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Apollinaire’s Calligrammes (1918)
Calligrammes; poèmes de la paix et da la guerre, 1913-1916, by Guillaume Apollinaire; 1918; Paris.
A book of poetry by French writer Guillaume Apollinaire, noted for its use of "caligrams" in which typeface and arrangement of words on the page add to the meaning of the compositions. In this way, the collection can be seen as a contribution to the tradition of concrete or visual poetry. Considered as the forefather of Surrealism, Apollinaire described his work as follows:
The Calligrammes are an idealisation of free verse poetry and typographical precision in an era when typography is reaching a brilliant end to its career, at the dawn of the new means of reproduction that are the cinema and the phonograph. (Guillaume Apollinaire, in a letter to André Billy)
Subtitled "Poems of Peace and War 1913-1916", many of the poems deal with Apollinaire's wartime experience as both an artilleryman and infantry officer. He was badly hurt in 1916 with a shrapnel wound to his temple and it was during his recovery that he coined the word "sur-realism" in the programme notes for Jean Cocteau's and Erik Satie's ballet Parade . Although he made an eventual recovery the injury weakened him and Apollinaire became one of the many victims of the 1918 Spanish Flu pandemic. Published the year of his death, Calligrammes remains one of the most influential books of the twentieth century.
- Art, Design & Picturebooks
- Non-fiction
- 20th Century
Indexed under…
- Writing to make pictures
Oct 27, 2015
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En route vers la découverte de Paris !
La Tour Eiffel -Apollinaire- Calligramme
Nous sommes en 1918, avec ce calligramme Guillaume Apollinaire présente la Tour Eiffel comme un symbole de la force de la France devant les allemands.
Calligrammes , sous-titré Poèmes de la paix et de la guerre 1913-1916 , recueil de poésie de Guillaume Apollinaire publié le 15 avril 1918 aux éditions Mercure de France, et contenant de nombreux calligrammes.
Un calligramme est un texte généralement poétique dont la disposition forme un dessin en rapport étroit avec le sujet du poème. Comme un tableau, il se contemple : il se saisit en un seul regard, dans un premier temps ; il ne doit pas être lu mais observé .
Quand l’Allemagne a envahi Paris, Hitler se fit photographier devant la tour Eiffel. Cette photo est symbolique de la puissance allemande sur l’Europe en 1940.
La tour Eiffel est aussi le symbole de la libération de Paris:
Le 25 août 1944, après avoir fait confectionner un drapeau tricolore au moyen de six draps, teintés et cousus par les épouses des sous-officiers de la caserne Dupleix, le capitaine Sarniguet met sur pied un détachement du régiment de sapeurs-pompiers de Paris, composé de cinq hommes (les sergents Henri Duriaux et Pierre Noël, le caporal Charles Rouard et le sapeur Marcel Conversy) pour hisser le drapeau au sommet de la Tour Eiffel. A 11H00, le « commando » quitte la caserne. Arrivés au pied de la Tour, les sapeurs-pompiers entament l’ascension des escaliers sous les tirs des Allemands barricadés à l’Ecole militaire. Arrivés sur la troisième plate-forme, le capitaine Sarniguet commande : « Envoyez les couleurs ! » C’est le sergent Duriaux qui tire sur la drisse, afin de monter le drapeau en haut du mât.
Il est 12H50 lorsque les trois couleurs flottent à nouveau sur la capitale.
Quelques calligrammes présents dans le recueil de 1918.
15 réflexions sur « La Tour Eiffel -Apollinaire- Calligramme »
J’aime tous ces calligrammes sauf la tour Eiffel.
Les goûts et les couleurs ….. ce n’est pas mon préféré, c’est surtout pour le symbole que représente la tour.
Tous les calligrammes sont magnifiques, bravo.
Très intéressant, merci! Est-ce que le chat est d’Apollinaire? Je ne le trouve pas dans le livre. Merci de m’aider. Antonella
Le Chat Guillaume Apollinaire Je souhaite dans ma maison : Une femme ayant sa raison, Un chat passant parmi les livres, Des amis en toute saison Sans lesquels je ne peux pas vivre.
Guillaume Apollinaire, Le Bestiaire, ou Cortège d’Orphée, 1911
Merci, je connaissais le poème mais pas le calligramme en forme de chat.
merci à vous ! gérard
j’apprécie tous les calligrammes et je me suis mis à écrire des poemes et à mettre certains en calligramme pour imiter Guillaume Apollinaire.
j’espère que vous nous en ferez profiter !
bonjour j’adore tous les calligrammes mais vous savez quelle message Apollinaire voulait faire passer avec so calligramme de la tour eiffeil
on est impatient de connaître votre interprétation !
Donc c’est quoi le message ?
La tour effel en caligrame de guillaume date de quand svp
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Salut monde
From the art and popular culture encyclopedia.
" Salut monde " [1] [2] (English: " Hello World ") is a calligram by Guillaume Apollinaire . Its form evokes the form of the Eiffel Tower .
The full text of the poem reads "Salut monde dont je suis la langue éloquente que sa bouche Ô Paris tire et tirera toujours aux allemands". It translates as "Hello world, of which I am the eloquent tongue which your mouth, O Paris, will forever stick out at the Germans."
The poem is published in Calligrammes [3] .
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Location: Paris, France
GPS : 48° 51' 30.13'' North / 2° 17' 40.13'' East
Description
Its dimensions
- Gustave Eiffel
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The Eiffel tower in literature
Initial criticism.
The Eiffel Tower has often been taken as a subject in literature, both French and foreign, but it was mainly during construction that they were the most numerous. It must be said that the critics of this tower were numerous, artists being among the first to fight against. They saw in the Eiffel Tower a huge pylon spoiling the view of Parisians, while the sponsors of the tower saw the brilliant success of the French genius. The two points of view were, at the end of the 19th century, not very compatible, so these artists did not hesitate to criticize the Eiffel Tower through their works. With regard to poetry, it was François Copee who was one of the first to publish a poem against the tower. Raoul Bonnery immediately replied as defender of the tower, then other great names in the literature engaged for or against the tower. But this period lasted barely more than the time necessary for its construction, in 1889, because soon after the population accepted the monument which was little by little regarded as an element of the Parisian inheritance. Artists no longer had to criticize him.
Several poems or various texts were written and published in the press, you have some examples on the page devoted to the Reticence of the artists towards the tower Eiffel.
Period of derision
The period of derision corresponds to a short period after the construction of the tower during which the satirical artists criticized this monument for the amusement of the public. It follows the period of initial criticism. These humorists or caricaturists have also allowed a better acceptance of its presence by turning it into ridicule.
One of the best known is Alphonse Allais. The latter released a small piece called "Use of the Eiffel Tower in 1900" in which he highlights his recurring hero, the "Captain Cap", who has an absurd conversation about the use of the tower. This text was published in 1897 in the magazine "Le bec dans l'eau".
1897 : "Utilisation de la tour Eiffel en 1900", by Alphonse Allais
Au risque de faire beaucoup de chagrin à Maurice Barrès, les pouvoirs publics semblent disposés à exécuter une Exposition universelle en l’an 1900. Je n’apprendrai rien à personne en ajoutant que ces magnifiques joutes de l’industrie internationale tiendront leurs assises dans les quartiers du Champ de Mars, du Trocadéro et des Champs-Élysées. On ira même jusqu’à démolir — pleurez, mes yeux ! — cette merveille de grâce et d’aménagement qui s’appelle le Palais de l’Industrie.
La question de la suppression de la Tour Eiffel fut un instant agitée en haut lieu. (Peut-être même, ce haut lieu n’était-il autre que la propre troisième plate-forme de ladite tour.)
On discuta longtemps, paraît-il. Finalement, sur la réflexion d’un judicieux esprit que, le conseil de la Légion d’honneur ayant laissé sa rosette à M. Eiffel, on pouvait bien conserver sa tour, on décida de ne point déboulonner encore le métallique édifice.
Apprenant cette résolution, mon ami le Captain Cap sourit dans ses longues moustaches, vida d’un trait le gobelet qui se trouvait à sa portée et dit :
— J’ai une idée !
— Le contraire m’eût étonné, Cap !
— Une idée pour rendre utile cette stupide tour qui fut, en 1889, une utile démonstration industrielle, mais qui est devenue si parfaitement oiseuse.
— Et puis, on l’a assez vue, la tour Eiffel !
— On l’a trop vue !… Conservons-la, soit, mais donnons-lui un autre aspect.
— Si on la renversait la tête en bas, les pieds en l’air ?
— C’est précisément à quoi j’ai pensé. Mais mon idée ne s’arrête pas là.
— Votre idée, Cap, ne saurait point s’arrêter ! Comme le temps, comme l’espace, elle ne connaît point de bornes !
— Merci, mon garçon !… Donc, nous renversons la tour Eiffel et nous la plantons la tête en bas, les pattes en l’air. Puis, nous l’enveloppons d’une couche de magnifique, décorative et parfaitement imperméable céramique.
— Bravo, Cap !… Et puis ?
— Et puis, quand j’ai obtenu un ensemble parfaitement étanche, j’établis des robinets dans le bas et je la remplis d’eau.
— D’eau, Captain ? quelle horreur !
— Oui, d’eau… Bien entendu, avant cette opération, j’ai débarrassé la tour des constructions en bois, et en général de toutes les matières organiques qui corrompraient mon eau. Devinez-vous, maintenant ?
— Je devine ou je crois deviner que vous exposerez à l’admiration des foules un somptueux gobelet quadrangulaire de 300 mètres de haut.
— Un gobelet rempli de quoi ?
— Un gobelet rempli d’eau.
— D’eau… comment ?
— Je comprends !… D’eau ferrugineuse. Ah ! Cap, vous êtes génial !
— Oui, d’eau ferrugineuse et gratuite à la disposition de nos contemporains anémiés. Au bout de quelques années, toute cette masse de fer, dissoute peu à peu dans l’eau des pluies, aura passé dans l’organisme des Parisiens, leur communiquant vigueur et santé…
— Si, au lieu d’eau, nous mettions du gin, Cap, du bon vieux gin ?
Le Captain me répondit sévèrement :
— Le goût du gin ne va pas avec le goût du fer.
Period of acceptance
Une fois la tour terminée les artistes furent moins enclin à critiquer la tour. il faut dire qu'elle prouvera son utilité dans les années suivantes, et du coup elle commence à être accepté par la population.
In 1912 it is found in a poem by Guillaume Apollinaire, "Zone", which was published in 1913 in the collection "Alcools". This collection was a redesign of a first work, "Eau de vie", in which this poem did not appear. It was added in very last. This poem is quite special because the worms are grouped in an incoherent way, and they do not necessarily rhyme. (They say they are assonanced). It should be noted also the absence of punctuation. This poem is therefore quite singular in the work of Appolinaire.
