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election presidentielle 1er tour 2002

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Présidentielles: depuis le séisme de 2002, des sondages en quête de fiabilité

  • le 08/04/2022 à 12:04
  • Modifié le 08/04/2022 à 14:12

Lecture en 3 min.

Présidentielles: depuis le séisme de 2002, des sondages en quête de fiabilité

Le président du Front national et candidat à l'élection présidentielle de 2002 Jean Marie Le Pen exulte après l'annonce des premières estimations des résultats du premier tour des élections, le 21 avril 2002 à Saint-Cloud à son quartier général

AFP/Archives

Présidentielles: depuis le séisme de 2002, des sondages en quête de fiabilité

Comment les sondages politiques sont-ils faits?

Présidentielles: depuis le séisme de 2002, des sondages en quête de fiabilité

Le Premier ministre-candidat PS à la présidentielle Lionel Jospin achève son discours, le 21 avril 2002 à son "Atelier" de campagne à Paris, après les résultats du 1er tour de scrutin, annonçant son retrait de la vie politique après l'élection

Présidentielles: depuis le séisme de 2002, des sondages en quête de fiabilité

La candidate RN à la présidentielle française Marine Le Pen lors d'un meeting électoral à Perpignan, le 7 avril 2022

Le président du Front national et candidat à l'élection présidentielle de 2002 Jean Marie Le Pen exulte après l'annonce des premières estimations des résultats du premier tour des élections, le 21 avril 2002 à Saint-Cloud à son quartier général

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Les sondages se trompent-ils souvent ? Les candidats en mal de dynamique le crient haut et fort même si, depuis le séisme Le Pen de 2002, les résultats à la présidentielle ont assez peu différé des projections, malgré l'angle mort persistant de l'abstention.

1995: le vote Chirac surestimé

En avril 1995, à une semaine du premier tour, les instituts donnent une confortable avance à Jacques Chirac, à 26,1% d'intentions de vote. Suivent le socialiste Lionel Jospin, avec 20,1% et Edouard Balladur (16,9%).

Présidentielles: depuis le séisme de 2002, des sondages en quête de fiabilité

Comment les sondages politiques sont-ils faits? / AFP

Surprise au soir du 23 avril : Jacques Chirac et Lionel Jospin sont qualifiés pour le second tour mais le rapport de forces n'est pas du tout conforme aux projections: le candidat socialiste arrive en tête (17,7%) et Jacques Chirac ne devance son rival de droite que d'une courte tête (15,9% contre 14,1%).

Sonné, M. Chirac juge "extraordinaire" que les sondeurs "se soient plantés comme il n'est pas permis". "On a un problème pour mesurer l'état politique réel du pays", concède à l'époque Stéphane Vacher (Louis Harris).

2002: l'accident industriel

En avril 2002, dans le sprint final du premier tour, les sondages donnent tous Jacques Chirac et Lionel Jospin en tête, entre 18 à 19%, loin devant Jean-Marie Le Pen (12,5 à 14%).

Présidentielles: depuis le séisme de 2002, des sondages en quête de fiabilité

Le Premier ministre-candidat PS à la présidentielle Lionel Jospin achève son discours, le 21 avril 2002 à son "Atelier" de campagne à Paris, après les résultats du 1er tour de scrutin, annonçant son retrait de la vie politique après l'élection / AFP/Archives

"Coup de tonnerre" le 21 avril : Jacques Chirac obtient 19,9%, mais c'est Jean-Marie Le Pen (16,9%) qui accède au deuxième tour, devançant Lionel Jospin (16,2%).

"2002, c'est l'accident industriel", analyse pour l'AFP aujourd'hui Martial Foucault, directeur du Cevipof. "Les sondeurs ont été incapables d'estimer l'inhibition alors très forte autour du vote Le Pen".

A l'époque, les sondages se font encore beaucoup par téléphone où "il y a une interaction humaine avec un enquêteur qui peut créer une gêne", estime le politologue.

2007, 2012, 2017: un classement respecté malgré quelques écarts

Lors des trois présidentielles suivantes, les résultats aux premier et deuxième tours sont globalement conformes aux sondages.

En 2007, Nicolas Sarkozy, classé premier dans toutes les enquêtes d'avant premier tour à plus de 28%, se retrouve en pole position, avec trois points de plus (31,2%), suivi par Ségolène Royal, qui termine à 25,9%, après avoir été créditée de 24% dans les sondages.

Le classement sera aussi respecté pour François Bayrou et Jean-Marie Le Pen, respectivement troisième et quatrième. Les instituts de sondage auront tout de même surévalué d'environ 3,5 points le vote Le Pen à quelques jours du premier tour.

Lors du duel Hollande-Sarkozy de 2012, le candidat socialiste, crédité de 28% en moyenne les jours précédant le premier tour, l'emporte avec 28,6%. Son rival récolte 27,2% des votes, soit environ un point de plus que ce que lui prêtaient les sondages.

Marine Le Pen, 3e, Jean-Luc Mélenchon, 4e et François Bayrou, 5e, terminent aussi à la place prédite par les instituts, même si M. Mélenchon était crédité d'environ 3 points de plus.

Présidentielles: depuis le séisme de 2002, des sondages en quête de fiabilité

La candidate RN à la présidentielle française Marine Le Pen lors d'un meeting électoral à Perpignan, le 7 avril 2022 / AFP

En 2017, les derniers sondages voient aussi juste : Emmanuel Macron et Marine Le Pen finissent au deuxième tour, talonnés par François Fillon et Jean-Luc Mélenchon.

Le score du candidat En Marche! (24,0%) est conforme aux projections tandis que Marine Le Pen (21,3%) a été légèrement surévaluée dans les sondages.

"On observe un changement après 2002 sur la manière dont les sondeurs pondèrent les intentions de vote", affirme à l'AFP Flora ChanvriI-Ligneel, statisticienne au Cevipof, qui évoque aussi la publication des marges d'erreur, obligatoire depuis 2016.

Des angles morts et des critiques

Depuis le crash de 2002, les instituts continuent toutefois d'avoir une grande difficulté à mesurer le taux de participation.

"Les intentions de vote ne sont pas mesurées sur l'ensemble des sondés mais seulement sur la partie d'entre eux qui ont déclaré être certains d'aller voter", assure Martial Foucault, pointant le risque que les sondages reflètent d'abord l'opinion de gens politisés.

Des voix s'élèvent également contre la prolifération de sondages plusieurs mois avant le scrutin, au risque de "fabriquer" l'opinion publique.

"Il y a des sondages en permanence, déplore Christian Brousse, directeur du très critique Observatoire des sondages. Le résultat, c'est que ça brouille le jeu électoral en guidant certains électeurs".

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Diane Leyre en lice pour Miss Univers : « La carte baguette-béret, c’est cliché mais ça fonctionne »

Bettencourt : plongez au cœur de leur hôtel particulier de neuilly à travers leurs archives photos, la journaliste, spécialiste du football italien, alessandra bianchi est morte, dans les archives de match - dans les coulisses du 21 avril 2002.

Il y a 20 ans, nos reporters étaient avec Lionel Jospin, Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen pour le séisme du 21 avril, premier tour de la présidentielle 2002... Avec Rétro Match, suivez l’actualité à travers les archives de Paris Match.

