean Mignot, spécialiste du contrôle d’altitude des satellites au Cnes pendant une trentaine d’années. « Les fluides ont un comportement totalement différent en orbite , explique-t-il. Ils y sont régis par des forces capillaires et remontent toujours à la surface des réservoirs. » L’expérience consistait à observer de petits réservoirs remplis de différents fluides et « accéder ainsi à une connaissance que l’on n’a pas au sol ». Les données recueillies devront permettre d’améliorer les modèles de simulation. Fluidics permettra aussi aux chercheurs de l’ENS (Paris-Ulm) de tester les théories de turbulences d’ondes et de comprendre, entre autres, le comportement des vagues à la surface des océans, « car en orbite, le réservoir de fluides se comporte comme un océan, en l’absence de gravité » , souligne Jean Mignot.

5. Technologies du futur

Le 31 janvier 2017, Thomas Pesquet a participé à un drôle de "jeu" qui pourrait changer la face de l’exploration planétaire : il s’agit de l’expérience de télérobotique Haptics-2. L’astronaute français et le spécialiste Thomas Krüger, depuis le Centre européen de technologie spatiale, installé aux Pays-Bas, se sont échangé à distance « une poignée de main ferme », selon les mots de Thomas. Chacun utilisant un joystick connecté, capable de transmettre des réactions sur de très grandes distances. Les deux hommes ont ainsi réussi à sentir la force exercée par l’un et l’autre. Ensuite, une heure durant, le Français a dû noter, sur une échelle de 1 à 10, son ressenti de la rigidité des différents matériaux qui ont été successivement apposés au joystick terrestre. Cette technologie futuriste pourrait un jour permettre à des voyageurs interplanétaires de contrôler, depuis leur vaisseau spatial, des robots envoyés en éclaireurs sur une nouvelle planète. Thomas Pesquet, qui rêve d’aller un jour sur Mars, a sans nul doute apprécié ce jour-là d’être l’acteur d’une scène de science-fiction…

À l’occasion de sa sortie, Thomas Pesquet a sacrifié au rituel du « selfie dans l’espace ».

Station spatiale internationale (ISS) Agence spatiale européenne (ESA)

Le berger Bakhtior Charipov et son troupeau de moutons de Hissar le 27 mars 2024, dans l'ouest du Tadjikistan

  • La nébuleuse de la Tête de cheval dévoilée en détail par le télescope James Webb
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La galaxie UGC 12158 photographiée par Hubble. Le trait blanc correspond au passage d'un astéroïde au premier plan.

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  • "L'énergie noire pourrait avoir évolué au fil du temps"

Après l'arrimage du cargo HTV à la Station spatiale internationale, les astronautes portent des masques afin de se prémunir des poussières ou débris pouvant être en suspension.

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Retour de Thomas Pesquet : à quoi a servi son voyage dans l'espace ?

pesquet

Après 200 jours à bord de la station spatiale internationale, l'astronaute Thomas Pesquet est finalement rentré sur Terre ce mardi matin. Son séjour dans la station spatiale internationale (ISS) avait des visées scientifiques destinées à mieux comprendre ce qu'il se passe dans l'espace. Dans le viseur des scientifiques : profiter de la station pour tester des dispositifs et mener des expériences en conditions d'apesanteur.

>> LIRE AUSSI -   Retour de Thomas Pesquet : quels examens médicaux va devoir passer l'astronaute

Préparer les prochaines missions vers Mars

De nombreuses manipulations ont été effectuées à bord de l'ISS par Thomas Pesquet et ses coéquipiers de la mission Alpha. Il s'agit d'opérations complexes qui ne peuvent être réalisées qu'à bord de la station grâce à l'apesanteur. Ces expériences donnent des informations aux chimistes, aux biologistes ou encore aux physiciens. L'équipage ramène d'ailleurs sur Terre 250 kilos de matériel et de résultats, mais la majeure partie du travail réalisé par Thomas Pesquet et sa mission sert à imaginer l'exploration spatiale de demain.

>> LIRE AUSSI - Retour de Thomas Pesquet : "leur corps est affaibli après six mois en apesanteur", assure François Forget

Le Français a par exemple testé un dispositif contre les tempêtes solaires, un bandeau de sommeil ou encore un casque de réalité virtuelle pour simuler le contrôle d'un robot à distance, par exemple sur la planète Mars. On sait que la Nasa espère retourner sur la Lune dès 2024 avec pour objectif d'y installer une base pour des missions plus longues et plus régulières. Tout ça, Thomas Pesquet le sait. Il a d'ailleurs tweeté avant son départ de l'ISS "La prochaine fois, la lune ?", comme pour faire comprendre que l'on n'avait pas fini d'entendre parler de lui.

Consulter le journal

Revivez la première mission réussie du spationaute Thomas Pesquet dans l’espace

La sortie de Thomas Pesquet, qui effectue une mission de six mois à bord de la Station spatiale internationale, a été retransmise en direct.