1912: "Zone", by Guillaume Apollinaire
À la fin tu es las de ce monde ancien
Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine
Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes
La religion seule est restée toute neuve la religion
Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation
Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme
L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X
Et toi que les fenêtres observent la honte te retient
D'entrer dans une église et de t'y confesser ce matin
Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut
Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux
Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d'aventures policières
Portraits des grands hommes et mille titres divers
J'ai vu ce matin une jolie rue dont j'ai oublié le nom
Neuve et propre du soleil elle était le clairon
Les directeurs les ouvriers et les belles sténo-dactylographes
Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent
Le matin par trois fois la sirène y gémit
Une cloche rageuse y aboie vers midi
Les inscriptions des enseignes et des murailles
Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent
J'aime la grâce de cette rue industrielle
Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l'avenue des Ternes
Another example of a poem of this period, still in 1913, we have Blaise Cendrars who writes a new poem on the Eiffel Tower. Blaise Cendrars (1887-1961) was a mutilated poet of war, a great traveler. His debut was marked by "The Little Jeanne of France" (1913), then he ventured to write prose. Here is the text of his poem "Tour" which, as the name suggests, is to the glory of the Eiffel Tower.
1913 : "Tour", by Blaise Cendrars
Castellamare
Je dînais d'une orange à l'ombre d'un oranger
Quand, tout à coup...
Ce n'était pas l'éruption du Vésuve
Ce n'était pas le nuage de sauterelles, une des dix plaies d'Egype
Ce n'était pas les cris ressuscités des mastodontes géants
Ce n'était pas la trompette annoncée
Ni la grenouille de Pierre Brisset
Quand, tout à coup,
Rebondissements
Etincelle des horizons simultanés
O Tout Eiffel !
Je ne t'ai pas chaussée d'or
Je ne t'ai pas fait danser sur les dalles de cristal
Je ne t'ai pas vouée au Python comme une vierge de Carthage
Je ne t'ai pas revêtue du péplum de la Grèce
Je ne t'ai jamais fait divaguer dans l'enceinte des menhirs
Je ne t'ai pas nommée Tige de David ni Bois de la Croix
Lignum Crucis
O Tour Eiffel
Feu d'artifice géant de l'Exposition Universelle !
Sur le Gange
Parmi les toupies onanistes des temples hindous
Et les cris colorés des multitudes de l'Orient
Tu te penches, grâcieux palmier !
C'est toi qui à l'époque légendaire du peuple hébreu
Confondis la langue des hommes
Et quelque mille ans plus tard, c'est toi qui retombais en langues de feu
Sur les Apôtres rassemblés dans ton église
En pleine mer tu es un mât
Et au Pôle Nord
Tu resplendis avec toute la magnificence de l'aurore boréale de ta télégraphie sans fil
Les lianes s'enchevêtrent aux eucalyptus
Et tu flottes, vieux tronc, sur le Mississipi
Ta gueule s'ouvre
Et un caïman saisit la cuisse d'un nègre
En Europe tu es comme un gibet
(je voudrais être la tour, pendre à la Tour Eiffel !)
Et quand le soleil se couche derrière toi
La tête de Bonnot roule sous la guillotine
Au coeur de l'Afrique c'est toi qui cours
En Australie tu as toujours été tabou
Tu es la gaffe que la capitaine Cook employait pour diriger son bateau d'aventuriers
O sonde déleste !
Pour le simultané, Delaunay à qui je dédie ce poème,
Tu es le pinceau qu'il trempe dans la lumière
Gong tam-tam sanzibar, bête de la jungle rayon-X, express bistouri symphonie
Dieu antique
Bête moderne
Spectre solaire
Sujet de mon poème
Tour du monde
Tour en mouvement
Vicente García-Huidobro Fernández, commonly known as Vicente Huidobro, is a surrealist Chilean poet of the first half of the 20th century. A prolific poet, he is also the author of numerous books. At the beginning of the 20th century he traveled to Paris with his family and settled there temporarily. He wrote for the first time a poem in French in August 1917, it is about "Eiffel Tower", a poem which makes his glory there. It was in the magazine "Nord-Sud" (Revue N ° 6), a magazine created by Pierre Reverdy much read in Barcelona where the Catalans of the left are in solidarity with the fight of the French engaged in the war. This poem will be included in a collection the following year, published in Madrid.
1917 : "Tour Eiffel", by Vicente Huidobro
Guitare du ciel
Ta télégraphie sans fil
Attire les mots
Comme un rosier les abeilles
Pendant la nuit
La Seine ne coule plus
Télescope ou clairon
Tour Eiffel
Et c'est une ruche de mots
Ou un encrier de nuit
Au fond de l'aube
Une araignée aux pattes de fil de fer
Faisait sa toile avec des nuages
Do ré mi fa sol si do
Nous sommes en haut
Un oiseau chante C'est le vent
Dans les antennes De l'Europe
Télégraphiques Le vent électrique
Les chapeaux s'envolent
Ils ont des ailes mais ne chantent pas
Fille de France
Qu'est-ce que tu vois là-haut ?
La Seine dort
Sous la bouche des ponts
Je vois tourner la Terre
Et je sonne mon clairon
Vers toutes les mers
Sur le chemin
De ton parfum
Toutes les abeilles et les paroles s'en vont
Sur les quatre horizons
Qui n'a pas entendu cette chanson?
Je suis la reine des aubes des Pôles
Je suis la rose des vents qui se fane tous les automnes
Et toute pleine de neige
Je meurs de la mort de cette rose
Dans ma tête un oiseau chante toute l'année
Et c'est comme ça qu'un jour la terre m'a parlé
Volière du monde
Chante, chante
Souvenirs de Paris
Le géant tendu au milieu du vide
Est l'affiche de France
Le jour de la victoire
Tu la raconteras aux étoiles
In 1919 Jean Cocteau wrote a short poem, the "Chant du paveur", in which he evokes the Eiffel Tower. It is especially the fame of the artist that is the strength of the text, very short, although we must admit that it is rather well shot.
1919: "The voice of the paver", Jean Cocteau
Autour du cou charmant Eiffel
la belle girafe en dentelle
rendez-vous de pigeons voyageurs inconnus
et laisse en bas l'azur éloquent choir
au bord de l'eau...
Guillaume Appolinaire used to write calligrams. A calligram is a poem whose graphic format forms a pattern, usually in relation to the object of the text, but it can happen that the form generates a feeling that opposes the text. The origin of the word is the contraction of "calligraphy" and "ideogram". He is, for Apollinaire, a "writing in beauty".
Calligramme by Guillaume Appolinaire
Calligramme by Guillaume Appolinaire on the Eiffel tower.
"Eiffel tower", by Guillaume Appolinaire
Salut monde dont
Je suis la langue
Éloquente que ta
Bouche o Paris
Tire et tirera
Aux allemands
In 1924 Jean Giraudoux publishes "Prayer on the Eiffel Tower", a text written and published in booklet at Emile Paul, then inserted in chapter VI of "Juliette in the land of men". he praises the tower in a rather strong way. Nowadays this text is very dated, but we feel its strength, precisely.
1924: "Juliette in the land of men", by Jean Giraudoux (Excerpt)
Le moindre vent me dirige. Au lieu de remonter la Seine j’ai suivi son courant. Des patrouilles escortaient ce poète qui allait au travail - et voici la Tour Eiffel ! Mon Dieu, quelle confiance il possédait en la gravitation universelle, son ingénieur ! Sainte-Vierge, si un quart de seconde l’hypothèse de la loi de la pesanteur était controuvée, quel magnifique décombre ! Voilà ce qu’on élève avec des hypothèses. Voilà réalisée en fer la corde que lance au ciel le fakir et à laquelle il invite ses amis à grimper… J’ai connu Eiffel, je grimpe…
Mon Dieu, qu'elle est belle, vue de la cage du départ, avec sa large baguette cousue jusqu'au deuxième, comme à une superbe chaussette !
Mais elle n'est pas un édifice, elle est une voiture, un navire. Elle est vieille et réparée comme un bateau de son âge, de mon âge aussi, car je suis né le mois où elle sortit de terre. Elle a l'âge où l'on aime sentir grimper sur soi des enfants et des Américaines. Elle a l'âge où le cœur aime se munir de T.S.F. et de concerts à son sommet. Tout ce que j'aime dans les transatlantiques je l'y retrouve. Des parfums incompréhensibles, déposés dans un losange d'acier par un seul passant, et aussi fixes dans leur altitude qu'un cercueil dans la mer tenu par son boulet ; mais surtout des noms de Syriens, de Colombiens, d'Australiens, gravés non sur les bastingages mais sur toutes les vitres, car la matière la plus sensible de cette tour et la plus malléable est le verre. Pas un visiteur étranger qui ne soit monté là avec un diamant... On nous change à chaque instant d'ascenseur pour dérouter je ne sais quelle poursuite, et certains voyageurs, débarrassés de leurs noms et prénoms dès le second étage, errent au troisième les yeux vagues, à la recherche d'un pseudonyme ou d'un parrain idéal.
On donne un quart d'heure d'arrêt sur cette plate-forme. Mais, pour ces quinze minutes d'isolement, Eiffel assembla tout ce qui suffit pour onze mois aux passagers du bateau qui fait le tour du monde, dix jeux de tonneau, dix oracles automatiques, des oiseaux mécaniques par douzaines, et le coiffeur.
Chaque exposition a laissé si haut son alluvion, un peu d'alluvion universelle.
Celle de 1889, des appareils stéréoscopes où l'on voit les négresses de chaque peuplade du Congo écarter les yeux et les seins devant un spectacle prodigieux qui ne peut être, tant leurs surprises sont semblables, que l'aspect du photographe. Celle de 1900 des mots russes. Moscou, Cronstadt sont montées elles aussi graver leur nom...
Mais que le musée Galliera est beau d'ici !
Comme ces disputes que mènent en bas Notre-Dame et le Sacré-Cœur, le Panthéon et la gare de Lyon, on voit d'ici qu'elles sont truquées pour amuser un peu les hommes et qu'il n'y a, au contraire, entre tous ces édifices qu'accord et que consentement. Désaxés aujourd'hui par un aimant qui est sans doute l'amitié, c'est tout juste si le pont Alexandra et le pont de la Concorde ne se rapprochent et ne s‘accolent pas. Comme d'ici les lois de l'univers reprennent leur valeur! Comme les savants ont tort, qui disent l'humanité vouée à la mort, un sexe peu à peu prédominant, et comme au contraire ils apparaissent distribués dans les rues, les voitures et aux fenêtres en nombre égal, ces hommes et ces femmes, qui, la journée finie, se retirent pour engendrer et concevoir, grâce à un stratagème.
Que l'on travaille en ce premier mai sur ce faîte ! Un radio envoie vers quatre continents, à travers moi, les nouvelles de Paris. Sur une carte je vois délimité son domaine, si net que par le bottin étranger je peux connaître le nom du dernier épicier brésilien, du dernier rentier de Samarkand effleuré par ses ondes. Tout un orchestre joue aussi pour l'univers, satisfait du seul applaudissement du gardien. Seuls les hommes de lettres ici sont sans voix. Bénie soit l'institutrice qui, lorsque j'eus cinq ans, me montrant le plus beau livre d'images et me bâillonnant hermétiquement de sa main, m'apprit à penser sans avoir à pousser des cris, en deux leçons d'une heure "
The Eiffel tower
The Eiffel Tower, preface by Le Corbusier
Le Corbusier is a big name in world architecture. An indefatigable French globe-trotter, he imagined a large number of buildings from the 1950s to 1980s. One of these most famous works and the Cité Le Corbusier, in Marseille, which had been designed to look more like a village. . The corridors serving the apartments are very large so as to mimic the streets, shops on the ground floor allowed the social link while ensuring the supply of the inhabitants. The idea of making such buildings can only be born in a brain turned to art. Having the opinion of Le Corbusier on the Eiffel Tower is interesting.