Sur France 2, le jeune David Pujadas, au 20h depuis seulement un an, passe rapidement sur le nom de Jacques Chirac, vainqueur attendu de ce premier tour, pour s’empresser de donner l’autre qualifié : «Énorme surprise, Jean-Marie Le Pen semble devoir être le second…» Stupeur, ce 21 avril 2002 : pour la première fois sous la Ve République, le candidat de l'extrême-droite accède au second tour de la présidentielle. Lionel Jospin, Premier ministre et candidat du Parti socialiste, est relégué à la troisième place, victime de l'éparpillement des voix de gauche dans une farandole de candidatures plus ou moins pertinentes. Au long de cette journée historique, nos reporters étaient au plus près des trois principaux acteurs du séisme, dans les coulisses du 21 avril…

Voici les reportages consacrés au premier tour de la présidentielle du 21 avril 2002, tel que publié dans Paris Match à l'époque.

Découvrez  Rétro Match, l'actualité à travers les archives de Match...  

Chirac, amère victoire

«La République blessée, Chirac face au chaos» - Couverture de Paris Match n°2762, 2 mai 2002.

Les électeurs tout autant que les abstentionnistes l’ont privé des joies de la victoire. Avec 19,88% des suffrages, Jacques Chirac réalise le meilleur score de la première manche, mais aussi le plus faible jamais obtenu par un président sortant. Si des circonstances exceptionnelles lui permettent d’espérer demeurer à l’Elysée à l’issue du second tour, il n’affrontera pas Lionel Jospin dans le duel démocratique qu’il attendait. Jean-Marie Le Pen est son adversaire. Désormais, le candidat de la droite républicaine se voit contraint d’en appeler à un «sursaut démocratique», avec le soutien forcé de la majorité de la gauche. Son message aux Français tient en une phrase : «La République est entre vos mains.»

Quand il apprend la nouvelle, il reste imperturbable. Puis lâche : « Depuis huit jours, seule Bernadette me l’avait dit : “Vous serez contre Le Pen” »

Par Delphine Byrka

Chirac pèse ses mots. «La France est blessée.» Le ton est presque ému. Le silence autour de la table, solennel. Lundi matin, devant sa garde rapprochée, réunie au grand complet au Tapis rouge, il sait qu’il a rendez-vous avec l’Histoire. Et qu’il n’a pas droit à l’erreur : «Evidemment, c’est une sanction terrible pour la gauche mais nous devons mesurer la gravité de l’événement : c’est un message de désespoir que viennent de nous envoyer les Français. » Ils sont tous là, Juppé, Sarkozy, Douste, Raffarin, Fillon, Gaymard, Perben, Debré, MAM, Mattei, Devedjian, Barrot, Bédier, Copé. Tous encore groggy. Il poursuit : «Nous n’avons lieu ni d’être fiers, ni d’être pessimistes, mais nous nous devons d’être inquiets... C’est l’image de la France dans le monde qui est entachée.»

Dès 21 h 30, dimanche, ses amis chefs d’Etat ont cherché à le joindre. Européens et Africains, tous incrédules mais solidaires. Chacun a voulu assurer le président de sa confiance en la vieille République des droits de l’homme. Tony Blair et José Maria Aznar les premiers. Chirac les a fait patienter le temps d’admettre l’évidence : les Français ont osé Le Pen. Quand Dominique de Villepin entre avec la mauvaise nouvelle dans le bureau mansardé, où le candidat attend, en petit comité, les premières estimations, Chirac s’emporte : «Je n’y crois pas, attendons.» Et il reprend, devant Perben, Fillon, Sarko, Raffarin médusés, une démonstration sur les paraboles des civilisations premières, entamée quelques minutes auparavant. Quand il croyait encore au duel annoncé et espéré avec Jospin. Sarkozy tente de le faire réagir: «On est dans une demi-heure sur les plateaux de télé, il faudrait peutêtre revoir nos argumentaires.» Réponse expéditive de Chirac: «On verra quand les 100 premiers bureaux de vote auront été dépouillés.» Dominique de Villepin n’insiste pas. Il s’éclipse pour téléphoner de son portable. Devant la porte du bureau-bunker, le secrétaire général de l’Elysée arpente nerveusement les 4 mètres carrés en soupente. Régulièrement, Patrick Stefanini fait des aller-retour entre son secrétariat et l’étroit refuge de Villepin, scotché à son portable. A 19 h 45, plus de doute : Jospin ne sera pas au second tour. Sans frapper, il entre et annonce : «Ce sera Le Pen.» Un témoin raconte : «Chirac est resté imperturbable, pas même un clignement d’œil pour trahir sa stupeur... Il a encaissé. Une vraie leçon, l’expérience d’un vétéran des scrutins... et des coups durs. Plus d’un type aurait explosé, lui a juste lâché : “Je dois dire que seule Bernadette m’avait dit depuis huit jours: ‘Vous serez contre Le Pen.’»

«19 h 15, au 3e étage du Tapis rouge. Jacques Chirac arrive dans son Q.g. de campagne. Il entre dans le bureau occupé par sa fille Claude. Il vient d’apprendre les résultats.» - Paris Match n°2762, 2 mai 2002.

En retrait de la discussion depuis un moment, Bernadette, assise dans un canapé en cuir, ne fait aucun commentaire. Une fois le choc passé, Chirac laisse tomber : «Pour réagir, il faut comprendre, c’est un rejet de la politique et de la classe politique tout entière. C’est notre système politique qui est en cause... il n’est plus adapté.»

Les uns après les autres, les lieutenants filent commenter en direct le séisme. Chirac s’enferme avec Villepin et Philippe Bas, le secrétaire général adjoint de l’Elysée, pour rédiger sa déclaration d’après premier tour. Le président qualifié appelle son adversaire déchu. Jospin restera Premier ministre jusqu’au 5 mai. La séance à huis clos peut commencer. Quand les poids lourds reviennent au Q.g., Chirac, comme pour chacun de ses discours, a lu plusieurs fois à haute voix son texte, pour s’approprier chaque mot. A 22 h 53, soit une demi-heure après Jospin, le président rejoint le sous-sol pour son intervention. C’est un Chirac, plus grave que jamais, qui lance aux Français : «J’ai besoin de vous.» Il livre ensuite sa nouvelle ambition : «Le gardien de la cohésion nationale».

En remontant, il croise dans les escaliers Devedjian et Douste-Blazy, de retour des chaînes de télévision. Il glisse, soulagé : «Philippe, heureusement qu’on a tous été uni, sinon je n’aurais pas été au second tour. » Chirac a compris qu’il a, lui aussi, échappé de peu à l’éviction électorale. Le vent du boulet contestataire l’a frôlé de très près. Lui que l’on disait encore hésitant, il y a quelques jours, sur la pertinence d’un grand parti unique, a tranché. Dans la nuit. La présidentielle ne sera pas une affaire de partis politiques, il faut bâtir au plus vite une majorité présidentielle.

Il est près de 23 h 30 quand il rentre avec Bernadette, Claude et Dominique de Villepin à l’Elysée. Peu avant minuit, le staff du Tapis rouge reçoit pour mission de convoquer un maximum de parlementaires députés pour le lendemain 18 heures à l’Intercontinental. La cellule argumentaire est, elle aussi, réquisitionnée : il faut refaire le tract de l’entre-deux-tours sur «les 12 bonnes raisons de voter Chirac». Pas de changement sur le fond du programme. Il s’agit de faire appel au sursaut républicain des électeurs : «La France est à la croisée des chemins, à vous de choisir. » Tel est en substance le message à envoyer.

«Il est 23 h 15 quand Jacques Chirac, accompagné de Bernadette, fend la foule des sympathisants réunis à son Q.g. du Tapis rouge pour aller lancer son appel au rassemblement.» - Paris Match n°2762, 2 mai 2002.