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Le spationaute français Thomas Pesquet a fait, vendredi 13 janvier, sa première sortie dans l’espace, accompagné par son collègue américain Robert Shane Kimbrough. Cet événement s’est déroulé sans aucun problème et les deux hommes ont même réussi à boucler leur mission plus rapidement que prévu. Thomas Pesquet, qui séjourne dans la station depuis le 20 novembre, devient le quatrième Français, et le onzième Européen, à sortir de l’ISS. Vous pouvez le revoir dans la vidéo ci-dessous.

(Pour activer le son, cliquez en bas à droite de la vidéo.)

Vous pouvez également retrouver sur le lien ci-dessous la première partie de la sortie dans l’espace de Thomas Pesquet :

Les deux passagers de la Station spatiale internationale (SSI, ou ISS en anglais pour International Spatial Station) ont effectué durant près de six heures des travaux sur le système électrique de l’avant-poste orbital. Durant leur expédition extravéhiculaire, Pesquet et Kimbrough ont installé des adaptateurs et des câbles électriques pour brancher trois nouvelles batteries lithium-ion, de la taille d’un réfrigérateur d’une masse de près de 200 kilos chacune. Ces batteries, destinées à stocker de l’électricité produite par les antennes solaires de la station, vont remplacer des batteries à hydrogène d’ancienne génération.

Tout s’est passé sans problème et les deux spationautes sont parvenus à installer les trois batteries avec beaucoup d’avance sur l’horaire prévu. Le centre de contrôle de Houston leur a alors demandé de procéder à d’autres tâches. Ils ont entre autres remplacé une caméra défectueuse sur l’ISS, déplacé une protection contre les micrométéorites et pris une série de photos.

L’ensemble de cette mission orbitale a été orchestré depuis le centre spatial Johnson, à Houston, au Texas. Les sorties dans l’espace requièrent une préparation méticuleuse pendant des mois et une coordination parfaite de la part des nombreux experts formant les équipes de soutien au sol.

Thomas Pesquet s’était ainsi entraîné des heures durant en piscine, avec son scaphandre, au centre spatial de la NASA à Houston, afin de savoir exactement quels gestes effectuer et dans quel ordre.

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Le Monde en partenariat avec Magnum Photos

Magnum photos

Magnum photos

Vente exceptionnelle de tirages signés jusqu’au dimanche 05 mai

Elliot Erwitt

Elliot Erwitt

Yokohama, Japon, 2003.

Cristina de Middel

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Mexique, 2018.

Harry Gruyaert

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Moscou, Russie, 1989.

Steve McCurry

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Académie Shaolin, province du Henan, Chine, 2004.

Herbert List

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Torremolinos, Espagne, 1951.

Bruce Gilden

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New York City, États-Unis, 1992.

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L'astronaute de l'ESA Thomas Pesquet

Thomas est né à Rouen (France), le 27 février 1978. Il est ceinture noire de judo et aime pratiquer le basketball, la course à pied, la natation, le squash et des sports d’extérieur comme le VTT, le kite surf, la voile, le ski et l’alpinisme. Il a également beaucoup pratiqué la plongée sous-marine et le parachutisme. Il aime aussi voyager, jouer du saxophone et lire.

Thomas Pesquet

Thomas suit une classe préparatoire aux grandes écoles au Lycée Pierre Corneille de Rouen, dont il sort en 1998.

Il entre ensuite à l’École Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace de Toulouse (Supaéro), dont il est diplômé en 2001 (spécialité Conception et contrôle des satellites). Il passe sa dernière année de formation à l’École polytechnique de Montréal (Canada), dans le cadre d’un programme d’échange d’étudiants suivant le master Aéronautique et espace.

En 2006, il obtient sa licence de pilote de ligne après avoir suivi la formation Air France.

Affiliations

Thomas est membre de l’Association Aéronautique et Astronautique de France (3AF) et de l’Institut Américain d’Aéronautique et d’Astronautique (AIAA).

Expérience professionnelle

Thomas effectue son stage d’ingénieur d’avril à septembre 2001 chez Thales Alenia Space à Cannes, France, où il développe un outil de conception de système satellitaire au moyen de techniques d’ingénierie concourante.

A partir d’octobre 2001, il travaille comme ingénieur en dynamique des satellites pour des missions de télédétection chez GMV S.A., à Madrid (Espagne).

De 2002 à 2004, Thomas travaille pour le CNES, l’agence spatiale française, en tant qu’ingénieur de recherche, sur l’autonomie des missions spatiales. Il est également chargé d’étudier le concept du futur segment sol européen et l’harmonisation des technologies spatiales en Europe. À partir de fin 2002, il est l’un des représentants du CNES auprès du CCSDS, le Comité Consultatif pour les Systèmes de Données Spatiaux, où il travaille sur le soutien mutuel entre les agences spatiales internationales.

Étant un pilote privé passionné, Thomas est sélectionné en 2004 pour suivre le programme de formation des pilotes de ligne d’Air France. Une fois diplômé, il commence à voler en 2006 en tant que pilote sur Airbus A320 pour la compagnie française. Avec plus de 2300 heures de vol à son actif sur des avions commerciaux, il devient instructeur sur A320, ainsi qu’instructeur Facteurs humains.