This is what happened in 1955 in a book soberly titled "The Eiffel Tower", a book written by Charles Cordat and published by Editions de Minuit. It was a collection of drawings and photographs of the monument. The editor asked Le Corbusier for a preface, which is given below in extenso
1955: "The Eiffel Tower", by Charles Cordat, preface by Le Corbusier
Les Editions de Minuit me demandent une préface pour "La tour Eiffel". Les premières lignes du livre m'ont ravi : Les mots, les situations évoquées, trouvaient en mon coeur une résonnance. J'en ai prononcé de tels, j'en ai vécu de telles; et le fait indéniable est qu'il faut, pour parler de la tour, faire appel aux vocables de la sensibilité. Ainsi qu'aux notions de courage et d'intrépidité. Dans cette affaire de Tour, il est question d'homme et d'affectivité.
...Paris au centre du bassin qui porte son nom...
...L'un des paysages les plus harmonieux du monde...
...Le touriste, le flâneur,le passant contemplent la ville dont la magie...
...Chaque jour nait un nouveau rêve et Paris s'augmente d'un nouveau joyau...
...Chaque reflux... lui laisse... un monument de plus où sa gloire flambe quelque temps, le temps d'un nouveau prodige, qui devien familier. Après avoir été du goût du jour, chaque édifice s'accord aux nuances d'un ciel... jamais en défaut...
...L'histoire parait avoir une prédilection pour cette ville enfiévrée, rieuse; elle aime à y ajouter les témoignages de son humeur aux créations du génie des hommes...
...Un nouvel âge commançait... Il exigea son symbole, la Tour, monument de l'industrie humaine, de l'audace et de l'efficacité française, devenu le symbole de Paris...
Cette porte fut refermée violemment par les architectes eux-mêmes. Eiffel ? Un ingénieur ? La Tour ? Calculée (en partie) d'après "Les fibres de plus grande résistance" découvertes un jour par un étudiant dans un fémur scié en long et passé de mains en mains au cours d'une leçon d'anatomie (Koechlin). Sa hauteur, sa ligne, son allure ? Sainte horreur proclamée pathétiquement, solennellement et pompeusement dans la "pétition des Artistes", réclamant du ministre la fermeture du chantier !
Artiste et ingénieurs ? Quel hiatus, quelle incompatibilité ! On ne savait pas que les temps viendraient, où artiste, ingénieur, architecte seraient (seront) réunifiés dans la caste des "Batisseurs".
Art : "Application des connaissances à la réalisation d'une conception" (Dictionnaire)
Ne nous impatientons pas : La page tourne et d'immenses évènements sont proches, d'immenses promesses sont déjà là.
En 1889, la tour Eiffel, fruit d'une intuition, d'une science, d'une foi, - fruit de ce terreau de Paris (Ville du Monde) - était érigée, plantée comme un drapeau.
Mr Eiffel était, j'en suis certain, un doux calculateur, habité par la grandeur et la hauteur (de l'esprit). Il était peiné de n'être pas pris pour un donateur de beauté (ses ponts de Garabit, sur le Danube et sur le Douro). Ses calculs étaient inspirés et conduits par un instinct admirable de la proportion. Son désir était l'élégance : Paris en avait fait un enfant de Paris.
J'ai entendu sa voix, vers 1923 - Au téléphone. Je lui demandais une image du pont de Garabit pour un article de l'Esprit Nouveau intitulé "Pérennité". La tour y serait aussi, et le Colisée , et le Pont du Gard, et la Villa Rotonda. La voix d'Eiffel était douce : Il fut affable, plus que cela, amical. Il était enchanté d'être l'objet de nos admirations juvéniles.
Au cinquantenaire de la Tour, en 1937, le Palais de Chaillot rassembla des textes et des images, les installant dans des vitrines et sur les murs d'une salle dont la grande baie était en prise directe avec la Tour elle-même.
Présents : A travers la fenêtre, la Tour, en face; devant la fenêtre, la vitrine, abritant l'original de la Pétition des Artistes; sur les embrasures de la fenêtre, deux feuilles de dessins au fusain faits au cours d'une séries de conférences à Buenos-Aires en 1929 où Paris apparaissait en divers croquis dans ses oeuvres successives :
- Avec la cité et Notre-Dame et l'abbaye de St Germain des près
- Avec le Pont Neuf et la colonnade du Louvre
- Avec Notre-Dame, les Invalides, la Colonnade du Louvre, le Sacré-Coeur
- Avec la Tour Eiffel, les Invalides, la Colonnades, Notre-Dame, le Sacré-Coeur
- Avec l'Arc de l'étoile, la Tour Eiffel, les Invalides, le Sacré-Coeur, Notre-Dame
Sur le quatrième croquis était écrit en travers du ciel "Ca, c'est Paris !".
Sur le cinquième : "C'est encore Paris !".
Un sixième croquis montrant La tour Eiffel, l'Arc de l'étoile, le Sacré-Coeur, la Colonnade, quatre Gratte-ciel de bureaux ("gratte-ciel cartésien"), les Invalides, Notre-Dame avec cette mention : "Ici, l'Académie dit : Non !".
J'apporte à la tour le témoignage d'un infatigable lélerin à travers le monde. Dans les villes, dans la savane, dans la pampa, dans le désert, sur les Gaths et sur les estuaires, partout et chez les humbles comme chez les autres la Tour est dans le coeur de chacun, signe de Paris aimé, signe aimé de Paris.
Un tel hommage est dû à la valeur d'un homme, d'un lieu et d'une époque.
Cet ouvrage y ajoute une précieuse information.
Raymond Queneau is a novelist and poet of the twentieth century, born in 1903 and died in 1976. He is the author of 17 novels and 13 collections of poems including "Running the Streets", published in 1967. It is in this book that we find "The Skeleton Tower", a short poem on the Eiffel Tower that is compared to a simple skeleton.
1967: "The skeletal tower", by Raymond Queneau
Tour Eiffel d’ossements
Catacombes aériennes
Tibias escaliers
Et à trois cents mètres au-dessus du sol
Le crâne antenne
Qui ne parle que pour l'écoute
In 1975 the publisher Jacques Damase, who unfortunately died in 2014, publishes the book "The Eiffel Tower of Robert Delaunay". This publisher was a lover of art and regularly published books on the different crush he had. He had several books published on the painter Delaunay who was a contemporary of the construction of the Eiffel Tower and who painted it at many times. This poem by Louis Aragon has been published in this book, it is entitled "La tour parle".
1975 : "La tour parle", de Louis Aragon
Vous du Métro
Dans le soir avec mes yeux phosphore orage
C'est moi que les collégiens de leurs mains ivres
Caressent sans savoir pourquoi
Ils lèvent leur front lourd les enfants des péniches
La balle échappe à leurs doigts gourds
Quand le fleuve en passant baigne mes pieds et chante
Voici voici la grande femelle bleue
La dame au corsage de jalousie
Elle est tendre elle est nouvelle
Ses rires sont des incendies
jeunesse de marelle où vas-tu sauter
Vois nos mains traversées d'alcool et de sang bleu
Laisse-nous respirer tes cheveux de métal
Mais accroupi dans mes jupes
Que fait près de moi ce régime de bananes
Paris paysage polaire
Mon corps de lévrier dans le vent chaud
Le sentez-vous comme il est rose
Comme il est blanc comme il est noir
Femmes léchez mes flancs d'où fuit FL FL
Le bulletin météorologique
Messieurs posez vos joues rasées
Contre mes membres adossés aux cieux
Où les oiseaux migrateurs
"The Tower" is a recent book, it was published in January 2016. Written by Jill Jonnes, an American writer, it tells the setbacks of the construction of the Eiffel Tower from 1887 to 1889. It makes us follow the main characters involved in this construction, it describes the atmosphere, the sets, the places where the main actions take place, in short it plunges us into Paris at the end of the 20th century. And in addition, she manages to make the story perfectly captivating in a breathtaking plot where the reader is carried away in the multiplication of problems and their successive resolutions.
It also follows the evolution of the site, the purchase by the town hall of the park between the field of Mars and the Seine until the laying of the tricolor flag on the shaft, the day of the inauguration. "The Tower" is a beautiful modern work that traces the history of the construction of the Eiffel Tower while telling a story of romance.
The Eiffel tower on art
Description of the Eiffel tower
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- Artistic works
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- Ground floor
- intermediate floor
- The 72 scientists
- Copies and replicas
- Watkin's tower
- Elevators Fives-Lille
- The tower in 1900
- Technological context
- Others projects
- Reticences of artists
- Construction
- Commmorative medal
- Renovations
- Rights of reproduction
- Prinery Le figaro
- The tower and expo
- Companies Eiffel
- Biographies
- Maurice Koechlin
- Emile Nouguier
- Stephen Sauvestre
- Jean Compagnon
- Adolphe Salles
- Jean Gobert
- Edouard Lockroy
- Franz Reichelt
- Contract of concession
- Descriptives boards
- Calculation of forces
- Calculation due of weight
- Calculation due to the winds
- Calculation due to weigth of visitors
- Foundations
- Profitability
- Civil engineering
- Opening time
- To see on the tower
- Story of a visit
- Pictures of a visit
- Visitors known
- Weather observations 1889
- Weather observations 1890
- Air resistance
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- Atmospherics absorptions of radiations
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- Effects of climbing
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Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire ( 26 August 1880 – 9 November 1918 ) was a French poet, playwright, short story writer, novelist, and art critic of Polish descent who was hugely influential as a Modernist poet and as a spokesman for the Cubist painters. His original name appears in many forms along the lines of Wilhelm Albert Vladimir Apollinaris Kostrowitzky or Wąż-Kostrowicki .
- 1.1 Alcools (1912)
- 1.2 Calligrammes (1918)
- 2 Uncertain
- 3 Misattributed
- 4 External links
Quotes [ edit ]
- From this new alliance – for until now costume and scenery on one hand, choreography on the other, have been linked only artificially – there has resulted in Parade a kind of sur-réalisme .
- Excelsior , May 11 , 1917 ; translation from Michael Benedikt & George E. Wellwarth (eds.) Modern French Theatre (New York: Dutton, 1964) p. xvii.
- The first usage of the word surrealism in any language.
- Geometry is to the plastic arts what grammar is to the art of the writer.
- Les peintres cubistes (1913), reprinted in Oeuvres en prose complètes (Paris: Gallimard, 1991) vol. 2, p. 11; translation from Lionel Abel (trans.) The Cubist Painters (New York: Wittenborn, 1949) p. 13.
- The poems I am writing at the moment will be much closer to your present way of thinking.I am trying to renew poetic style,but within a classical framework.On the other hand,I don't want to lapse into imitating others. Letter to Picasso 1918
Alcools (1912) [ edit ]
- At last you're tired of this elderly world Shepherdess O Eiffel Tower this morning the bridges are bleating You're fed up living with antiquity
- "Zone", line 1; translation from Donald Revell (trans.) Alcools (Hanover, NH: Wesleyan University Press, 1995) p. 3.
- Under Mirabeau Bridge flows the Seine. Why must I be reminded again Of our love? Doesn't happiness issue from pain? Bring on the night, ring out the hour. The days wear on but I endure.