Lundi, comme tous les matins depuis le début de la campagne, Antoine Rufenacht s’est rendu à l’Elysée. Avec aujourd’hui Patrick Stefanini, fidèle défenseur de la création, comme son mentor Alain Juppé, d’un grand parti d’union de la droite. Il confie : «Il faut tourner la page de l’impuissance publique et pour cela il faut complètement changer de méthode. Le vote Le Pen, c’est le résultat de l’immobilisme, il faut engager le combat pour l’action.» A 10 heures, le président téléphone à Balladur : «C’est vous qui avez raison, Edouard. Il faut mettre en place un rassemblement pour l’union.» Puis c’est le tour de François Bayrou. Mais là, le candidat U.d.f., venu avec l’intention de proposer une ouverture à gauche, refuse toute idée d’un grand parti d’union. Chirac s’en doutait. Il n’a pas du tout apprécié que le candidat centriste n’ait pas appelé à voter pour lui. Juste avant de le recevoir, il appelle Douste-Blazy, qui a rejoint le camp de Chirac depuis des mois. «Ce sera Le Pen ou moi, explique le président, s’il veut des primaires à droite, il faudra qu’il en assume toutes les conséquences!»

Quelques instants plus tard, il reçoit Alain Madelin, le temps de s’assurer de son soutien. Une heure après, au Q.g., Chirac dresse un constat sans nuance : «Les querelles partisanes sont dépassées, les partis fatigués, il est désormais nécessaire de bâtir une majorité présidentielle.» Dans l’assistance, les tenants de l’Union en mouvement observent du coin de l’œil la réaction de Michèle Alliot-Marie, la présidente du R.p.r. Elle acquiesce. Pourtant, le matin même, l’entourage de la présidente espérait encore faire entendre son analyse : «La déficience de voix vient de l’électorat de droite.» Nicolas Sarkozy en est, lui aussi, persuadé : «La France a quitté le centre droit», affirme le député-maire de Neuilly à un visiteur. Tellement sûr d’ailleurs que c’est à Charles Pasqua qu’il consacre son premier déjeuner de la semaine. «Si Pasqua avait été candidat, je ne suis pas sûr que Chirac passait le premier tour», lâche un de ses proches. Sarkozy espère donc rallier le R.p.f. à ce grand parti unique que Chirac, en ce lendemain d’électrochoc électoral, appelle fermement de ses vœux. Jean-Pierre Raffarin a déjeuné lui avec Dominique de Villepin et de son côté Alain Juppé a réuni autour de lui, Douste, Fillou, Perben, Barnier et Barrot pour discuter stratégie.

Le nouveau président n’est pas encore élu que plane déjà le spectre d’une cohabitation. Tous les esprits sont absorbés par la préparation des élections législatives. «Il ne faut pas tomber dans le piège des socialistes, c’est avec un rassemblement autour d’un projet unique que nous sortirons vainqueurs», répète Chirac. Et il ajoute devant les députés et sénateurs réunis lundi soir : «Ce projet, il existe, c’est celui élaboré à Toulouse. Désormais, il faut aller aux législatives avec une organisation cohérente et moderne.» Face à son pupitre, il poursuit, pour répondre à Bayrou qui rêve d’un gouvernement d’union nationale : «Il ne faut pas avoir la tentation d’un front républicain. Il est dans la nature d’une démocratie d’avoir une droite et une gauche. Un front républicain, ce serait un mélange des genres qui ne marcherait pas.» Pourtant, dès lundi matin, les experts électoraux du R.p.r. calculaient déjà le nombre des triangulaires avec le Front national : 30 de plus qu’en 1997; Le Pen avait alors, avec un score de 15%, maintenu 131 candidats. «La gauche va essayer de nous faire tomber dans ce piège, avec cette fois environ 160 triangulaires. Sur le papier, certains députés savent qu’ils seront sacrifiés sur l’autel des valeurs républicaines.»

Lundi soir, si un doute persistait encore, Chirac l’a levé : «Il ne faut faire aucune concession à tous ceux qui sont porteurs de mauvais courants. Il n’y aura aucune compromission d’aucune espèce avec l’extrême droite.» Même si Mégret est prêt à se désister dans toutes les circonscriptions, si la droite lui permet de se maintenir à Vitrolles et d’entrer à l’Assemblée nationale? Chirac s’est engagé, devant témoins. «Aujourd’hui, c’est l’âme de notre pays qui est mise en cause.» Ainsi, Chirac s’érige en seul gardien de la République face aux périls extrémistes.

Jospin, le grand battu

«A son arrivée, des centaines de sympathisants socialistes rassemblés dans la rue l’ont acclamé avec enthousiasme. Lionel Jospin franchit encore confiant la cohue des journalistes et des militants. Il vient attendre les résultats à l’Atelier, son Q.g. de campagne de la rue Saint-Martin dans le IIIe arrondissement de Paris.» - Paris Match n°2762, 2 mai 2002.

Son destin politique va se briser dans quelques minutes en haut de ces marches. Dimanche, vers 19 heures, le candidat socialiste qui pénètre dans son Atelier de campagne ignore tout du cataclysme. Persuadé qu’il sera présent au second tour, il a programmé, pour la semaine suivante, des meetings à Montpellier, Lyon, Paris, Toulouse, Nantes... Mais au 5e étage de son Q.g., son conseiller pour les sondages et tous les caciques du parti l’attendent la mine défaite: «Lionel, tu n’es pas au second tour.» Les premières estimations tournent autour de 16%, une chute de plus de 7 points par rapport à son score de 1995, mais surtout la troisième place derrière Chirac et Le Pen. Au fil des heures, l’espoir d’un retournement de situation s’éteint en même temps que toutes les ambitions politiques du Premier ministre. Jospin ne réapparaîtra devant les militants que deux heures et demie plus tard pour « assumer pleinement la responsabilité de cet échec».

Jean Glavany, directeur de campagne, dimanche matin, à Cintegabelle : “Je n’exclus pas que, ce soi, Lionel soit en tête”

Par Valérie Trierweiler

D’abord accuser le choc. S’asseoir. Comprendre. Lorsque Lionel Jospin arrive dans son bureau de l’Atelier, il ne sait pas. Il ne se doute pas que, dans un instant, un gouffre s’ouvrira sous ses pieds. Le porteur de mauvaises nouvelles ne cherche pourtant pas à le ménager. «Lionel, tu n’es pas au second tour.» Le coup est rude. Asséné. La phrase résonne dans son esprit. Ça tourne vite. Gérard Le Gall lui explique que Chirac est en tête, suivi de Le Pen. Lui donne les chiffres. Jospin est aussitôt envahi par un sentiment d’amertume, il ne pensait pas mériter cela. D’incompréhension aussi face au travail exercé pendant cinq ans.

Dix minutes plus tôt, vers 19 heures, il montait, grimpait même, les grands escaliers de pierre de l’Atelier. Sylviane à ses côtés, un mur de caméras devant eux. Et l’insouciance. Celle des grands jours. Il faut se frayer un chemin dans cette forêt de micros. Les officiers de sécurité tentent de protéger le couple qui réussit à s’engouffrer dans le petit couloir, là à gauche. Celui qui mène au cinquième étage. L’étage réservé. Là où les autres savent déjà. Les mines sont défaites. Certains espèrent toujours. L’écart n’est pas si grand. Même Sylviane, peu de temps après avoir appris la terrible nouvelle, tente encore : « Mais il n’est que 19h30, il faut qu’on appelle tous nos amis, ceux qui n’auraient pas voté et les fédérations.»