C’est en mai 2009 qu’il est sélectionné pour devenir astronaute. Il entre à l’ESA en septembre 2009 et achève sa formation initiale en novembre 2010. Une fois diplômé, il travaille comme Eurocom, qui est le responsable des communications avec les astronautes pendant les vols depuis le centre de contrôle des missions. Il est également chargé des futurs projets au Centre des astronautes européens (EAC), notamment de la mise en place de la coopération avec de nouveaux partenaires, comme la Chine.

Pour se préparer à une mission spatiale, Thomas suit un entraînement technique et opérationnel complémentaire en Europe, en Russie et aux États-Unis : sur le véhicule Soyouz, sur les combinaisons spatiales américaine et russe, et sur les systèmes de la Station spatiale internationale. Thomas prend également part à des formations sur l’exploration : en 2011, il participe au programme d’entraînement souterrain de l’ESA, puis en 2012 à la mission Seatest-2 de la NASA organisée dans une base sous-marine.

Le 17 mars 2014, Thomas est affecté à une première mission de longue durée (environ 6 mois) à bord de la Station spatiale internationale.

Expérience des vols spatiaux

Ingénieur de vol pour les Expéditions 50 et 51, Thomas a décollé le 17 novembre 2016 à destination de la Station spatiale internationale dans la cadre de Proxima, sa première mission de six mois.

Thomas était le dixième astronaute français à partir dans l'espace, neuf ans après l'astronaute de l'ESA Léopold Eyharts (Expédition 16). C'est pendant sa mission que pour la première fois quatre véhicules différents ont procédé au ravitaillement de la Station (HTV, Cygnus, Dragon and Progress). Il a procédé à l'attrapé cosmique de deux d'entre eux au moyen du bras robotique.

Thomas a pris part à plus de 50 expériences au cours de cette mission, et il a établi avec ses coéquipiers un nouveau record du nombre d’heures consacrées à des travaux scientifiques en une semaine. Les deux sorties extravéhiculaires de Thomas, l'une pour remplacer des batteries et l'autre pour réparer une fuite du système de refroidissement et faire la maintenance du bras robotique, ont été parmi les autres temps forts de la mission Proxima.

Thomas est revenu sur Terre le 2 juin 2017 à bord du Soyouz MS-03 après 197 jours dans l'espace.

Le second vol de Thomas a été annoncé le 28 juillet 2020.

La seconde mission de Thomas porte le nom « Alpha », d’après Alpha Centauri, le système stellaire le plus proche de la Terre, perpétuant ainsi la tradition française qui consiste à baptiser les missions spatiales du nom d’une étoile ou d’une constellation. Cette mission marque la première fois qu’un Européen volait à bord d’un Crew Dragon, et la première fois qu’un Européen décollait du sol américain depuis plus de dix ans.

Thomas a voyagé à destination de la Station spatiale internationale le 23 avril 2021 à bord du second vol opérationnel du Crew Dragon de SpaceX en compagnie des astronautes de la JAXA Akihiko Hoshide et de la NASA Shane Kimbrough et Megan McArthur, la pilote du Dragon.

En plus d’avoir apporté son concours à plus de 200 activités de recherche spatiale, dont 40 expériences européennes et 12 nouvelles expériences dirigées par l’agence spatiale française CNES, Thomas a vu arriver et repartir sept véhicules, et il a été témoin du départ du module Pirs, après vingt années de service, ainsi que de l’arrivée du laboratoire russe Nauka et de son passager très spécial, le bras télémanipulateur européen ERA.

Pendant Alpha, Thomas est sorti à quatre reprises dans l’espace pour installer de nouveaux panneaux solaires et mettre à niveau le système d’alimentation en électricité de la Station spatiale internationale. Avec un total de 39 heures et 54 minutes, Thomas détient désormais le record européen du nombre d’heures cumulées en sortie extravéhiculaire.

Dans la dernière ligne droite de la mission, Thomas est devenu le 4 octobre le quatrième Européen et le premier Français à prendre le commandement de la Station spatiale internationale.

Le Crew Dragon « Endeavour » de SpaceX s’est désamarré de manière autonome de la Station spatiale internationale, et après une série de poussées de ses propulseurs, a pénétré l’atmosphère puis ouvert ses parachutes pour un amerrissage en douceur. Thomas et ses coéquipiers ont amerri au large des côtes de la Floride (États-Unis), le 9 novembre 2021 à 04h33 CET.

Affectation actuelle

Après les débriefings et la collecte de données scientifiques, Thomas a repris le service actif dans le corps des astronautes de l'ESA.

Afin de maintenir ses compétences opérationnelles, Thomas pilote l'avion parabolique Airbus A310 utilisé par les agences spatiales pour mener des expériences en apesanteur.

The record-breaking Expedition 50 crew

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Thomas Pesquet has been assigned to a long-duration mission to the ISS

Thomas Pesquet

Astronaute de l'ESA - Promotion 2009. Vétéran de deux missions longue durée : Proxima (2016) et Alpha (2021).

Thomas during training in the Soyuz TMA simulator

Entretien avec Thomas Pesquet

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Épisode 1 : Le plongeon du Soyouz

Que faire si la capsule Soyouz tombait dans l’eau à son retour sur Terre ?