- "Le Pont Mirabeau" (Mirabeau Bridge), line 1; translation by William Meredith , from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 193.
- And love runs down like this Water, love runs down. How slow life is, How violent hope is.
- "Le Pont Mirabeau" (Mirabeau Bridge), line 13; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 193.
- Nor days nor any time detain. Time past or any love Cannot come again.
- "Le Pont Mirabeau" (Mirabeau Bridge), line 19; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 193.
- O pretty ship, my memory Isn't this far enough to sea, And the sea not fit to drink? Haven't we drifted far and lost From fair dawn to dreary dusk?
- "La Chanson du Mal-Aimé" (Song of the Poorly Loved), line 51; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 95.
- Farewell, false love, I took you for The woman that I lost last year Forever as I think: I loved her but I will not see Her any more in Germany. O Milky Way, sister in whiteness To Canaan's rivers and the bright Bodies of lovers drowned, Can we follow toilsomely Your path to other nebulae?
- "La Chanson du Mal-Aimé" (Song of the Poorly Loved), line 56; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 95.
- I've made a song for the poorly loved And songs for everything I grieved – For unaccompanied slave and shark, For queens who've gone into the dark.
- "La Chanson du Mal-Aimé" (Song of the Poorly Loved), line 91; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 97.
- And for your eyes my life takes poison slowly.
- "Les colchiques" (The Saffrons), line 7; translation from Donald Revell (trans.) Alcools (Hanover, NH: Wesleyan University Press, 1995) p. 35.
- And the single string of the marine trumpets.
- "Chantre" (Singer), in its entirety; translations by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 210.
- One day One day I waited for myself I said to myself Guillaume it's time you came So I could know just who I am I who know others
- "Cortège", line 19; translation from Roger Shattuck (trans.) Selected Writings of Guillaume Apollinaire (New York: New Directions, 1971) p. 75.
- I used to walk by the river An old book under my arm The river is the same as pain It elapses mindlessly And when will the week be over
- "Marie", line 21; translation from Donald Revell (trans.) Alcools (Hanover, NH: Wesleyan University Press, 1995) p. 75.
- I picked this sprig of heather Autumn has died you must remember We shall not see each other ever I'm waiting and you must remember Time's perfume is a sprig of heather
- "L'Adieu" (The Farewell), line 1; translation from Donald Revell (trans.) Alcools (Hanover, NH: Wesleyan University Press, 1995) p. 83.
- We hurry since everything hurries And I shall never not return Memories are all archaic horns Silenced by the wind.
- "Cors de chasse" (Hunting Horns), line 9; translation from Donald Revell (trans.) Alcools (Hanover, NH: Wesleyan University Press, 1995) p. 159.
Calligrammes (1918) [ edit ]
Translations and page-numbers are from Donald Revell (trans.) The Self-Dismembered Man: Selected Later Poems of Guillaume Apollinaire (Hanover, NH: Wesleyan University Press, 2004).
- You see before you a man in his right mind Worldly-wise and with access to death Having tested the sorrow of love and its ecstasies Having sometimes even astonished the professors Good with languages Having travelled a great deal Having seen battle in the Artillery and the Infantry Wounded in the head trepanned under chloroform Having lost my best friends in the butchery As much of antiquity and modernity as can be known I know
- "La jolie rousse" (The Pretty Redhead), line 1; p. 133.
- We mean to explore kindness and its enormous silences.
- "La jolie rousse" (The Pretty Redhead), line 26; p. 135.
- And now comes the summer of violence And my youth is as dead as the springtime O Sun it is the time of fiery Reason
- "La jolie rousse" (The Pretty Redhead), line 31; p. 135.
- O mouths humanity seeks a new language Beyond the reach of grammarians
- "Victoire" (Victory), line 21; p. 125.
Uncertain [ edit ]
- Commonly attributed, but source unknown.
Misattributed [ edit ]
- Christopher Logue 's poem "Come to the Edge" from New Numbers (London: Cape, 1969) pp. 65-66. It was originally written for a poster advertising an Apollinaire exhibition at the ICA in 1961 or 1962, and was titled "Apollinaire Said"; hence it is often misattributed to Apollinaire (Source: Quote…Unquote Newsletter , July 1995, p. 2).
External links [ edit ]
- Apollinaire at French Wikisource
- Poets from France
- Art critics
- 1880 births
- 1918 deaths
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Guillaume Apollinaire, Les Calligrammes: la parole et sa dimension plastique
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Entre jeu et contrainte : pratiques et expériences oulipiennes, Actes du colloque international « Écriture formelle, contrainte, ludique : l’Oulipo et au - delà »29 - 31 octobre 2015, Université de Zadar, Mikšić, Vanda et Le Calvé Ivičević , Évaine (éds), Meandar Media/Université de Zadar, 2016.
Ivan Radeljkovic
On a parfois compris les calligrammes d'Apollinaire comme « ludiques » plutôt que mimétiques, mais qu'est-ce à dire plus précisément ? Profondément engagé dans la révolution esthétique de son temps, Apollinaire cherchait-il par-là à opposer aux règles anciennes de la versification, plutôt qu'une liberté « absolue », une nouvelle forme de contrainte, où l'écriture poétique serait déterminée par les nécessités du dessin ? La valeur esthétique des calligrammes d'Apollinaire ne relèverait pas alors de la beauté des dessins qu'ils forment, mais surtout d'une expérimentation visant rien moins qu'une réinvention fondamentale des moyens de la représentation et de l'écriture au sens large. Title and Abstract: " Apollinaire's calligrammes: a new poetic constraint? "-Apollinaire's poem-drawings were sometimes seen as " ludic " rather than mimetic, but what does that mean precisely? Deeply engaged in the aesthetic revolution of his time, he was perhaps trying to oppose the old rules of versification, not so much by claiming an " absolute " freedom, as with a new form of poetic constraint, in which the poetic writing itself would have to comply with the necessities of the drawing. The aesthetic significance of his calligrammes wouldn't then come from the beauty of the drawings they form, but above all from the experimentation that aims no less than a fundamental reinvention of means of representation, especially that of writing in a broader sense.
Moucherif Abdelhakim, Quêtes littéraires nº 5, 2005 : De l'image à l'imaginaire
Quêtes littéraires , MOUCHERIF Abdelhakim
This article is devoted to Guillaume Apollinaire original poetic experience’s who tried to found a synthetic art combining heterogeneous semiotic systems such as painting and poetry. We propose, then, to study the various complementary relationship, polysemy or counterpoint established between the letters, poetic text and pictorial images.
Dhir Sarangi
En français: À Paris au début du XXème siècle, les jeunes peintres et les poètes fréquentaient le Bateau-Lavoir. L’amitié entre eux, les vicissitudes de leur vie et l’échange des idées par des revues, des catalogues et des ouvrages critiques, leur participation mutuelle à la formulation d’une nouvelle esthétique, sont incontestablement acceptés par des historiens de l’art. Parmi ces artistes figurait aussi un poète et critique d’art qui avait déjà aperçu les amorces d’une nouvelle école de peinture, notamment le cubisme : Guillaume Apollinaire. Grâce à ses écrits et à sa participation au mouvement cubiste, il allait non seulement déterminer le cours de l’histoire de l’art moderne, mais également appliquer des techniques et des principes cubistes à sa poésie. Peut-on attribuer aux Calligrammes des caractères cubistes? Les poèmes de ce recueil, peuvent- ils être également considérés comme des tableaux? Notre article vise une investigation parallèle entre les poèmes du recueil Calligrammes et quelques tableaux cubistes. Le développement historique du cubisme sert de fil conducteur et ses différentes phases fournissent le plan pour notre étude. English: In Paris at the turn of the 20th century, young painters and artists used to frequent a place known as the Bateau-Lavoir. Their mutual friendship, the vicissitudes of their lives, their exchange of ideas by means of catalogues, critical works and their contribution to the formation of a new esthetics are universally accepted by art historians. Among these artists was a French poet and art critic who had already perceived the beginnings of a new school of painting, namely Cubism. Thanks to his writings and active participation in the cubist mouvement, Guillaume Apollinaire would determine the course of modern art. He will also try to apply cubist techniques and theory to his poetry. Can we attribute cubist characteristics to his work Calligrammes? Can his poems be considered as paintings? The present article focusses on the relationship between some of the poems of this work and some cubist paintings.
Clémence Jacquot
Le calligramme […] se sert de cette propriété des lettres de valoir à la fois comme des éléments linéaires qu'on peut disposer dans l'espace et comme des signes qu'on doit dérouler selon la chaîne unique de la substance sonore. Signe, la lettre permet de fixer les mots ; ligne, elle permet de figurer la chose. Ainsi le calligramme prétend-il effacer ludiquement l'une des plus vieilles oppositions de notre civilisation alphabétique : montrer et nommer ; figurer et dire ; reproduire et articuler ; imiter et signifier ; regarder et lire 1. Le calligramme se définit par nature comme un espace de tension. Sa nature double, combinant ligne et signe, déroute, dérange, parce qu'elle rend patentes, le temps d'une lecture, les difficultés et les contradictions du système linguistique occidental. Le calligramme matérialise en effet, de façon plus ou moins aboutie et discutable, le fantasme d'un langage complet, unifié, en somme motivé. C'est ainsi que Foucault le dépeint d'ailleurs dans son article fameux « Ceci n'est pas une pipe » 2 , se hâtant toutefois d'en miner les fondements en pointant d'emblée le caractère peu sérieux, voire « hypocrite » d'une telle tentative de réconciliation du sens et de la figure. Pour Foucault, le calligramme consiste en une redoutable illusion, une chausse-trappe dont les appâts sont les suivants : « compenser l'alphabet » ; « répéter sans le secours de l'alphabet » et « prendre les choses au piège d'une double graphie » 3. La compensation des insuffisances du langage, du « défaut des langues » est très exactement l'objet de l'activité poétique, et ce, depuis les Mots anglais de Mallarmé 4. Le calligramme d'Apollinaire, baptisé à l'origine « idéogramme lyrique », cristallise, par son extravagance et son caractère extrême, les interrogations de son époque sur l'expressivité poétique et le pouvoir de remotivation cratylienne des mots, tout en réveillant l'antique polémique du Cratyle. Or, malgré son apparence simple (simpliste ?), il n'est pas rare que le calligramme joue la duplicité et déjoue les clichés. En quoi l'écriture du calligramme procède-t-elle réellement du cratylisme secondaire défini par Genette ? La remotivation, qui paraît a priori si évidente, fait-elle en vérité l'objet de la démarche calligrammatique ? 1. Les calligrammes, la naissance d'une « modernité cratylienne » ? Il eût été étrange qu'à une époque où l'art populaire par excellence, le cinéma, est un livre d'images, les poètes n'eussent pas essayé de composer des images pour les esprits méditatifs et plus raffinés qui ne se contentent point des imaginations grossières des fabricants de films 5. Toujours désireux d'avoir une longueur d'avance sur ses contemporains, tant dans son oeuvre critique que poétique, Apollinaire bouscule les limites du texte et de l'image et saute le pas dès 1914 avec ses « idéogrammes lyriques », au nom de la surprise et de la nouveauté – les grands ressorts de l'Esprit nouveau – provoquant, non sans jubilation, critiques et
MOUCHERIF Abdelhakim
Notre propos est de montrer que la pratique du collage vise a rompre avec l’esthetique classique preconisant la symetrie, l’harmonie et la specificite generique, en privilegiant l’heterogene, le discontinu, l’inachevement et le metissage expressif et polyvalent de differents codes relevant d’ordres differents, litteraires et picturaux. Il s’agit egalement de voir comment les poemes-collages constituent une pratique subversive de recomposition, de recyclage et de materiaux triviaux et de fragments heteroclites puises dans le reel.