«De jeunes militants s’effondrent en larmes, d’autres sont au bord de la crise de nerfs. Pendant ce temps, chaque apparition de Jean-Marie Le Pen sur l’écran géant de télévision dans la salle déclenche des salves de sifflets et les slogans scandés repris en chœur.» - Paris Match n°2762, 2 mai 2002.

Personne n’a le cœur à ça. Jospin serre les dents. Pendant près de trois heures, il s’enferme dans son bureau avec ses proches. Retarde le moment de sa déclaration. Pour la première fois, il demande à l’équipe qui le filme depuis le début de la campagne de sortir. «C’est comme ça. C’est comme ça », répète-t-il. Il fait quelques aller et retour dans le bureau d’à côté. Ne prendra même pas la peine d’écouter la déclaration de Chirac. Eva Jospin, qui affiche désormais fièrement ses nouvelles rondeurs, est en pleurs. C’est son père et Sylviane, toujours souriante, qui se mettent à réconforter les unes, les uns et les autres. Un peu plus tard, c’est Eva qui tente de soutenir son père. « Allez, souris papy, tu vas être grandpère! » Gagné, il lui décoche un sourire. Un vrai, un franc. Un défilé est organisé. Les membres du comité de soutien sont amenés auprès du désormais vaincu. Pierre Arditi, Cristiana Reali, Elie Semoun, François Ozon et bien d’autres viennent prendre leur part du chagrin. Les accolades et les embrassades se succèdent comme après un décès. Lionel Jospin s’efforce de sourire. Il y parvient. Il semble même avoir repris le dessus. Les siens sont même surpris de cette force qu’il affiche. «Digne», c’est ce qu’ils disent tous. Jospin sait qu’en bas les militants sont au désespoir. Son fils Hugo, venu avec quelques-uns de ses copains, s’accroupit dans un coin, comme prostré. Plus tard, Noëlle Châtelet, sa sœur, craque. Elle part en pleurant. «Je ne veux plus voir personne!»

Au P.s. comme dans l’entourage de Jospin, on n’avait pas imaginé un seul instant ce scénario-catastrophe. La journée avait pourtant bien commencé. Il était arrivé au Bourget, détendu et serein, vers 9 heures. Il avait renoncé à la grasse matinée qu’il aime tant s’offrir le dimanche matin. Le seul moment où il pouvait se prélasser depuis cinq ans. Les employés de l’usine A.z.f. et les douaniers menaçaient de venir perturber son vote à Cintegabelle. Alors l’horaire avait été avancé, et le déjeuner, prévu là-bas, annulé. Ça tombait bien, il pourrait ainsi retrouver Sylviane pour le déjeuner. Des rayons de soleil percent à travers les vitres du Falcon. En vol pour Toulouse, il évoque le second tour sans imaginer une seconde qu’il pourrait en être exclu. Jamais cette hypothèse noire n’avait été envisagée ni même évoquée dans une réunion. Jamais. Il feuillette la presse du jour qui prévoit un score serré entre le président et le Premier ministre...

«Après avoir avec dignité assumé sa défaite devant les militants et les caméras, Lionel Jospin repart aussitôt dans ses bureaux.» - Paris Match n°2762, 2 mai 2002.

A l’arrivée, il retrouve son fidèle Kader, le responsable de la fédération socialiste de Haute-Garonne. Ce dernier lui a amené sa 605 grise. Jospin avait envie de conduire lui-même et puis cela promettait de faire de belles images, lui au volant. D’autant plus qu’aucune manifestation ne menace. La route est libre. Jean Glavany, le directeur de campagne, est déjà sur place. Venu en voisin, il attend, confiant, le candidat devant sa permanence. «Je n’exclus pas que Lionel soit en tête ce soir.» Seul l’écart entre les deux principaux candidats l’obsède. Et encore, tout est rattrapable, pense-t-il. Non pas tout, mais ça, il ne le sait pas encore. La petite commune est en liesse. Une femme l’attrape par le cou et lui explique qu’elle est venue spécialement de la région parisienne pour le voir. Dans le bureau de vote, le candidat prend encore le temps de plaisanter. Multiplie les gestes de galanterie, ramasse le bulletin de vote d’une vieille dame, baise la main de l’«assesseure». Deux heures à peine sur place, et ils repartent tous.

Cette fois, Lionel Jospin prend le temps de dédicacer son livre à l’hôtesse de l’air. Puis il rejoint, à grandes enjambées, ses appartements de Matignon pour retrouver Sylviane. Il a déjà fait savoir qu’il n’a pas envie de sortir. Il veut rester tranquille avec elle en attendant les résultats. Ils en ont parlé souvent tous les deux de cet après, de cet ailleurs qui les attendait quoi qu’il arrive. Mais pas si vite, pas si brutalement. Le couple aimait cette incertitude de l’après-5 mai. «Lionel» le disait : «Je ressens une excitation de ne pas savoir ce que sera ma vie dans deux mois et demi. Evidemment, je serai toujours le même homme avec la même femme, mais j’aurai une vie différente. Forcément puisque c’est un parcours qui s’achève.» L’excitation est retombée. Forcément, comme il dit. Il n’a pas encore réfléchi sur cette nouvelle vie qui l’attend, mais il s’y était psychologiquement préparé. Comme un sportif, il s’était mis dans la condition. Prêt pour la compétition. Prêt aussi pour l’échec mais pas en pleine course.

«Une heure après le discours de Lionel Jospin, l’Atelier ressemble à un vaisseau fantôme. La fête est finie. Une poignée d’irréductibles ne peut se résoudre à partir.» - Paris Match n°2762, 2 mai 2002.

Lundi, il a bien fallu continuer. L’amertume s’est dirigée du côté de Jean-Pierre Chevènement. Lionel Jospin s’est demandé comment l’ancien ami à qui il était allé tenir la main durant son coma avait pu prendre une telle responsabilité dans la défaite. Il a encore éprouvé de la colère en songeant que ce dernier n’avait pas eu le moindre mot de sympathie dans sa déclaration de dimanche soir. Méthodiquement, le Premier ministre s’est remis au travail. Il a pris le temps de s’occuper de ses collaborateurs désormais sans emploi. Il est allé faire ses adieux au Parti socialiste. Il leur a expliqué à tous qu’il s’agissait d’une épreuve politique, pas «personnelle ». Il leur a parlé de la majorité plurielle : «Chacun a fait mal à soi-même en faisant mal à l’ensemble.» Il a encore justifié sa décision de retrait : « Elle était la seule conforme à l’événement. La seule qui me permette d’être en accord avec moi-même.» Puis le « je » a laissé place au « vous ». Plus de « nous ». Plus d’aventure commune. « Vous devez vous battre, je vous souhaite une bonne bataille pour les législatives.» L’émotion de la veille au soir ne se lisait plus sur son visage. « C’était le propos introductif le plus conclusif que j’avais jamais entendu », témoigne Pierre Guelman.

Personne n’a tenté de le faire revenir sur sa résolution. Mais certains ont songé à sa défaite de 1993 et son retrait de la vie politique d’alors. On parlait du baroud d’honneur de Lionel Jospin, de l’état de choc. Il y eut pourtant Jospin, le retour. Cette fois, ses proches en sont convaincus : il n’y en aura pas. « Il restera un militant du Parti socialiste dans son cœur. Il deviendra une figure morale de la gauche. Mais il prend définitivement du champ », assure Marie-France Lavarini, qui l’a accompagné dans cette aventure depuis plus de vingt ans. Il lui faut oublier ce défi avorté. Il ne saura jamais s’il aurait battu Chirac au second tour. Pour ne pas vivre avec cette obsession, il préfère tourner la page. Définitivement. Le 5 mai, le « quetzal » s’envolera de sa cage. Il sera libre. Libre de réfléchir aux causes profondes de ce séisme politique et à ses propres failles. Certains se demandent si, au fond, inconsciemment, il n’est pas soulagé. Soulagé de n’avoir pas à repartir pour cinq ans. De vivre simplement, sans contraintes, libre.