Épisode 2 : Mars au fond de l’océan

Récit d’un entraînement de neuf jours sous la mer au large de la Floride.

Épisode 3 : Retour en urgence

Dans le simulateur de vol, le pilotage du Soyouz n’est pas toujours de tout repos...

Épisode 4 : Gros bras

L’ISS possède un énorme bras robot de 17 m de long. Comment s’en sert-on ?

Épisode 5 : Cobaye spatial

Ingénieurs, mécaniciens, médecins, les astronautes sont aussi des cobayes. Pour la science !

Épisode 6 : Trek dans les grands espaces

Avant de vivre ensemble six mois dans l’espace, les astronautes doivent apprendre à se connaître.

Épisode 7 : Un siège sur mesure

Rendez-vous chez Zvezda, le « tailleur » des astronautes.

Épisode 8 : Bricolage au fond de la piscine

Un premier entraînement dans l’immense piscine du Johnson Space Flight Center, où l’ISS est reproduite.

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Épisode 9 : Sport d’altitude

En orbite, il faut garder la forme !

Épisode 10 : Secourisme et petits plats

Poser une perfusion, arracher une dent, cela s’apprend. Apprécier la gastronomie américaine ou russe, aussi !

Épisode 11 : Une mission, un nom

Comment choisir le nom de sa mission, lorsqu’on est astronaute ?

Épisode 12 : Rendez-vous au Bourget  !

Le salon du Bourget tient une place à part dans le cœur de Thomas Pesquet. Voici pourquoi.

Épisode 13 : Un éléphant sur la poitrine

Lors d’un retour sur Terre, le freinage d’une capsule Soyouz peut être rude ! 

Épisode 14 : Baïkonour, premières impressions

Thomas Pesquet se rend au centre spatial russe comme doublure de son collègue Andy Mogensen.

Épisode 15 : Alerte rouge dans l’ISS

Comment réagir en cas de feu dans la station spatiale ?

Épisode 16 : Rencontre avec un scaphandre

Présentation du scaphandre américain EMU, qui sert aux sorties dans l’espace.

Épisode 17 : Mission Proxima !

Thomas Pesquet annonce le nom de sa mission, et ce qu’il signifie pour lui.

Épisode 18 : Trois jours à l’hôpital

Un stage aux urgences de l’hôpital de Cologne, pour se confronter à des situations concrètes.

Épisode 19 : 2016, l’année du départ

Entre Houston et Tsukuba, un rapport d’étape à quelques mois du lancement.

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Épisode 20 : Survivre trois jours et deux nuits

Si la capsule de retour retombe loin du site prévu, il faut pouvoir survivre en attendant les secours...

Épisode 21 : Dans la centrifugeuse

Quel est le rôle de la centrifugeuse dans l’entraînement d’un astronaute ? Thomas Pesquet nous explique tout !

Épisode 22 : Chambre à vide et sacs pleins

Baptême du vide pour Thomas Pesquet, qui doit aussi décider de ce qu’il emportera en orbite.

Épisode 23 : Cinq sur cinq

5/5, c’est la note obtenue par l’équipage de Thomas lors de l’examen final en Russie. Mais cette fois, comme doublure...

Épisode 24 : Baïkonour, toujours

Retour au Kazakhstan pour le lancement d’Anatoli Ivanishin, Takuya Onishi, et Kathleen Rubins, dont l’équipage de Thomas est la doublure.

Épisode 25 : Derniers jours à Houston

À quelques semaines du départ vers l’ISS, l’entraînement aux États-Unis s’achève.

Épisode 26 : Le temps des examens

Examens médicaux au Centre européen des astronautes, examens de qualification pour le vol à la Cité des étoiles : le lancement approche !

Épisode 27 : En quarantaine

Dans la dernière ligne droite avant le décollage, prévu le 17 novembre 2016 , l'équipage est placé en quarantaine. Thomas profite de ces journées tranquilles pour soigner quelques petits détails...

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Épisode 28 : Dans l’espace !

« L'ISS, c'est encore mieux que ce que j'imaginais. » L’astronaute français découvre avec plaisir son nouvel environnement. Et passe ses premiers moments à bord de l’ISS... à contempler la Terre.

Épisode 29 : Noël sur orbite

En fin d’année, les préoccupations sont les mêmes dans l’ISS et sur le plancher des vaches : décorer la station, préparer un bon repas pour le réveillon et accrocher une chaussette pour les cadeaux...

Épisode 30 : Ma première sortie dans l’espace

En janvier, Thomas Pesquet est devenu le quatrième Français à affronter le vide spatial. Une expérience qu’il attendait avec impatience. Récit de ses impressions en apesanteur, avec la Terre qui défile sous ses pieds, 400 km plus bas.

Épisode 31 : Bon appétit !

En principe, on mange moins en apesanteur ; l‘impression de satiété vient plus rapidement. En principe…

Épisode 32 : Garder le contact

Allo, la Terre ? Thomas nous explique comment les passagers de la station orbitale communiquent avec le sol.

Épisode 33 : Le goût de l'exploration

Tous les astronautes partagent cette qualité. Elle vient de loin, elle les mène loin...