Http Www Theses Fr
Stéphanie DEPOISSE-MARCZAK
Nouvelles tendances de la création calligrammatique, Nicole Biagioli et Elina Absalyamova (dir.), Loxias
Gaëlle Théval
Cet article se propose d’aborder ce que l’on pourrait considérer, dans une certaine mesure, comme une mutation technologique du calligramme : le dactylopoème, mot désignant des poèmes créés à la machine à écrire. Ce genre se développe au cours des années 1960 dans les champs de la poésie concrète et visuelle, avec notamment Henri Chopin et les Garnier. C’est à une utilisation singulière de cette pratique que nous nous attachons, celle qu’en fait Jiří Kolář dans L’Enseigne de Gersaint. Publié en 1965, le recueil empruntant son nom au tableau de Watteau se présente comme un petit musée personnel au sein duquel se croisent une trentaine de portraits de peintres réalisés en dactylogrammes à l’aide des lettres du nom de chacun d’entre eux, Kolář y recréant les caractéristiques du style de chaque artiste. Se rapportant au genre de l’ekphrasis, ces poèmes s’y confrontent de manière toute paradoxale, interrogeant la matérialité de la lettre au regard de l’art moderne.
Similitudini, metafore e allegoria nel De opificio mundi di Filone di Alessandria
Anca Vasiliu
Jacques Coulardeau
On ne peut pas reprocher à Guillaume d’ignorer les résultats de la recherche archéologique, anthropologique et historique des dernières vingt années. On peut et on doit cependant clairement montrer les contradictions formelles que ces leçons contiennent. Gustave Guillaume pour des raisons qui nous échappent fonctionnait avec deux modèles formels ; un modèle binaire surprenant mais très rhétorique, j’entends digne de la classe de rhétorique du lycée qu’il avait du suivre : « thèse + antithèse = synthèse », formulation largement reprise par Saussure et sa formule « langage = langue + parole » que Guillaume ne fait que transformer en « langage = langue + discours ». Cependant dès qu’il entre, à la suite de Meillet fréquemment cité, « chaque langue forme un système où tout se tient et a un plan d’une merveilleuse rigueur. » (256), dans les (sous-)systèmes qui composent le système global d’une langue ou le système encore plus global du langage, il emploie un modèle ternaire très systématique : les trois chronothèses de la chronogenèse, les trois aires de la glossogénie, etc. Il insère cette triade mentale dans le tenseur binaire ce qui donne « langage puissanciel || effection || langage effectif » (285) mais cette effection qui est bien une opération en soi est réduite à un seuil ou centre d’inversion qu’il ne compte alors plus comme une opération ternarisant le tenseur binaire qu’il s’obstine à définir comme binaire. Cela est étrange mais plus de cinquante ans après le délivrance de ces leçons il est bien sûr impossible de faire l’impasse sur la recherche qui a eu lieu pendant ce demi-siècle et on se doit d’appliquer les trois consignes de Guillaume sans oublier la deuxième de l’exploration de l’effection (« 2. explorer l’effection »). Les linguistes ont du pain sur la planche mais ils se doivent de devenir anthropologues et archéologues s’ils veulent comprendre la langue. La question cruciale est : QUELLE EST L’ORIGINE DU LANGAGE ? Cette immense recherche vaut bien un désagréable désagrément avec les créationnistes d’inspiration religieuse ou les innéistes d’inspiration chomskyenne. Cela permettrait aussi d’ailleurs de comprendre que la Singularité de Ray Kurzweil est, comme son nom l’indique, un peu courte ou singulière.
Roxana Vicovanu Bota
"En proposant un repérage des composantes esthétiques et idéologiques de la notion d’« esprit nouveau » de Guillaume Apollinaire (1880-1918), l’article expose les différentes formes d’autorité incarnées par le poète à l’époque des avant-gardes et du retour à l’ordre. « L’esprit nouveau » apparaît ainsi comme la manifestation exemplaire de deux tensions constitutives et consubstantielles de la modernité artistique des années 1910 et 1920 : la coexistence d’une visée internationaliste et de tendances nationalistes, d’une part, et d’autre part, une approche ambivalente de la tradition. Celle-ci oscille entre une vision réductrice, servant de prétexte à la marginalisation du futurisme de la scène artistique parisienne, et une vision large qui reconnaît la consubstantialité de l’ancien et du nouveau au sein des œuvres et fonctionne comme critère d’appréciation esthétique."
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The calligrams of Guillaume Apollinaire
Invented by Guillaume Apollinaire in 1918, a calligram is a poem whose verses are arranged to form a drawing related to the poem.
These graphic poems are a great way to improve your spelling, grammar and vocabulary. The calligrams offer a learning of the French language in a fun and creative way.
An art that develops your creativity
The term calligram was invented by Guillaume Apollinaire, but the drawings-poems exist since ancient Greece. It’s a very creative way to learn French through:
- Calligraphy because the design of letters influences the final work
- Poetry , which gives the calligram a particular rhythm.
- The ambigram . This discipline consists in playing between the drawing and the text to give a double meaning to the calligram.
PARTICIPATE IN ALLIANCE FRANÇAISE CALLIGRAMS COMPETITION
As part of the Fête de la Francophonie, Alliance Française Bangkok is organizing a calligram contest, free and open to anyone over 12 years old living in Thailand .
Participate whether you area fluent French speaker or not, to experience this art and practice your French. Your calligram will be posted at the Alliance Française mediateque and the winners will receive membership cards and discounts on the courses.
To participate, send your calligramme to this address before March 5th:
concours@afthailande.org
https://fr.wikipedia.org/wiki/Calligramme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ambigramme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Calligraphie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Po%C3%A9sie_concr%C3%A8te
https://www.guillaume-apollinaire.fr/calligrammes.htm
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Category : Eiffel Tower in art
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- Paintings of the Eiffel Tower (6 C, 35 F)
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- Peace for Paris (25 F)
- Pray for Paris (15 F)
- Replicas of the Eiffel Tower (19 C, 106 F)
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calligramme tour eiffel
En route vers la découverte de paris .
La Tour Eiffel -Apollinaire- Calligramme
Nous sommes en 1918, avec ce calligramme Guillaume Apollinaire présente la Tour Eiffel comme un symbole de la force de la France devant les allemands.
Calligrammes , sous-titré Poèmes de la paix et de la guerre 1913-1916 , recueil de poésie de Guillaume Apollinaire publié le 15 avril 1918 aux éditions Mercure de France, et contenant de nombreux calligrammes.
Un calligramme est un texte généralement poétique dont la disposition forme un dessin en rapport étroit avec le sujet du poème. Comme un tableau, il se contemple : il se saisit en un seul regard, dans un premier temps ; il ne doit pas être lu mais observé .
Quand l’Allemagne a envahi Paris, Hitler se fit photographier devant la tour Eiffel. Cette photo est symbolique de la puissance allemande sur l’Europe en 1940.
La tour Eiffel est aussi le symbole de la libération de Paris:
Le 25 août 1944, après avoir fait confectionner un drapeau tricolore au moyen de six draps, teintés et cousus par les épouses des sous-officiers de la caserne Dupleix, le capitaine Sarniguet met sur pied un détachement du régiment de sapeurs-pompiers de Paris, composé de cinq hommes (les sergents Henri Duriaux et Pierre Noël, le caporal Charles Rouard et le sapeur Marcel Conversy) pour hisser le drapeau au sommet de la Tour Eiffel. A 11H00, le « commando » quitte la caserne. Arrivés au pied de la Tour, les sapeurs-pompiers entament l’ascension des escaliers sous les tirs des Allemands barricadés à l’Ecole militaire. Arrivés sur la troisième plate-forme, le capitaine Sarniguet commande : « Envoyez les couleurs ! » C’est le sergent Duriaux qui tire sur la drisse, afin de monter le drapeau en haut du mât.
Il est 12H50 lorsque les trois couleurs flottent à nouveau sur la capitale.
Quelques calligrammes présents dans le recueil de 1918.
15 réflexions sur « La Tour Eiffel -Apollinaire- Calligramme »
J’aime tous ces calligrammes sauf la tour Eiffel.
Les goûts et les couleurs ….. ce n’est pas mon préféré, c’est surtout pour le symbole que représente la tour.
Tous les calligrammes sont magnifiques, bravo.
Très intéressant, merci! Est-ce que le chat est d’Apollinaire? Je ne le trouve pas dans le livre. Merci de m’aider. Antonella
Le Chat Guillaume Apollinaire Je souhaite dans ma maison : Une femme ayant sa raison, Un chat passant parmi les livres, Des amis en toute saison Sans lesquels je ne peux pas vivre.
Guillaume Apollinaire, Le Bestiaire, ou Cortège d’Orphée, 1911
Merci, je connaissais le poème mais pas le calligramme en forme de chat.
merci à vous ! gérard
j’apprécie tous les calligrammes et je me suis mis à écrire des poemes et à mettre certains en calligramme pour imiter Guillaume Apollinaire.
j’espère que vous nous en ferez profiter !
bonjour j’adore tous les calligrammes mais vous savez quelle message Apollinaire voulait faire passer avec so calligramme de la tour eiffeil
on est impatient de connaître votre interprétation !
Donc c’est quoi le message ?
La tour effel en caligrame de guillaume date de quand svp
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Salut monde
From the art and popular culture encyclopedia.
" Salut monde " [1] [2] (English: " Hello World ") is a calligram by Guillaume Apollinaire . Its form evokes the form of the Eiffel Tower .
The full text of the poem reads "Salut monde dont je suis la langue éloquente que sa bouche Ô Paris tire et tirera toujours aux allemands". It translates as "Hello world, of which I am the eloquent tongue which your mouth, O Paris, will forever stick out at the Germans."
The poem is published in Calligrammes [3] .
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Projet : Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Calligrammes
Poèmes de la paix et de la guerre 1913-1916, [dédicace] §, calligrammes §, les fenêtres 7 §, paysage 14 §.
Transcription [Maison] voici la maison où naissent les étoiles et les divinités [Arbre] cet arbrisseau qui se prépare à fructifier te ressemble [Personnage] amants couchés ensemble vous vous séparerez mes membres [Cigare] un cigare allumé qui fume
Les collines 15 §
Lundi rue christine 34 §, lettre-océan 40 §.