Le Pen, l'attaque surprise

«À Lyon, le 17 février dernier, devant une haie de tee-shirts à son effigie et une forêt de drapeaux tricolores, le leader du F.n. harangue ses supporters.» - Paris Match n°2762, 2 mai 2002.

«Diabolisé» depuis trente ans, comme il prétend l’être, Jean-Marie Le Pen atteint enfin le but qu’il s’est fixé : disputer le pouvoir à «l’établissement» qui rassemble, dans l’esprit du président du F.n., les représentants des principaux partis républicains de droite comme de gauche. L’ancien para d’Indochine et d’Algérie, plus jeune député de France en 1956 (27 ans), dans les rangs poujadistes, avant de soutenir Tixier-Vignancour contre de Gaulle, est en mesure de soumettre au suffrage universel son programme basé sur la « préférence nationale ». Donné pour battu d’avance dans son face-à-face avec Jacques Chirac, le « Menhir », comme l’ont baptisé ses supporters, en référence à ses origines morbihannaises, est décidé à lutter pied à pied jusqu’au 5 mai. À 73 ans, cette élection présidentielle est sans doute l’ultime grande confrontation politique démocratique à laquelle prendra part le leader du Front national, dernier chef charismatique d’une extrême droite française qu’il a phagocytée.

Depuis 1998, on a « lissé » son image. Oubliées les blagues douteuses, voire abjectes. Aucun dérapage n’est autorisé. On l’a rendu presque fréquentable.

Par Aurélie Raya

A 19 h 30, Jean-Marie Le Pen débarque au Q.g. du F.n. à Saint-Cloud, surnommé «le Paquebot». D’une voiture aux vitres fumées noires, il s’extirpe. Pas un sourire. Etrange : malgré la nouvelle, l’homme semble serein, limite déçu. Jany à ses côtés, il ne cesse de parler sur son portable. «Je ne suis pas surpris», déclare-t-il, sobre. En bas, Marine, l’une de ses trois filles, verse une larme : «“Excitée” n’est pas le terme. Là, je souffle!» Yann aussi pleure : «C’est l’aboutissement de quinze ans de travail pour moi. C’est incroyable. Mon seul regret est de ne pas voir ma sœur Marie-Caroline ce soir. Elle a pourtant partagé tous les mauvais moments avec nous.» Il est vrai que la fille aînée de Le Pen a renoncé à la politique, pour l’instant, après avoir rejoint les rangs des mégretistes. Jany, quant à elle, parade dans le hall. A quelques journalistes encore médusés, elle confie : «Je me sens émue et très impressionnée, au bord d’être très heureuse.»

«Après sa déclaration de 22 heures, dans son bureau, au siège du F.n., à Saint-Cloud, Jean-Marie Le Pen savoure sa performance en compagnie de son épouse Jany et de ses filles Marine, 33 ans (à g.), et Yann, 39 ans (à dr.). Seule son aînée, Marie-Caroline, 42 ans, est absente.» - Paris Match n°2762, 2 mai 2002.

A 73 ans, après cinquante ans de vie politique, le vieux marin sait profiter des bonnes vagues. Comment expliquer ce tremblement de terre politique du 21 avril 2002? Une campagne bien orchestrée, certes : Le Pen laboure la France, de banquets nationaux en meetings discrets, depuis des lustres. «On s’est aperçu tout à coup qu’on était en campagne depuis plus d’un an», sourit Martine Lehideux, vice-présidente du Front. «On s’est beaucoup appuyé sur la presse régionale et ses articles», explique Louis Alliot, son jeune coordinateur de campagne. Ainsi, subrepticement et insidieusement, Le Pen s’est infiltré dans la France rurale, au point de ne même plus se faire remarquer. La difficulté de trouver des parrainages a aussi influé. Peu à peu, il remplit des salles sans l’air d’y toucher. «A Toulouse, en mars, on a dépassé les 1 000 personnes pour la première fois; la salle était même trop petite», se souvient un des organisateurs. A chaque fois, Battling Le Pen fait son show : une heure trente de speech, sans notes. Tout y passe : des diatribes contre Chirac et Jospin, contre le système des élites, des énarques, sa victimisation sur le modèle «Moi, je n’ai pas eu un centième de la médiatisation de Chevènement». Sans oublier la promesse du retour au franc et à l’Europe des nations. Evidemment, il a souvent évité les marchés et autres réunions publiques, pour ne pas avoir maille à partir avec les militants «gauchistes».

Et surtout, il y a la fameuse nouvelle image qu’offre Jean-Marie Le Pen. Plus lisse. Voire adoucie. Un recadrage opéré dès 1998. Oublié le monstre des années 80, aux blagues égrillardes, douteuses ou carrément abjectes. Il ne s’autorise plus aucun dérapage verbal. Jean-Claude Martinez, proche du leader frontiste et rédacteur de sa première profession de foi, décèle alors un tournant : «La scission du 5 décembre 1998 avec Bruno Mégret, que j’ai orchestrée, nous a beaucoup aidés. On a pu alors faire le ménage, et tout doucement c’est Mégret qui s’est diabolisé.» Avec cette équipe restreinte, à laquelle s’ajoutent le directeur de campagne Bruno Gollnisch et Louis Alliot, est peaufinée la mise en scène du candidat : on présente le «menhir breton» comme un «héritier de la IIIe République», tenant de la «droite sociale, nationale», comme Le Pen aime à se définir. Qui se préoccupe des « petites gens négligés par le système». Bref, il est devenu un personnage presque fréquentable. Jean-Claude Martinez va même plus loin : «Jean-Marie Le Pen a tout d’un grand leader de gauche. Je le pousse à surfer sur les idées antimondialistes. Il ne faut pas laisser kidnapper le phénomène Porto Alegre par les seuls tenants de l’ultragauche.» Stratégie de pure forme. «Sur le fond, mon père n’a pas changé. Il est toujours pour la peine de mort, pour la préférence nationale, contre l’Europe», constate, entre deux bouffées de cigarette, Yann. Propos non démentis par Louis Alliot : «Les Français voulaient du changement. La situation sur le terrain se dégradait. Sur la sécurité, on n’avait pas besoin d’en rajouter, la droite s’en chargeait. On a joué sur le ras-le-bol.»

«Sur la feuille, sous son coude :

Et voici que s’organise la campagne du second tour. Avec quelle stratégie? «Que Le Pen fasse au second tour 0 ou 25 % n’a pas d’intérêt, précise Jean-Claude Martinez. Son objectif, c’est d’élargir son électorat.» Comment? «En surprenant là où l’on ne l’attend pas. Par des propositions de référendum sur la fiscalité, sur la création d’une communauté francophone de 400 millions d’habitants avec un siège à Paris notamment, pour dépasser notre modèle européen dramatique.» Au sein du Front, ce discours de rassembleur n’est toujours pas officiel. D’ailleurs, la nouvelle profession de foi de Le Pen, rédigée le lendemain soir des résultats, ne reprend que partiellement ses idées. Le thème central : «Le Pen contre le système et pour un renouveau de la France». «Jean-Marie n’ose pas encore», jure Martinez. Et pas question de revoir Mégret dans l’entourage.«Sur l’organisation de l’entre-deuxtours, nous avions prévu un budget restreint mais on a une réserve», soutient un membre du staff. De quoi organiser au moins un grand meeting à Marseille, le 3 mai. Et surtout un important défilé le 1er mai, pour fêter leur sainte patronne Jeanne d’Arc.