Épisode 34 : Rentrer chez soi

La mission de Thomas Pesquet à bord de l’ISS se termine. Retour à Terre le 2 juin. Il est temps de préparer ses bagages.

Épisode 35 : L'interview du retour sur Terre

Un mois après son retour, Thomas Pesquet analyse ce que sa longue mission dans l'espace a changé pour lui, et évoque ses projets.

Épisode 36 : "SpaceX ou Boeing, impossible de savoir sur quel vaisseau je vais voler"

En février 2020, après avoir appris qu'il retournerait sur l'ISS en 2021, Thomas Pesquet se confie à Ciel & Espace sur la gestion de la célébrité et la préparation de sa future mission. Avec, toujours, la Lune en ligne de mire.

Épisode 37 : "Je compte être prêt pour le premier vol d'un Européen vers la Lune"

épisode 38 : thomas pesquet répond à vos questions.

La Normandie, photographiée depuis l'ISS. © T. Pesquet/ESA

Et beaucoup d'autres avantages avec l'offre numérique.

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Thomas Pesquet a été mis sur orbite par SpaceX

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La capsule Crew Dragon doit s’arrimer samedi matin à la Station spatiale internationale après 23 heures de voyage.

Ce n’est que la première étape d’un long voyage, mais c’est aussi la plus spectaculaire. Vendredi matin à 11 h 49 (heure française), Thomas Pesquet s’est envolé depuis la base mythique de Cap Canaveral, en Floride, pour rejoindre la Station spatiale internationale. Un lancement opéré par SpaceX et sa nouvelle capsule Crew Dragon, dont ce n’est que le troisième vol habité. Tout s’est déroulé sans encombre pour l’astronaute français et ses trois compagnons de voyage, les Américains Shane Kimbrough (commandant), Megan McArthur (pilote) et le Japonais Akihiko Hoshide.

À lire aussi Le spationaute Thomas Pesquet fait son grand retour dans l’espace

Dix minutes après le décollage, le premier étage de la fusée Falcon 9 est venu se poser en douceur dans l’océan Atlantique sur la barge flottante Of Course I Still Love You . C’est la 80 e  fois que l’entreprise d’Elon Musk parvient à récupérer l’un de ces propulseurs, s’est-elle félicitée sur Twitter.

À VOIR AUSSI - SpaceX: revivez le décollage de Thomas Pesquet pour la Station spatiale internationale

À peu près au même moment, les astronautes retrouvaient les joies de l’impesanteur, comme en a attesté le petit manchot en peluche choisi par l’équipage comme mascotte «zéro G», qui s’est alors mis à flotter dans l’habitacle. Les quatre passagers avaient alors encore vingt-trois heures de voyage devant eux avant d’arriver à destination (soit le temps de faire 16 fois le tour de la Terre environ).

L’arrimage de la capsule est prévu samedi matin à 11 h 10. Il faudra encore deux heures de vérifications diverses avant de procéder à l’ouverture du sas, prévue à 13 h 15. Sept astronautes sont déjà à bord de l’ISS, mais quatre doivent redescendre le 28 avril, à bord d’une autre capsule Crew Dragon, déjà arrimée à la station. Les astronautes repartent en effet toujours à bord du véhicule pris à l’aller, qui reste attaché tout au long de leur séjour.

Thomas Pesquet va ainsi rester six mois à bord. Après sa première mission, baptisée Proxima en 2016, celle-ci a été nommée Alpha. Il s’agit des noms des plus proches étoiles de la Terre (Proxima du Centaure est la plus proche, et la troisième étoile du système triple Alpha du Centaure). Le spationaute devra lancer ou poursuivre une centaine d’expériences scientifiques pour le compte des agences spatiale européenne, américaine et française. Il emporte notamment un «blob», curieux organisme unicellulaire qui n’est ni une plante, ni un animal, ni un champignon, pour voir comment il se comporte dans un environnement sans gravité. Il pourrait aussi avoir à effectuer plusieurs sorties en scaphandre (jusqu’à quatre) pour installer de nouveaux panneaux solaires souples déroulants. Une opération de maintenance prévue de longue date pour compenser la perte de puissance des grands panneaux solaires originels.

À lire aussi L’emploi du temps millimétré d’un astronaute à bord de l’ISS

Nul doute que le spationaute devrait aussi profiter de son temps libre pour prendre de nouvelles photos de la Terre (il en avait pris plus de 80 000 lors de sa première mission!), qui seront partagées au fur et à mesure sur les réseaux par ses équipes au sol. Mais c’est avec ses compagnons d’aventure que l’astronaute français partagera les quelques repas de fête qui lui ont été concoctés par le chef étoilé Thierry Marx (crêpes Suzette, tarte amandine aux poires, bœuf de Bazas, écrasé de pomme de terre aux cèpes, risotto d’épeautre, etc). Si son dernier repas sur terre, un poulet rôti accompagné de purée, ne vend pas beaucoup de rêve, notre astronaute national a aussi pu savourer un dernier plateau de fromages (dont du roquefort) avec une baguette. So french .