Transcription [Première image] Je traverse la ville nez en avant et je la coupe en 2 J’étais au bord du Rhin quand tu partis pour le Mexique Ta voix me parvient malgré l’énorme distance Gens de mauvaise mine sur le quai à la Vera Cruz [Carte postale] 41 Les voyageurs de l’Espagne devant faire le voyage de Coatzalcoalcos 42 pour s’embarquer je t’envoie cette carte au lieu de profiter du courrier de Vera Cruz qui n’est pas sûr Tout est calme ici et nous sommes dans l’attente Des événements. [à gauche] Juan Aldama 43 Correos Mexico 4 centavos U.S. Postage 2 cents 2 [au centre] Ypiranga 44 Republica Mexicana Tarjeta Postal [à droite] 11.45 29-5 14 Rue des Batignolles [motif circulaire, centre] Sur la rive gauche devant le pont d’Iéna [motif circulaire, rayons] Zut pour M. Zun 45 arrêtez cocher Vive le Roy Evviva il Papa ta gueule mon vieux pad 46 non si vous avez une moustache La Tunisie tu fondes un journal 47 Jacques c’était délicieux A bas la calotte Des clefs j’en ai vu mille et mille 48 Hou le croquant Vive la République [à droite du motif circulaire] TSF 49 [bas de l’image] Bonjour Anomo Anora 50 Tu ne connaîtras jamais bien les Mayas [Deuxième image] Te souviens-tu du tremblement de terre entre 1885 et 1890 51 on coucha plus d’un mois sous la tente bonjour mon frère Albert à Mexico Jeunes filles à Chapultepec 52 [Motif circulaire, centre] Haute de 300 mètres Sirènes Hou ou ou ou ou ou ou ou Hou Hou Hou Autobus R r o o o to ro ro ro ting ting ro o changement de section ting ting Gramophones z z z z z z z z z z z z ou ou ou o o o o o o de vos jardins fleuris fermez les portes 53 Les chaussures neuves du poète cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré [Motif circulaire, rayons] et comment j’ai brûlé le dur avec ma gerce 54 rue St-Isidore à La Havane ça n’existe + Chirimoya 55 A la Crème à Pendeco c’est + qu’un imbécile 56 Il appelait l’Indien Hijo de la Cingada 57 priétaire de 5 ou 6 im je me suis levé à 2h. du matin et j’ai déjà bu un mouton le câblogramme comportait 2 mots en sûreté allons circulez Mes ture les voyageurs pour Chatou Toussaint Luca est maintenant à Poitiers 58
Sur les prophéties 59 §
Le musicien de saint-merry 63 §, la cravate et la montre 73 §.
Transcription [cravate] la cravate douloureuse que tu portes et qui t’orne ô civilisé ôte-la si tu veux bien respirer [montre, remontoir] comme l’on s’amuse bien [bord droit de la montre] la beauté de la vie passe la douleur de mourir [heures] mon cœur les yeux l’enfant 74 Agla 75 la main Tircis 76 semaine l’infini redressé par un fous de philosophe 77 les Muses aux portes de ton corps 78 le bel inconnu 79 et le vers dantesque luisant et cadavérique 80 les heures [aiguilles] Il est – 5 Et tout sera fini
Un fantôme de nuées 81 §
Cœur couronne et miroir 84 §.
Transcription [cœur] Mon Cœur semblable à une flamme renversée [couronne] Les rois qui meurent tour à tour renaissent au cœur des poètes [miroir] Dans ce miroir je suis enclos vivant et vrai comme on imagine les anges et non comme sont les reflets Guillaume Apollinaire
Voyage 86 §
Transcription [nuage] Adieu amour nuage qui fuis et n’a pas chu pluie fécondante refais le voyage de Dante [oiseau] télégraphe oiseau qui laisse tomber ses ailes partout [train] où va donc ce train qui meurt au loin dans les vals et les beaux bois frais du tendre été si pâle [ciel] la douce nuit lunaire et pleine d’étoiles c’est ton visage que je ne vois plus
À travers l’Europe 87 §
Il pleut 96 §.
Transcription Il pleut des voix de femmes comme si elles étaient mortes même dans le souvenir c’est vous aussi qu’il pleur merveilleuses rencontres de ma vie ô gouttelettes et ces nuages cabrés se prennent à hennir tout comme un univers de villes auriculaires 97 écoute s’il pleut tandis que le regret et le dédain pleurent une ancienne musique écoute tomber les liens qui te retiennent 98 en haut et en bas
Étendards §
La petite auto 99 §.
Transcription Ô départ sombre où mouraient nos 3 phares 103 ô nuit tendre d’avant la guerre ô villages où se hâtaient les maréchaux-ferrants rappelés entre minuit et une heure du matin vers Lisieux la très bleue ou bien Versailles d’or
La mandoline l’œillet et le bambou 104 §
Transcription [la mandoline] comme la balle à travers le corps le son traverse la vérité car la raison c’est ton art femme o batailles la terre tremble comme une ma[n] doline [l’œillet] Que cet œillet te dise la loi des odeurs qu’on n’a pas encore promulguée et qui viendra un jour régner sur nos cerveaux bien + précise & + subtile que les sons qui nous dirigent Je préfère ton nez à tous tes organes ô mon amie Il est le trône de la future sagesse [le bambou] Ô nez de la pipe les odeurs-centre fourneau y forgent les chaînes univers infiniment déliées qui lient les autres raisons formelles
Fumées 105 §
Transcription Et je fume du tabac de zone
À Nîmes 106 §
La colombe poignardée et le jet d’eau 114 §.
Transcription [colombe] douces figures poignardées chères lèvres fleuries Mia Mareye Yette Lorie Annie et toi Marie où êtes-vous ô jeunes filles Mais près d’un jet d’eau qui pleure et prie cette colombe s’extasie [jet d’eau] Tous les souvenirs de naguère Ô mes amis partis en guerre Jaillissent vers le firmament Et vos regards en l’eau dormant Meurent mélancoliquement Où sont-ils Braque et Max Jacob Derain aux yeux gris comme l’aube Où sont Raynal Billy Dalize 115 Dont les noms se mélancolisent Comme des pas dans une église Où est Cremnitz 116 qui s’engagea Peut-être sont-ils morts déjà De souvenirs mon âme est pleine Le jet d’eau pleure sur ma peine [bassin] Ceux qui sont partis à la guerre au nord se battent maintenant Le soir tombe Ô sanglante mer Jardins où saigne abondamment le laurier rose fleur guerrière
2 e canonnier conducteur 117 §
Transcription [trompette] As-tu connu la putain de Nancy qui a foutu la vxxxxx à toute l’artillerie l’artillerie ne s’est pas aperçu qu’elle avait mal au [cul] [botte 120 ] Sacré nom de Dieu quelle allure nom de Dieu quelle allure 121 cependant que la nuit descend [Notre-Dame] souvenirs de Paris avant la guerre ils seront bien plus doux après la victoire [Tour Eiffel] salut monde dont je suis la langue éloquente que sa bouche ô Paris tire et tirera toujours aux Allemands [obus] j’entends chanter l’oiseau le bel oiseau rapace
Veille 122 §
Ombre 125 §, c’est lou qu’on la nommait 126 §, case d’armons §.
La 1 re édition à 25 exemplaires de Case d’Armons a été polygraphiée sur papier quadrillé, à l’encre violette, au moyen de gélatine, à la batterie de tir (45 e batterie, 38 e Régiment d’artillerie de campagne) devant l’ennemi, et le tirage a été achevé le 17 juin 1915.
Loin du pigeonnier 129 §
Transcription Et vous savez pourquoi Pourquoi la chère couleuvre 130 Se love de la mer jusqu’à l’espoir attendrissant de l’Est Xexaèdres 131 barbelés mais un secret collines bleues en sentinelle Malourène 75 Canteraine 132 Ô gerbes des 305 en déroute Dans la Forêt où nous chantons
Reconnaissance 133 §
S.p 135 . §.
Transcription Qu’est-ce qu’on y met Dans la case d’armons 136 Espèce de poilu de mon cœur Pan pan pan Perruque à perruque 137 Pan pan pan Perruque à canon Pour lutter contre les vapeurs 138 les lunettes pour protéger les yeux au moyen d’un masque nocivité gaz un tissu trempé mouchoir des nez dans la solution de bicarbonate de sodium les masques seront simplement mouillés des larmes de rire de rire
Visée 139 §
Transcription Chevaux couleur cerise limite des Zélandes 140 Des mitrailleuses d’or coassent des légendes Je t’aime liberté qui veilles dans les hypogées 141 Harpe aux cordes d’argent ô pluie ô ma musique L’invisible ennemi plaie d’argent au soleil Et l’avenir secret que la fusée élucide Entends nager le Mot poisson subtil 142 Les villes tour à tour deviennent des clefs 143 Le masque bleu comme met Dieu son ciel Guerre paisible ascèse solitude métaphysique Enfant aux mains coupées 144 parmi les roses oriflammes
Transcription 1915 soldats de faïence et d’escarboucle 146 ô amour
Carte postale 147 §
Transcription Nous sommes bien 148 mais l’auto-bazar que l’on dit merveilleux 149 ne vient pas jusqu’ici LUL 150 on les aura faire suivre route transparente France
Saillant 151 §
Transcription [quand survient la] torpille aérienne Le balai de verdure T’en souviens-tu Il est ici dans les pierres Du beau royaume dévasté [à gauche] Salut le Rapace 155 Salut [à droite] grain de blé [fin du poème] Lou Lou Verzy Vive le capiston
Guerre 156 §
Mutation 163 §, oracles 164 §, 14 juin 1915 170 §, de la batterie de tir 175 §, échelon 178 §.
Transcription [à gauche] On tire contre avions Verdun [au centre] Le Ciel Coquelicots Flacon au col d’or On a pendu la mort A la lisière du bois On a pendu la mort Et ses beaux seins dorés Se montrent tour à tour [à droite] L’orvet Le sac à malice 182 La trousse à boutons
Vers le sud 183 §
Les soupirs du servant de dakar 184 §, toujours 190 §, madeleine 197 §.
Transcription [étoile] Dans le village arabe 198 Des Souvenirs mais il y a d’autres chansons [lettre] Bonjour mon poète 199 Je me souviens de votre voix Votre petite fée Photographie tant attendue 200 [canons] Far tiz rose 201
Les saisons 202 §
Venu de dieuze 207 §.
Transcription Halte là [ficelle] mesure du doigt 208 Qui vive France Avance au ralliement Halte là Le Mot 209 Claire-Ville-Neuve-En-Cristal-Eternel 210 [portée] forte s’allantanado 211 funambule des lianes du printemps tu assassines les arbres qui sont tes G.V.C. 212 La poule d’eau caquète et plonge à ton approche Cantato Ah ! mon Dieu m’ quiot’ fille 213 L’hommé qu’ j’ai C’est eun’ mouq’ dans d’ l’huile Tout à fouait Couple des marais les turquoises Hennissements partout Amour sacré amour de la Patrie 214 Le général Il était Antisthène et c’était Fabius 215
La nuit d’avril 1915 216 §
Lueurs des tirs §, la grâce exilée 221 §, la boucle retrouvée §, refus de la colombe §, les feux du bivouac §, les grenadines repentantes 228 §, tourbillon de mouches 232 §, l’adieu du cavalier §, le palais du tonnerre 241 §, photographie 244 §, l’inscription anglaise 245 §, dans l’abri-caverne 250 §, fusée 251 §, désir 252 §, chant de l’horizon en champagne 258 §, océan de terre 268 §, obus couleur de lune §, merveille de la guerre 271 §, exercice 279 §, à l’italie 282 §, la traversée 297 §, il y a 301 §, l’espionne 305 §, le chant d’amour 306 §, aussi bien que les cigales 307 §.