Jean-Marie Le Pen a donc enfin réussi son pari. Après quatre campagnes présidentielles. Il a cette fois fini par figurer au second tour. La question maintenant est de savoir quelle sera sa tactique lors de la campagne des législatives. Cherchera-t-il, avec l’arme des triangulaires, à casser la droite parlementaire et dès lors, à hisser une fois de plus la gauche dans le train d’une nouvelle cohabitation?

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Gisèle halimi, la combattante, adèle exarchopoulos, son premier rendez-vous avec match, « sambre » : dino scala, le violeur de l’aube, en 1958, la folie hula hoop dans les rues de paris, quand karajan épousait le mannequin français eliette, goncourt, les lauréats s'exposent, jacques dutronc, son premier rendez-vous avec match.

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Élection présidentielle : le 21 avril 2002, le jour où Le Pen a privé Jospin de second tour

Élection présidentielle : le 21 avril 2002, le jour où Le Pen a privé Jospin de second tour

C’était il y a vingt ans. Le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen , le candidat du Front national se qualifie au second tour de la présidentielle, face à Jacques Chirac, le président sortant. Contre toute attente, le socialiste Lionel Jospin est éliminé sèchement dès le premier tour. Inattendue, la montée de l'extrême droite avait, à l’époque, poussé plus d’1,4 millions de Français dans la rue pour manifester contre le Front national. Retour sur une élection historique et une date devenue une expression générique.

> Retrouvez toutes nos archives sur la présidentielle de 2002 dans notre moteur de recherche

Le choc du 21 avril

La une de l’édition Gironde de Sud Ouest, le 22 avril 2002.

Pour la troisième fois consécutive, la présidentielle arrive au terme d’une période de cohabitation. Jacques Chirac , le président sortant, avait dissous l’Assemblée nationale...

Pour la troisième fois consécutive, la présidentielle arrive au terme d’une période de cohabitation. Jacques Chirac , le président sortant, avait dissous l’Assemblée nationale en 1995 et s’était retrouvé avec une majorité de gauche. Son principal adversaire, c’est son premier ministre, le socialiste Lionel Jospin . Avant le premier tour, rien ne semble se profiler. Le pays s’attend à un duel gauche-droite des plus classiques. Lionel Jospin choisit même de rire face à une question d’un journaliste émettant l’hypothèse qu’il ne soit pas qualifié au second tour.

Séisme politique

En un an, Le Pen est passé de 7 % à 14 %

Puis, les résultats tombent. En pleines vacances de Pâques, la soirée du 21 avril est un électrochoc. Lionel Jospin, avec 16,18 % des voix, est éliminé. Le candidat de l’extrême droite le devance, dans un mouchoir de poche, avec 16,86 % des voix. À la surprise générale, c’est donc un duel Chirac-Le Pen qui se jouera au second tour.

Aucun sondage de premier tour n’avait laissé envisager autre chose qu’une finale Chirac-Jospin. Lionel Jospin était crédité de 27 % à 30 % d’intentions de vote et Jacques Chirac de 23 % à 30 %. Jean-Marie Le Pen, lui était estimé entre 7 % et 9 %. Au fil des mois, il était devenu « le troisième homme » de la présidentielle, Jean-Pierre Chevènement ayant, lui, atteint le plafond de 14 % en janvier 2002. À la veille du scrutin, Chirac et Jospin s’étaient érodés, surtout le candidat socialiste, dont l’Ifop avait vu la chute (16,5 %) mais pas la percée de Le Pen.

Présidentielle : dix scrutins dans le rétro. En 1995, Jacques Chirac atteint enfin son rêve et s’installe à l’Elysée

Multiplication des candidatures à gauche

Il est vrai qu’à gauche, les candidatures se sont multipliées : David Glukstein pour le PT (0,47 %), Christiane Taubira pour le MRG (2,32 %), Robert Hue pour le PC (3,37 %), Jean-Pierre Chevènement pour le MDC (5,33), Noël Mamère pour les Verts (5,25 %), Olivier Besancenot pour la LCR (4,25 %) et Arlette Laguiller pour LO, qui, avec 5,72 % arrive deuxième dans le camp de la gauche derrière Lionel Jospin. La dispersion des voix pour un vote en pleines vacances scolaires d’avril a plombé la candidature de l’ex-patron du PS qui avançait comme si tout était gagné d’avance. Et puis, il y a eu ce fait divers. À quelques jours du premier tour, l’agression d’un vieil homme à son domicile, près de Tours, a choqué l’opinion.

Vidéos. Il y a 20 ans, Christiane Taubira était candidate à la présidentielle de 2002

Chirac en appelle à la « cohésion de la Nation »

« Le coup de tonnerre » titre « Sud Ouest » le 22 avril 2002.

Avec 19,89 % des suffrages, Jacques Chirac, président sortant et candidat de la droite, n’a pas non plus de quoi pavoiser. D’autant que le vote Le Pen a également été amputé des voix recueillies par son dissident, Bruno Mégret (2,34 %), ce qui porte à 19,2 % le vote de l’extrême droite. Loin de tenir un discours de victoire, le chef de l’Etat oppose aussitôt un ton grave face à une fragilisation de « la cohésion de la Nation ».

« Le moment du choix est désormais devant vous. Il s’agit de l’avenir de la France, de l’idée même que nous nous faisons de notre pays, de sa grande tradition humaniste, de sa vocation universelle, de son exigence de générosité et d’ouverture, de son rayonnement. »

Côté FN, c’est l’explosion de joie. Marine Le Pen, alors fille du candidat en lice, exprime sa satisfaction, n’hésitant pas à donner de la voix avec son père. Ou à imiter le candidat Jacques Chirac, nouvel adversaire pour le second tour.

Le retrait de Lionel Jospin

Dans le camp socialiste, à l’inverse, c’est la douche froide. Dans son ensemble, la gauche est sonnée. Le soir du lundi 22 avril, Lionel Jospin monte à la tribune pour s’exprimer sur cette défaite et annonce son retrait de la vie politique.

« Voir l'extrême droite représenter 20 % des voix dans notre pays est un signe très inquiétant pour la France et pour notre démocratie […] J’assume pleinement la responsabilité de cet échec et j’en tire les conclusions en me retirant de la vie politique après la fin de l’élection présidentielle. »

Indignation nationale

SOS Racisme et sa banderole contre le Front national, le 1er mai 2002, à Bordeaux.

Immédiatement après l’annonce des résultats et pendant tout l’entre-deux tours, les manifestations se succèdent. De nombreux rassemblements s’organisent dans tout le pays, avec en point d’orgue le défilé du 1er mai. Plus d’1,4 millions de Français battent alors le pavé dans les villes et villages de France, dont près de 500 000 à Paris, pour dire leur rejet des idées du Front national et de son candidat. Personnalités politiques, syndicales, mais aussi artistes, lycéens et étudiants défilent côte à côte pour dire non à l’extrême droite.

Pas de débat d’entre-deux tours

Le 23 avril 2002, deux jours après le premier tour, Jacques Chirac a fait savoir qu’il refusait de débattre à la télévision avec Jean-Marie Le Pen, comme il est de coutume à chaque présidentielle depuis 1974. Dans un discours déterminé à Rennes, il expose fermement son refus de « la banalisation de la haine », incarnée selon lui par le Front national.