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le 25/04/2021 à 15:35

The New York Times a publié l'article "It’s Dinner Time on the Space Station. Lobster or Beef Bourguignon?" dans la rubrique Science. Bien entendu, je trouve le homard le meilleur choix, de loin. Mais y manquait la recommandation du caviar à accompagner le homard.

le 24/04/2021 à 13:50

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le 24/04/2021 à 13:33

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voyage spatial thomas pesquet

L'astronaute Thomas Pesquet a quitté la Station spatiale internationale

La capsule de SpaceX transportant Thomas Pesquet et trois autres astronautes a quitté lundi la Station spatiale internationale, entamant un voyage retour vers la Terre de plusieurs heures. Le voyage doit s'achever dans la nuit, au large de la Floride. 

Publié le : 08/11/2021 - 20:13 Modifié le : 08/11/2021 - 20:41

L'heure du grand départ a sonné. Après six mois en orbite, le Français Thomas Pesquet et trois autres astronautes ont quitté lundi la Station spatiale internationale (ISS), entamant leur voyage retour vers la Terre à bord d'un vaisseau de SpaceX, qui doit amerrir dans la nuit au large de la Floride.

L'astronaute de 43 ans a passé quelque 200 jours en orbite pour sa deuxième mission dans l'espace. Il était arrivé à bord de l'ISS avec ses coéquipiers le 24 avril.

"Une fierté d'avoir représenté la France une nouvelle fois dans l'espace  !", a tweeté quelques heures avant le départ celui qui, par ses abondantes publications sur les réseaux sociaux, a offert à des millions de personnes un goût de la vie en apesanteur. "La prochaine fois, la Lune ?", a-t-il lancé.

Une fierté d'avoir représenté la France une nouvelle fois dans l'espace ! La prochaine fois, la Lune ? Enfin, on a un retour sur Terre à assurer d’abord, et ensuite… un peu de repos. #MissionAlpha pic.twitter.com/YYjnY5FxLv — Thomas Pesquet (@Thom_astro) November 8, 2021

Plusieurs étapes

Thomas Pesquet rentre avec les autres membres de la mission Crew-2 : le Japonais Akihiko Hoshide et les Américains Shane Kimbrough et Megan McArthur. 

À bord du vaisseau de la société d'Elon Musk se trouvent aussi 240 kg de matériel et d'expériences scientifiques.

Le voyage vers la Terre se fait en plusieurs étapes. Le désamarrage de la capsule Dragon a eu lieu à l'heure prévue, à 19 h 05 GMT.

Elle doit d'abord faire le tour de la Station spatiale durant environ une heure et demie afin de la photographier de l'extérieur. Sur la retransmission vidéo en direct de la Nasa, on pouvait voir Thomas Pesquet ayant retiré sa combinaison, en train de prendre ces photos à travers un hublot de la capsule.

Puis le vaisseau entamera son voyage retour à proprement parler. Après une descente vertigineuse, freiné par son entrée dans l'atmosphère puis par d'immenses parachutes, il amerrira au large de la Floride, à 3 h 33 GMT mardi, soit à l'aube en France.

L'amerrissage, qui promet d'intenses secousses, est une première pour l'astronaute français. Lors de sa précédente mission en 2016-2017, il avait atterri dans les steppes kazakhes avec un Soyouz russe.

Une fois que la capsule aura "tapé" la surface de la mer ("splashdown" en anglais), elle flottera et l'équipage sera récupéré au plus vite par des navires positionnés à proximité.

Un hélicoptère ramènera les astronautes sur la terre ferme, d'où ils prendront un avion pour le centre spatial de la Nasa à Houston, au Texas. Thomas Pesquet y subira de rapides tests médicaux avant de s'envoler pour Cologne, en Allemagne, où se trouve le Centre européen des astronautes.

Les effets sur le corps humain

Durant trois semaines, il sera alors soumis à une batterie de tests scientifiques, destinés à observer l'effet d'un séjour long en orbite sur le corps humain. Cela ne l'empêchera pas de voir ses proches. Puis l'astronaute prendra enfin un peu de vacances.

Crew-2 est la deuxième mission régulière assurée par SpaceX pour le compte de la Nasa. L'entreprise a permis à l'agence spatiale de reprendre les vols depuis le sol américain, après l'arrêt des navettes spatiales en 2011.

L'équipage de Crew-2 rentre sur Terre avant l'arrivée à bord de l'ISS de leurs remplaçants, quatre astronautes de Crew-3, dont le décollage à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX a été plusieurs fois retardé, notamment à cause de la météo. 

Il aura finalement lieu mercredi à 21 h 03 heure locale (2 h 03 GMT jeudi) depuis le centre spatial Kennedy, en Floride. 

Dans l'intervalle, la Station spatiale ne sera pas inhabitée : deux Russes et un Américain restent en effet à bord. 

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"Dans les yeux de Thomas Pesquet et autres aventures spatiales" : le cinéma du spationaute français en six courts-métrages sidéraux

Un cartoon, un documentaire tourné dans la station orbitale internationale et quatre fictions autour du voyage spatial : un programme qui met des étoiles plein les yeux.  À découvrir en salle dès mercredi 27 avril.