Transcription gens du midi vous ne savez pas M gens du mi creuser que ais di vous n’ vous ne sa vous avez donc vez pas vous savez pas regar éclairer ni encore dé les ciga voir Que vous boire com le jour les que vous manque-t-il me les ci de gloire donc pour gales ô se voir aus gens du mi c ra si bien di gens du reusez ce que les soleil gens qui voyez bu lui ciga devriez savoir vez pissez où les creuser et voir comme vous aussi bien pour le les ciga sau moins aussi bien les rez que les cigales creu Eh quoi ! vous savez g e ns du Midi il faut ser boire et ne savez creuser voir boire pour plus pisser utile pisser aussi bien que bien ment comme les les cigales sor cigales LA JOIE pour chan tir ADORABLE ter com au DE LA PAIX me elles so SOLAIRE leil
Simultanéités 308 §
Du coton dans les oreilles 310 §.
Transcription [première page] Tant d’explosifs sur le point vif ! Ecris un mot si tu l’oses ? Les points d’impact dans mon âme toujours en guerre Ton troupeau féroce crache le feu Ô Mégaphone [écriteau] Les Cénobites tranquilles [pluie] puis écoutez tomber la pluie si tendre et si douce soldats aveugles perdus parmi les chevaux de frise sous la lune liquide des Flandres à l’agonie sous la pluie fine la pluie si tendre et si douce confondez-vous avec l’horizon beaux êtres invisibles sous la pluie fine la pluie si tendre la pluie si douce Les longs boyaux où tu chemines Adieu les cagnats d’artilleurs
La tête étoilée §
Le départ 320 §, le vigneron champenois 321 §, carte postale 323 §, éventail des saveurs 324 §.
Transcription [coiffure] Attols 325 singuliers de brownings 326 quel goût de vivre Ah ! [œil gauche] Des lacs versicolores dans les glaciers solaires [œil droit] Mes tapis de la saveur moussons des sons obscurs et ta bouche au souffle azur [doigt] 1 tout petit oiseau qui n’a pas de queue et qui s’envole quand on lui en met une [bouche] ouïs ouïs les pas le phonographe ouïs ouïs l’aloès éclater et le petit mirliton
Souvenirs 327 §
L’avenir 328 §, un oiseau chante 330 §, chevaux de frise 332 §, chant de l’honneur 333 §.
la tranchée
Chef de section 336 §
Tristesse d’une étoile 337 §, la victoire 338 §, la jolie rousse 347 §.
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Apollinaire’s Calligrammes (1918)
Calligrammes; poèmes de la paix et da la guerre, 1913-1916, by Guillaume Apollinaire; 1918; Paris.
A book of poetry by French writer Guillaume Apollinaire, noted for its use of "caligrams" in which typeface and arrangement of words on the page add to the meaning of the compositions. In this way, the collection can be seen as a contribution to the tradition of concrete or visual poetry. Considered as the forefather of Surrealism, Apollinaire described his work as follows:
The Calligrammes are an idealisation of free verse poetry and typographical precision in an era when typography is reaching a brilliant end to its career, at the dawn of the new means of reproduction that are the cinema and the phonograph. (Guillaume Apollinaire, in a letter to André Billy)
Subtitled "Poems of Peace and War 1913-1916", many of the poems deal with Apollinaire's wartime experience as both an artilleryman and infantry officer. He was badly hurt in 1916 with a shrapnel wound to his temple and it was during his recovery that he coined the word "sur-realism" in the programme notes for Jean Cocteau's and Erik Satie's ballet Parade . Although he made an eventual recovery the injury weakened him and Apollinaire became one of the many victims of the 1918 Spanish Flu pandemic. Published the year of his death, Calligrammes remains one of the most influential books of the twentieth century.
- Art, Design & Picturebooks
- Non-fiction
- 20th Century
Indexed under…
- Writing to make pictures
Oct 27, 2015
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Calligram by french poet Guillaume Apollinaire "Salut monde dont je suis la langue eloquente que sa bouche O Paris tire et tirera toujours aux allemands"
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- Eiffel tower
- Inauguration
Proprietary
Inscription
Location: Paris, France
GPS : 48° 51' 30.13'' North / 2° 17' 40.13'' East
Description
Its dimensions
Gustave Eiffel
How to visit it?
All the pages
Others landmarks
The Eiffel tower in literature
Initial criticism.
The Eiffel Tower has often been taken as a subject in literature, both French and foreign, but it was mainly during construction that they were the most numerous. It must be said that the critics of this tower were numerous, artists being among the first to fight against. They saw in the Eiffel Tower a huge pylon spoiling the view of Parisians, while the sponsors of the tower saw the brilliant success of the French genius. The two points of view were, at the end of the 19th century, not very compatible, so these artists did not hesitate to criticize the Eiffel Tower through their works. With regard to poetry, it was François Copee who was one of the first to publish a poem against the tower. Raoul Bonnery immediately replied as defender of the tower, then other great names in the literature engaged for or against the tower. But this period lasted barely more than the time necessary for its construction, in 1889, because soon after the population accepted the monument which was little by little regarded as an element of the Parisian inheritance. Artists no longer had to criticize him.
Several poems or various texts were written and published in the press, you have some examples on the page devoted to the Reticence of the artists towards the tower Eiffel.
Period of derision
The period of derision corresponds to a short period after the construction of the tower during which the satirical artists criticized this monument for the amusement of the public. It follows the period of initial criticism. These humorists or caricaturists have also allowed a better acceptance of its presence by turning it into ridicule.
One of the best known is Alphonse Allais. The latter released a small piece called "Use of the Eiffel Tower in 1900" in which he highlights his recurring hero, the "Captain Cap", who has an absurd conversation about the use of the tower. This text was published in 1897 in the magazine "Le bec dans l'eau".
1897 : "Utilisation de la tour Eiffel en 1900", by Alphonse Allais
Au risque de faire beaucoup de chagrin à Maurice Barrès, les pouvoirs publics semblent disposés à exécuter une Exposition universelle en l’an 1900. Je n’apprendrai rien à personne en ajoutant que ces magnifiques joutes de l’industrie internationale tiendront leurs assises dans les quartiers du Champ de Mars, du Trocadéro et des Champs-Élysées. On ira même jusqu’à démolir — pleurez, mes yeux ! — cette merveille de grâce et d’aménagement qui s’appelle le Palais de l’Industrie.
La question de la suppression de la Tour Eiffel fut un instant agitée en haut lieu. (Peut-être même, ce haut lieu n’était-il autre que la propre troisième plate-forme de ladite tour.)
On discuta longtemps, paraît-il. Finalement, sur la réflexion d’un judicieux esprit que, le conseil de la Légion d’honneur ayant laissé sa rosette à M. Eiffel, on pouvait bien conserver sa tour, on décida de ne point déboulonner encore le métallique édifice.
Apprenant cette résolution, mon ami le Captain Cap sourit dans ses longues moustaches, vida d’un trait le gobelet qui se trouvait à sa portée et dit :
— J’ai une idée !
— Le contraire m’eût étonné, Cap !
— Une idée pour rendre utile cette stupide tour qui fut, en 1889, une utile démonstration industrielle, mais qui est devenue si parfaitement oiseuse.
— Et puis, on l’a assez vue, la tour Eiffel !
— On l’a trop vue !… Conservons-la, soit, mais donnons-lui un autre aspect.
— Si on la renversait la tête en bas, les pieds en l’air ?
— C’est précisément à quoi j’ai pensé. Mais mon idée ne s’arrête pas là.
— Votre idée, Cap, ne saurait point s’arrêter ! Comme le temps, comme l’espace, elle ne connaît point de bornes !
— Merci, mon garçon !… Donc, nous renversons la tour Eiffel et nous la plantons la tête en bas, les pattes en l’air. Puis, nous l’enveloppons d’une couche de magnifique, décorative et parfaitement imperméable céramique.
— Bravo, Cap !… Et puis ?
— Et puis, quand j’ai obtenu un ensemble parfaitement étanche, j’établis des robinets dans le bas et je la remplis d’eau.
— D’eau, Captain ? quelle horreur !
— Oui, d’eau… Bien entendu, avant cette opération, j’ai débarrassé la tour des constructions en bois, et en général de toutes les matières organiques qui corrompraient mon eau. Devinez-vous, maintenant ?
— Je devine ou je crois deviner que vous exposerez à l’admiration des foules un somptueux gobelet quadrangulaire de 300 mètres de haut.
— Un gobelet rempli de quoi ?
— Un gobelet rempli d’eau.
— D’eau… comment ?
— Je comprends !… D’eau ferrugineuse. Ah ! Cap, vous êtes génial !
— Oui, d’eau ferrugineuse et gratuite à la disposition de nos contemporains anémiés. Au bout de quelques années, toute cette masse de fer, dissoute peu à peu dans l’eau des pluies, aura passé dans l’organisme des Parisiens, leur communiquant vigueur et santé…
— Si, au lieu d’eau, nous mettions du gin, Cap, du bon vieux gin ?
Le Captain me répondit sévèrement :
— Le goût du gin ne va pas avec le goût du fer.
Period of acceptance
Une fois la tour terminée les artistes furent moins enclin à critiquer la tour. il faut dire qu'elle prouvera son utilité dans les années suivantes, et du coup elle commence à être accepté par la population.
In 1912 it is found in a poem by Guillaume Apollinaire, "Zone", which was published in 1913 in the collection "Alcools". This collection was a redesign of a first work, "Eau de vie", in which this poem did not appear. It was added in very last. This poem is quite special because the worms are grouped in an incoherent way, and they do not necessarily rhyme. (They say they are assonanced). It should be noted also the absence of punctuation. This poem is therefore quite singular in the work of Appolinaire.
1912: "Zone", by Guillaume Apollinaire
À la fin tu es las de ce monde ancien
Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine
Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes
La religion seule est restée toute neuve la religion
Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation
Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme
L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X
Et toi que les fenêtres observent la honte te retient
D'entrer dans une église et de t'y confesser ce matin
Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut
Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux
Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d'aventures policières
Portraits des grands hommes et mille titres divers
J'ai vu ce matin une jolie rue dont j'ai oublié le nom
Neuve et propre du soleil elle était le clairon
Les directeurs les ouvriers et les belles sténo-dactylographes
Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent
Le matin par trois fois la sirène y gémit
Une cloche rageuse y aboie vers midi
Les inscriptions des enseignes et des murailles
Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent
J'aime la grâce de cette rue industrielle
Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l'avenue des Ternes
Another example of a poem of this period, still in 1913, we have Blaise Cendrars who writes a new poem on the Eiffel Tower. Blaise Cendrars (1887-1961) was a mutilated poet of war, a great traveler. His debut was marked by "The Little Jeanne of France" (1913), then he ventured to write prose. Here is the text of his poem "Tour" which, as the name suggests, is to the glory of the Eiffel Tower.
1913 : "Tour", by Blaise Cendrars
Castellamare
Je dînais d'une orange à l'ombre d'un oranger
Quand, tout à coup...
Ce n'était pas l'éruption du Vésuve
Ce n'était pas le nuage de sauterelles, une des dix plaies d'Egype
Ce n'était pas les cris ressuscités des mastodontes géants
Ce n'était pas la trompette annoncée
Ni la grenouille de Pierre Brisset
Quand, tout à coup,
Rebondissements
Etincelle des horizons simultanés
O Tout Eiffel !