« Face à l’intolérance et à la haine, il n’y a pas de transaction possible, pas de compromission possible, pas de débat possible. Pas plus que je n’ai accepté dans le passé d’alliance avec le Front national, et ceci quel qu’en soit le prix politique, je n’accepterai demain de débat avec son représentant. »

Déception à l'extrême droite : le face-à-face n’aura pas lieu. Jean-Marie Le Pen est furieux.

« Lorsqu’on se présente aux élections, on s’astreint à respecter les règles du jeu. Même quand elles ne vous plaisent pas. Mais c’est très rare qu’un adversaire ou un ennemi vous plaise. C''est la vie, mais on l’affronte, c’est le courage… mais il n’a pas le courage. »

Le candidat FN voit dans le refus de Chirac une « piteuse dérobade ».

Le drôle de silence de Jospin

Sans un mot de plus à l’issue de sa déclaration amère et déçue du 21 avril, Lionel Jospin n’a pas donné de consigne de vote. Durant l’entre-deux-tours, la presse s’interroge : alors que le PS, par la voix de François Hollande, appelle unanimement à faire barrage à Jean-Marie Le Pen, le candidat socialiste, lui, reste silencieux.

Sa seule prise de position concerne les législatives :

« J’invite les socialistes et la gauche à se mobiliser et à se rassembler dès maintenant pour les élections législatives afin de préparer l’avenir »

Ce n’est qu’au bout de cinq jours, soit le 26 avril, que Lionel Jospin s’exprime enfin, à travers un communiqué. Mais là encore, pas d’appel clair à voter pour Jacques Chirac, seulement une demande aux électeurs d'« exprimer par leur vote leur refus de l'extrême droite ».

« Le grand sursaut » : victoire écrasante de Jacques Chirac

6 mai 2002.

Au-delà de la victoire, l’enjeu du second tour se joue sur les scores : de combien de point Jacques Chirac battra-t-il Jean-Marie Le Pen ? Le soir du 5 mai, la victoire du candidat RPR est sans appel : le voilà réélu président par 82,21 % des voix. Mais pour cinq ans seulement, les Français ayant approuvé en 2000 par référendum le passage du septennat au quinquennat.

6 mai 2002.

Un soulagement amer pour une partie de l’électorat, qui a dû se résigner à soutenir un candidat par dépit, mais un résultat final qui marque très clairement le refus du pays d’une politique d’extrême droite. Pour quelques années encore…

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Présidentielle 2002 : 1er tour

Emission, en direct, de la soirée du 1er tour de l'élection présidentielle de 2002. David PUJADAS donne les chiffres de l'abstention, un record : 28,5%. Tour d'horizon des quartiers généraux des candidats, en province et du bureau de vote du Centre André Malraux où Matthias HILLION interviewe une votante retardataire. Infographie de la mosaique d'où sortent les deux finalistes de l'élection : Jacques CHIRAC avec 20% et Jean Marie LEPEN avec 17% des voix (les chiffres seront affinés le long de la soirée). Pierre GIACOMETTI analyse ces résultats et Gérard LECLERC explique "le coup de tonnerre" politique qu'ils représentent, il analyse ensuite les chiffres des autres candidats. Le débat, animé par Olivier MAZEROLLE s'engage entre les différents hommes et femmes politiques, soutiens des candidats et les candidats eux même qui vont se succéder tout au long de la soirée, que ce soit en plateau ou en duplex. Il sera entrecoupé par les déclarations officielles des candidats, les duplex avec les journalistes présents dans les différents quartiers généraux, des micros trottoirs, les mairies de régions, les manifestations liées aux résultats, les analyses politiques de Gérard LECLERC, celles des chiffres d'estimations et de sondages par Pierre GIACOMETTI. Les grands thèmes en seront la montée en puissance de l'extrême droite et la chute de la Gauche, principale surprise de ce premier tour, la réaction de chacun, les enjeux, les consignes de vote pour le second tour et l'abord des législatives.

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11 Nov. 2002

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President Putin: Ladies and gentlemen, we have just concluded our meeting with the Secretary General of the North Atlantic Alliance, George Robertson, and we have discussed the most important issues of NATO-Russia relations. We believe that the potential established in Rome within the NATO-Russia Council is beginning to be implemented. That body conducts joint work to find responses to a broad range of threats to both global and regional security and, first and foremost, to the threat of international terrorism.

The recent tragic events in Moscow have become yet another tragic confirmation of the need for the world community to join efforts in combating this evil. In this connection, let me express our appreciation to Lord Robertson, Secretary General of NATO, for the support to the people and leadership of Russia given by him during those difficult days. That solidarity clearly demonstrated that the “20” is exactly the type of instrument that is in a position to combine the political and real resources of Russia and NATO, with a view to strengthening peace and stability and to provide reliable protection to our citizens, protection against the threats of international terrorists. Lord Robertson telephoned me exactly on the day when I met with members of our special forces units; we are now working to prepare a conference to take place in Moscow in December on the subject of the role of the military in the fight against terrorism and Lord Robertson plans to take part in that conference. And, of course, in light of the upcoming decisions to be taken at the Prague Summit of NATO on the expansion of the Alliance, we also discussed these issues.

We hope, and this is something that we discussed also today, that no decisions or steps to be taken will undermine the stability and security of the common European space, or damage or prejudice the national security interests of Russia. Today, I told the Secretary General that we do appreciate the existing cooperation and declarations that are being issued, but military organisations take their own view of this situation and they make assessments of the possible deployment of forces to the territory that is affected by enlargement. We hope that mutual military restraint and mutual confidence will serve as a basis for the NATO-Russia relationship.

Secretary General: Ladies and gentlemen, this has been a good and useful meeting that I have had with President Putin. I very much appreciate the fact that the President was able to spend some time discussing NATO-Russia matters in what has been a very crowded and important day. I think this underlines the importance that both of us put on the improvement in NATO- Russia relations and I would pay a tribute to President Putin for the energy he has put into that relationship.

As the President has said, we discussed the forthcoming meetings in Prague, including the NATO Summit that will take place there. The President has confirmed that Foreign Minister Igor Ivanov will attend for the separate NATO-Russia Council meeting that we will have at Foreign Ministers level in the margins at Prague. And Foreign Minister Ivanov will have to get up very early in the morning since that is when we will be having this NATO-Russia Council meeting. Foreign Minister Ivanov will also take the Russian chair at the Euro Atlantic Partnership Council, which brings together 46 Heads of Government and Heads of State.

I have briefed the President on the different elements of the NATO Summit, which will take place next Thursday morning and the agenda of enlargement of new relations including relations with Russia and improved capabilities to deal with the new threats facing us in the world today. I underlined my strong conviction that the outcome of Prague will benefit all countries including Russia. None of our decisions in Prague will in any way be contrary to any of Russia’s vital security interests. In my capacity as the Chairman of the NATO-Russia Council, I also briefed the President on the work of the Council and on its extremely good collective record. All of the members of the Council can take pride that we have moved substantively to convert the promises and the pledges made at the historic Rome Summit into decisions and activities since then.

We are addressing issues of concern to everybody on all sides of the 20-strong Council. From cooperation in the Balkans through theatre missile defence, search and rescue at sea and sharing experiences on defence reform, that is a very long and serious catalogue of achievement we have to show. As the President said, terrorism was another subject we spoke about, including the recent horrifying events in Moscow. I reiterated NATO’s support, when Russia can count on NATO in its entirely legitimate efforts to stem the tide of terrorist violence on its territory. On the 9th December NATO and Russia will be organising the second seminar on miltary aspects of countering terrorism. I am looking forward both to that conference and the solid work that will be involved there on this very relevant and urgent issue, as well as meeting the President when I’m in his home city.