Le florilège de programmes courts Dans les yeux de Thomas Pesquet et autres aventures spatiales , que le spationaute français a concocté autour de son documentaire tourné dans la station orbitale internationale, sort en salle mercredi 27 avril.

Demandez le programme !

S’ouvrant sur un cartoon hilarant, c’est avec Le Voyage dans la Lune de Méliès (1902) que se poursuit le périple, suivi de quatre autres courts-métrages. La construction du l’ensemble suit l’ordre classique des multiprogrammes des anciennes séances de cinéma : dessin animé, film comique, documentaire, puis grand film de fiction, ici remplacé par trois courts-métrages.

Johnny Express du Coréen Woo Kyungmin, est un petit chef-d’œuvre d’humour à la Pixar, où un astronaute livreur débarque sur un minuscule astéroïde et provoque la panique dans la population microscopique, jusqu’à sa destruction. Il est suivi du Voyage dans la Lune , un classique incontournable. Mais dommage que ce ne soit pas la version colorisée d’époque sur la musique du groupe Air qui ait été retenue .

De Pesquet à Gagarine

Le documentaire de Thomas Pesquet, lui, traduit le quotidien de la station spatiale internationale, avec ses anecdotes, son message sur la fragilité de la planète bleue, avec des images époustouflantes. Certains plans sont d’une abstraction étonnante, aux couleurs foisonnantes, ou bien d’une géométrie qui évoque les constructivistes russes de la fin des années 1910, Malevitch ou El Lissitzky.

Gagarine , de Fanny Liatard et Jérémy Trouilhqui, est le prototype en 2015 que la réalisatrice et le réalisateur transformeront en long métrage en 2021. Un jeune habitant de la cité Gagarine d’Ivry-sur-Seine la fantasme comme un vaisseau spatiale prêt à décoller pour échapper à sa destruction programmée. Sublime.

Les deux derniers courts-métrages sont moins ambitieux. Le Goût framboise de David Noblet voit deux sœurs réunies dans le champ de blé de leurs parents avant que l’une d’elle parte sur Mars, sans espoir de retour. Enfin, Sidéral de Carlos Segundo, plus abouti, imagine l’envol de la première fusée brésilienne avec une femme de ménage comme passagère clandestine. Original. Beau programme.

L'affiche de "Dans les yeux de Thomas Pesquet et autres aventures spatiales", 2022. (LA VINGT-CINQUIEME HEURE)

Genre   : Documentaire Réalisateur  :  Collectif Pays   : France Durée   :  1h16 Sortie   : 27 avril 2022 Distributeur   :  La Vingt-Cinquième Heure

Synopsis   : Revivez aux côtés de Thomas Pesquet 6 mois de mission en apesanteur à 400 km d'altitude, depuis la préparation au centre d'entraînement de la NASA à Houston jusqu'aux sorties extravéhiculaires dans le vide cosmique. Embarquez avec l'astronaute français pour ce fabuleux voyage dans la station spatiale internationale à travers des images exceptionnelles qui révèlent la beauté et la fragilité de notre planète Terre vue depuis l'espace. En complément du film, 5 courts-métrages sur l'espace sont proposés pour un programme d'une durée moyenne d'1h : -   Johnny Express   de Woo Kyungmin (5'20) -   Voyage dans la lune   de Georges Méliès (12'46) -   Dans les yeux de Thomas Pesquet   de Jürgen Hansen et Pierre-Emmanuel Le Goff (25'54) -   Le Goût framboise   de David Noblet (17'06) -   Gagarine   de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh (15'30) -   Sidéral   de Carlos Segundo (15'19)

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L’astronaute Sophie Adenot désormais diplômée : « Je me sens à ma place »

La quadragénaire a reçu ce lundi le sésame qui valide son année de formation de base, à l’Agence spatiale européenne, en Allemagne. Entretien croisé avec la dernière recrue française de l’ESA et son collègue Thomas Pesquet.

Sophie Adenot et Thomas Pesquet admirent le diplôme que la jeune femme vient de recevoir à Cologne (Allemagne), ce lundi. MaxPPP/EPA/Chistopher Neundorf

Des cours d’astronomie et de biologie, beaucoup de sport ou encore une immersion dans une piscine pour s’entraîner aux sorties dans l’espace… Un bref aperçu de la formation de base suivie ces derniers mois par Sophie Adenot , sélectionnée par l’Agence spatiale européenne (ESA) en 2022. Ce lundi matin, l’ingénieure de 41 ans, première femme française pilote d’essai d’hélicoptères, a reçu son diplôme au Centre européen des astronautes, à Cologne (Allemagne). L’occasion de faire le bilan de l’année écoulée.

Que ressentez-vous aujourd’hui ? De la fierté ?

SOPHIE ADENOT. Je suis heureuse, même si c’est juste une étape. Ce qui compte, c’est d’être prête pour la suite. Je me sens prête et sereine. Et en même temps, je me sens alignée, à ma place. C’est quelque chose que je souhaitais faire depuis toute petite.

Avez-vous rencontré des difficultés au cours de cette année de formation ou était-ce une formalité ?