Spokesman: Ladies and gentlemen, we have four questions scheduled to be asked and I ask you to please use the microphone.

RIA-Novosti news agency: One of the questions is to President Putin. It concerns the following: after the establishment of the 20 and the development of a new relationship between Russia and NATO, is there a possibility for Russia becoming a member of the North Atlantic Alliance? A question addressed to Secretary General: should the United States launch an attack or war on Iraq? What would the NATO position be, would the Alliance wait for a Security Council decision or would it follow in the wake of Washington’s policy on the matter?

President Putin: As regards full-fledged or full-scale participation of Russia in NATO, we have never framed the question in that way, we have never raised that matter in that way. At the same time, let me point out that we are satisfied with the way our joint work within the 20 is proceeding. The Secretary General has pointed out the main areas of our development and cooperation, which include our joint efforts to combat terrorism, our joint work on theatre defences, our search and rescue at sea operations, mine clearance efforts, joint cooperation in that area and peacekeeping operations.

Never before have we raised the question of our full-fledged participation in NATO. Nor do we raise that matter today. Should our relationship, should our cooperation continue to develop as it is developing now, and if NATO as an Alliance, as an organisation, continues to transform, to implement its internal reforms, something that we have heard many times the desire to do, and if that cooperation would be in line, would correspond to the national security interests of the Russian Federation, and if we see that the organisation can serve as a tool that could resolve our common problems and help to promote our cooperation, then of course our forms of participation could change and we could consider a broader involvement, a broader participation in that work.

Secretary General: On the question you posed to me, can I point out that the matter of dealing with Iraq lies with the United Nations. On Friday, the United Nations Security Council unanimously called on the Iraqi regime to comply with previous resolutions and to embark on a process of disarmament. I’ve no doubt that the countries meeting in Prague next week will warmly welcome that unanimous call. If Iraq is going to comply with the instruction of the United Nations and of the international community then there need be no question about military action. I make the point that NATO is made up at the moment of 19 sovereign countries, all of whom have got to agree to any action that is taken by the Alliance.

ARD: I have a question for the Secretary General: how far does NATO support Russian politics in Chechnya?

Secretary General: NATO is always very clear that Russia has a right to deal with breaches of law and order on its own sovereign territory and the desperate and criminal tactics used by the hostage takers in Moscow a few weeks ago underlines the seriousness of the situation faced by Russia. It is also becoming increasingly clear that there are international terrorist elements involved in the insurrection in Chechnya. NATO and the individual nations of NATO who have got substantial experience of terrorism have always said that a long-term solution to the problems such as the problems in Chechnya, need a political as well as a military solution.

President Putin: With your permission, I would like to add a few comments. Of course I informed the Secretary General of the situation in Chechnya and in no way do we intend to avoid resolving humanitarian issues there. Just yesterday I had a meeting with representatives of the Chechen community, the clerical community of Chechnya, and at that meeting they raised the issue of the need to accelerate the process of political settlement in Chechnya, and they suggested that the process be launched to adopt a constitution of Chechnya as an initial stage in a political settlement. After that, a second stage could take place in that process in the form of an election of a Head of the Republic.

We support this process and that proposal. Let me stress one thing, we will not contribute to the participation, we will not promote participation in that process, of those people who have blood on their hands, blood of our citizens. At the same time, we will not cut off those who some ten years ago were misled by the terrorists and acted in the way that separatists indicated. Of course, the situation there is very complex and there is no simple solution. We will do all we can to strengthen law enforcement bodies, authorities, in the Chechen Republic itself. Yesterday, a major step was taken in that direction.

The Minister of the Interior of Russia signed a document establishing the Ministry of the Interior of the Chechen Republic. As that Ministry gets stronger and develops, the Chechen officers will assume greater responsibility for ensuring law and order in their Republic and for combating bandits and terrorists in their own territory. The more they develop, the more combat-ready those Chechen militia units are, the more effective their operations are, the less will be the involvement of our federal troops there, and first and foremost, this concerns the participation of our military in counter-terrorist operations in Chechnya.

One last point: regrettably I cannot watch all the European broadcasts in all the European languages - I have not been given that talent - but at least I can watch German television broadcasts, and therefore I would like to address you as the representatives of the media, please proceed very carefully, be very careful and try to be as objective as possible in reporting what is actually happening there…

(end of side 1 of tape)

…positive happening in Chechnya that there is no reconstruction under way, no social protection measures are being taken, everything is in ruin and there is no money coming from Moscow. With full responsibility, I state that this is a complete lie. For the first time for many years, people have started to get their pensions, their salaries and social benefits. Many new schools, kindergartens and child-care facilities have been opened, something that did not exist in the Republic for many years, many recent years. It was difficult to imagine just a few years ago that higher education establishments would open their doors in the Chechen Republic and this is a reality now in the city of Groznyy, their institutions and university are open and there is a growing number of young people who try to gain admittance.

Last year, about 7 hundred million euros were allocated for Chechnya. And that includes the development of the energy sector, the payment of salaries, social benefits and many other expenditures. Agriculture is being developed, and for the first time for many years, including Soviet times, a record high harvest has been reaped in the Republic. Of course, much has been ruined there and of course we are not proceeding forwards as fast as we would like to. Of course, we firmly intend to reach our objectives, it is very difficult to achieve, particularly in the conditions where we are still lacking a complete settlement. It makes no sense to build today just to see those buildings destroyed tomorrow.

We also face there a major problem of unemployment, particularly among the young. We are fully aware of those problems, we know of them, but there are some positive changes, positive developments and we are firmly determined to build on those positive developments.

Interfax news agency: First question to Secretary General: could you say that NATO can provide assurances in case of NATO enlargement that Russia’s security will not be affected, and should that be the case, in what form would that take place, when and how? And the second question is addressed to President Putin: in your remarks you took a positive view of the joint NATO-Russia Council. Does that mean that your expectations have been fulfilled and what is your view of the future of this body?

Secretary General: I can give you an assurance now that the decisions taken by the NATO Summit next Thursday morning will not be against Russia’s essential security interests, indeed the contrary: I believe they will be to the advantage of all countries in Europe. As you know, there is an agreement already between Russia and NATO called the Founding Act, of the year 1997, and it has within it a number of direct assurances that were given at that time and this agreement was reconfirmed by the 20 Heads of State and Government meeting in Rome at the NATO-Russia Summit in May.

President Putin: As regards the future of the NATO-Russia Council, I think that in answering the first question I have already explained our vision of future cooperation between Russia and NATO. We believe that we have found a good tool to meet our mutual concerns and to work together and we are quite satisfied with the way we work in the Council. It’s gaining momentum and we hope that the agreement that we have reached before this point will be implemented and we will be looking for new areas of cooperation. Gentlemen, thank you for your participation, goodbye.

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Le 1er tour de l'élection présidentielle malgache aura-t-il lieu ?

Une véritable marée blanche pour dire non à une élection entachée d'irrégularités. Dans el cortège des hommes et des femmes annoncent déjà qu'ils n'iront pas voter.

Tous accusent la CENI, la commission électorale nationale indépendante et la HCC, la haute cour constitutionnelle d'être partiales. Toutes les décisions prises sont en faveur du président sortant Andry Rajoelina, candidat à sa propre succession.

Dans le collectif des 10 candidats, on retrouve deux anciens présidents, Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina. Ils n'iront pas voter ce jeudi, et ils appellent toute la population malgache à boycotter le scrutin. Un scrutin sous fond de tensions. Le 1er tour doit se tenir jeudi 16 novembre.

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Madagascar : l’opposition organise une manifestation

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