S.A. Je me suis régalée. J’avais l’impression d’être comme un poisson dans l’eau. L’entraînement est hyperbien conçu. On apprend pas à pas. Tout est fait pour qu’on progresse. Effectivement, de temps en temps, ils nous emmènent dans les limites de notre zone de confort. Il y a eu des pics d’intensité. Par exemple, au mois de décembre, je me suis retrouvée en l’espace de dix jours à avoir à la fois l’évaluation de robotique, celle de connaissances en langue russe, plus une évaluation sportive. Il faut pouvoir, du tac au tac, passer d’une discipline à l’autre et être performant dans chacune.

Thomas Pesquet, vous avez accompagné cette nouvelle promotion. Au-delà des conseils, ça passe aussi par de l’enseignement ?

THOMAS PESQUET. On ne donne pas vraiment de formations parce qu’il y a plein de matières différentes et c’est préférable qu’elles soient dispensées par des experts plutôt que par des gens comme nous qui sommes juste passés par le même chemin . Mais nous avons essayé de les entourer, de les encadrer au mieux, de leur montrer ce qui est important. En 2009, nous étions la première promotion à nous entraîner au centre des astronautes à Cologne, alors qu’avant, les gens étaient envoyés à la Nasa. C’était une expérience super, mais comme c’était une première, ce n’était pas parfait. Alors on a essayé de proposer quelques améliorations. Nous autres, astronautes, on peut pointer les choses importantes pour la station spatiale.

Vous avez un exemple ?

T.P. On avait un cours sur les constellations, parce qu’en tout dernier recours, dans la station spatiale, on peut essayer de naviguer aux étoiles, un peu comme le faisaient les navigateurs d’antan. Évidemment, personne ne s’en est servi depuis 25 ans. Il faudrait vraiment que la station commence à tomber du ciel ! L’ESA avait dans l’idée de donner des cours dans des planétariums, qu’on soit capables de reconnaître les constellations. C’était sympa, mais ça n’avait pas d’utilité pratique. On s’est dit que ce n’était pas la peine qu’ils passent 20 heures à développer cette connaissance-là, parce qu’ils ne s’en serviront jamais. Il vaut mieux investir ces 20 heures dans autre chose.

Sophie Adenot, au commencement de sa formation de base débutée en 2023 au Centre européen des astronautes de l'Agence spatiale européenne, à Cologne.

Sophie Adenot, avez-vous désormais la sensation d’être une astronaute à part entière ?

S.A. Je me sens un peu plus astronaute parce qu’il y a un diplôme. Il y a les ailes d’astronaute sur la combinaison. Mais globalement, le chemin est encore long. Il y a beaucoup de qualifications à acquérir avant de se sentir prête à partir dans l’espace. Astronaute, c’est apprendre en permanence. Pour moi, ce qui compte, c’est comment on se prépare à la mission et, une fois la mission terminée, comment s’en servir et progresser encore.

Comment voyez-vous les prochains mois ?

S.A. Après cette remise de diplôme, nous allons tous les cinq aborder une nouvelle phase d’entraînement. Au cours de l’année, nous allons encore nous former au maniement du bras robotique de l’ISS et nous entraîner aux sorties extravéhiculaires , mais cette fois-ci dans la piscine de la Nasa, à Houston (jusqu’ici, c’était à Cologne) .

Que pouvez-vous nous dire de l’état d’esprit de votre promotion ?

S.A. Nous sommes hypersoudés. J’ai tellement de gratitude envers ceux qui nous ont sélectionnés parce qu’ils ont formé une équipe hypercomplémentaire . Dans le groupe, il n’y en a pas deux qui ont la même profession. Et vraiment, on s’entend à merveille. Avec eux, je partirais au bout du monde, les yeux fermés ! C’est incroyable ! Nous avons vécu des expériences insolites ensemble.

VIDÉO. « Je n’ai pas peur » : Sophie Adenot se confie sur son envie d’aller dans l’espace

Racontez-nous !

S.A. En stage de survie montagne, le premier jour, quand on est arrivés , on nous a dit : « Posez vos téléphones portables, posez vos montres, vous n’aurez plus de capacité de communiquer avec l’extérieur et de jauger le temps réel ». Au cours d’une semaine à vivre dans la nature, on nous a aussi appris que nous allions passer la nuit dans la neige, sans tente, par moins de 10 degrés en extérieur. Mais ce n’était pas tout, il fallait dormir à 400 m les uns des autres pour appréhender la solitude. J’ai alors senti, et je n’étais pas la seule, que c’était comme si nous étions à un centimètre. On était hyperconnecté dans cette aventure. Le lendemain matin, quand on s’est retrouvé, c’était comme si nous n’avions pas été pas séparés. Ce genre d’expériences, ça a vraiment renforcé la solidarité.

Avez-vous trouvé vos marques en Allemagne ?

S.A. J’adore la vie en Allemagne. Cologne est une ville magnifique. La nature environnante est très jolie. J’adore aller me balader dans les collines alentour. C’est une ville aussi où on peut faire tous les déplacements à vélo. J’ai un petit vélo pliable que je mets dans le train et c’est mon mode de vie autant que possible. C’est très agréable.

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