Je ne t'ai pas chaussée d'or
Je ne t'ai pas fait danser sur les dalles de cristal
Je ne t'ai pas vouée au Python comme une vierge de Carthage
Je ne t'ai pas revêtue du péplum de la Grèce
Je ne t'ai jamais fait divaguer dans l'enceinte des menhirs
Je ne t'ai pas nommée Tige de David ni Bois de la Croix
Lignum Crucis
O Tour Eiffel
Feu d'artifice géant de l'Exposition Universelle !
Sur le Gange
Parmi les toupies onanistes des temples hindous
Et les cris colorés des multitudes de l'Orient
Tu te penches, grâcieux palmier !
C'est toi qui à l'époque légendaire du peuple hébreu
Confondis la langue des hommes
Et quelque mille ans plus tard, c'est toi qui retombais en langues de feu
Sur les Apôtres rassemblés dans ton église
En pleine mer tu es un mât
Et au Pôle Nord
Tu resplendis avec toute la magnificence de l'aurore boréale de ta télégraphie sans fil
Les lianes s'enchevêtrent aux eucalyptus
Et tu flottes, vieux tronc, sur le Mississipi
Ta gueule s'ouvre
Et un caïman saisit la cuisse d'un nègre
En Europe tu es comme un gibet
(je voudrais être la tour, pendre à la Tour Eiffel !)
Et quand le soleil se couche derrière toi
La tête de Bonnot roule sous la guillotine
Au coeur de l'Afrique c'est toi qui cours
En Australie tu as toujours été tabou
Tu es la gaffe que la capitaine Cook employait pour diriger son bateau d'aventuriers
O sonde déleste !
Pour le simultané, Delaunay à qui je dédie ce poème,
Tu es le pinceau qu'il trempe dans la lumière
Gong tam-tam sanzibar, bête de la jungle rayon-X, express bistouri symphonie
Dieu antique
Bête moderne
Spectre solaire
Sujet de mon poème
Tour du monde
Tour en mouvement
Vicente García-Huidobro Fernández, commonly known as Vicente Huidobro, is a surrealist Chilean poet of the first half of the 20th century. A prolific poet, he is also the author of numerous books. At the beginning of the 20th century he traveled to Paris with his family and settled there temporarily. He wrote for the first time a poem in French in August 1917, it is about "Eiffel Tower", a poem which makes his glory there. It was in the magazine "Nord-Sud" (Revue N ° 6), a magazine created by Pierre Reverdy much read in Barcelona where the Catalans of the left are in solidarity with the fight of the French engaged in the war. This poem will be included in a collection the following year, published in Madrid.
1917 : "Tour Eiffel", by Vicente Huidobro
Guitare du ciel
Ta télégraphie sans fil
Attire les mots
Comme un rosier les abeilles
Pendant la nuit
La Seine ne coule plus
Télescope ou clairon
Tour Eiffel
Et c'est une ruche de mots
Ou un encrier de nuit
Au fond de l'aube
Une araignée aux pattes de fil de fer
Faisait sa toile avec des nuages
Do ré mi fa sol si do
Nous sommes en haut
Un oiseau chante C'est le vent
Dans les antennes De l'Europe
Télégraphiques Le vent électrique
Les chapeaux s'envolent
Ils ont des ailes mais ne chantent pas
Fille de France
Qu'est-ce que tu vois là-haut ?
La Seine dort
Sous la bouche des ponts
Je vois tourner la Terre
Et je sonne mon clairon
Vers toutes les mers
Sur le chemin
De ton parfum
Toutes les abeilles et les paroles s'en vont
Sur les quatre horizons
Qui n'a pas entendu cette chanson?
Je suis la reine des aubes des Pôles
Je suis la rose des vents qui se fane tous les automnes
Et toute pleine de neige
Je meurs de la mort de cette rose
Dans ma tête un oiseau chante toute l'année
Et c'est comme ça qu'un jour la terre m'a parlé
Volière du monde
Chante, chante
Souvenirs de Paris
Le géant tendu au milieu du vide
Est l'affiche de France
Le jour de la victoire
Tu la raconteras aux étoiles
In 1919 Jean Cocteau wrote a short poem, the "Chant du paveur", in which he evokes the Eiffel Tower. It is especially the fame of the artist that is the strength of the text, very short, although we must admit that it is rather well shot.
1919: "The voice of the paver", Jean Cocteau
Autour du cou charmant Eiffel
la belle girafe en dentelle
rendez-vous de pigeons voyageurs inconnus
et laisse en bas l'azur éloquent choir
au bord de l'eau...
Guillaume Appolinaire used to write calligrams. A calligram is a poem whose graphic format forms a pattern, usually in relation to the object of the text, but it can happen that the form generates a feeling that opposes the text. The origin of the word is the contraction of "calligraphy" and "ideogram". He is, for Apollinaire, a "writing in beauty".
Calligramme by Guillaume Appolinaire
Calligramme by Guillaume Appolinaire on the Eiffel tower.
"Eiffel tower", by Guillaume Appolinaire
Salut monde dont
Je suis la langue
Éloquente que ta
Bouche o Paris
Tire et tirera
Aux allemands
In 1924 Jean Giraudoux publishes "Prayer on the Eiffel Tower", a text written and published in booklet at Emile Paul, then inserted in chapter VI of "Juliette in the land of men". he praises the tower in a rather strong way. Nowadays this text is very dated, but we feel its strength, precisely.
1924: "Juliette in the land of men", by Jean Giraudoux (Excerpt)
Le moindre vent me dirige. Au lieu de remonter la Seine j’ai suivi son courant. Des patrouilles escortaient ce poète qui allait au travail - et voici la Tour Eiffel ! Mon Dieu, quelle confiance il possédait en la gravitation universelle, son ingénieur ! Sainte-Vierge, si un quart de seconde l’hypothèse de la loi de la pesanteur était controuvée, quel magnifique décombre ! Voilà ce qu’on élève avec des hypothèses. Voilà réalisée en fer la corde que lance au ciel le fakir et à laquelle il invite ses amis à grimper… J’ai connu Eiffel, je grimpe…
Mon Dieu, qu'elle est belle, vue de la cage du départ, avec sa large baguette cousue jusqu'au deuxième, comme à une superbe chaussette !
Mais elle n'est pas un édifice, elle est une voiture, un navire. Elle est vieille et réparée comme un bateau de son âge, de mon âge aussi, car je suis né le mois où elle sortit de terre. Elle a l'âge où l'on aime sentir grimper sur soi des enfants et des Américaines. Elle a l'âge où le cœur aime se munir de T.S.F. et de concerts à son sommet. Tout ce que j'aime dans les transatlantiques je l'y retrouve. Des parfums incompréhensibles, déposés dans un losange d'acier par un seul passant, et aussi fixes dans leur altitude qu'un cercueil dans la mer tenu par son boulet ; mais surtout des noms de Syriens, de Colombiens, d'Australiens, gravés non sur les bastingages mais sur toutes les vitres, car la matière la plus sensible de cette tour et la plus malléable est le verre. Pas un visiteur étranger qui ne soit monté là avec un diamant... On nous change à chaque instant d'ascenseur pour dérouter je ne sais quelle poursuite, et certains voyageurs, débarrassés de leurs noms et prénoms dès le second étage, errent au troisième les yeux vagues, à la recherche d'un pseudonyme ou d'un parrain idéal.
On donne un quart d'heure d'arrêt sur cette plate-forme. Mais, pour ces quinze minutes d'isolement, Eiffel assembla tout ce qui suffit pour onze mois aux passagers du bateau qui fait le tour du monde, dix jeux de tonneau, dix oracles automatiques, des oiseaux mécaniques par douzaines, et le coiffeur.
Chaque exposition a laissé si haut son alluvion, un peu d'alluvion universelle.
Celle de 1889, des appareils stéréoscopes où l'on voit les négresses de chaque peuplade du Congo écarter les yeux et les seins devant un spectacle prodigieux qui ne peut être, tant leurs surprises sont semblables, que l'aspect du photographe. Celle de 1900 des mots russes. Moscou, Cronstadt sont montées elles aussi graver leur nom...
Mais que le musée Galliera est beau d'ici !
Comme ces disputes que mènent en bas Notre-Dame et le Sacré-Cœur, le Panthéon et la gare de Lyon, on voit d'ici qu'elles sont truquées pour amuser un peu les hommes et qu'il n'y a, au contraire, entre tous ces édifices qu'accord et que consentement. Désaxés aujourd'hui par un aimant qui est sans doute l'amitié, c'est tout juste si le pont Alexandra et le pont de la Concorde ne se rapprochent et ne s‘accolent pas. Comme d'ici les lois de l'univers reprennent leur valeur! Comme les savants ont tort, qui disent l'humanité vouée à la mort, un sexe peu à peu prédominant, et comme au contraire ils apparaissent distribués dans les rues, les voitures et aux fenêtres en nombre égal, ces hommes et ces femmes, qui, la journée finie, se retirent pour engendrer et concevoir, grâce à un stratagème.
Que l'on travaille en ce premier mai sur ce faîte ! Un radio envoie vers quatre continents, à travers moi, les nouvelles de Paris. Sur une carte je vois délimité son domaine, si net que par le bottin étranger je peux connaître le nom du dernier épicier brésilien, du dernier rentier de Samarkand effleuré par ses ondes. Tout un orchestre joue aussi pour l'univers, satisfait du seul applaudissement du gardien. Seuls les hommes de lettres ici sont sans voix. Bénie soit l'institutrice qui, lorsque j'eus cinq ans, me montrant le plus beau livre d'images et me bâillonnant hermétiquement de sa main, m'apprit à penser sans avoir à pousser des cris, en deux leçons d'une heure "
The Eiffel tower
The Eiffel Tower, preface by Le Corbusier
Le Corbusier is a big name in world architecture. An indefatigable French globe-trotter, he imagined a large number of buildings from the 1950s to 1980s. One of these most famous works and the Cité Le Corbusier, in Marseille, which had been designed to look more like a village. . The corridors serving the apartments are very large so as to mimic the streets, shops on the ground floor allowed the social link while ensuring the supply of the inhabitants. The idea of making such buildings can only be born in a brain turned to art. Having the opinion of Le Corbusier on the Eiffel Tower is interesting.
This is what happened in 1955 in a book soberly titled "The Eiffel Tower", a book written by Charles Cordat and published by Editions de Minuit. It was a collection of drawings and photographs of the monument. The editor asked Le Corbusier for a preface, which is given below in extenso
1955: "The Eiffel Tower", by Charles Cordat, preface by Le Corbusier
Les Editions de Minuit me demandent une préface pour "La tour Eiffel". Les premières lignes du livre m'ont ravi : Les mots, les situations évoquées, trouvaient en mon coeur une résonnance. J'en ai prononcé de tels, j'en ai vécu de telles; et le fait indéniable est qu'il faut, pour parler de la tour, faire appel aux vocables de la sensibilité. Ainsi qu'aux notions de courage et d'intrépidité. Dans cette affaire de Tour, il est question d'homme et d'affectivité.
...Paris au centre du bassin qui porte son nom...
...L'un des paysages les plus harmonieux du monde...
...Le touriste, le flâneur,le passant contemplent la ville dont la magie...
...Chaque jour nait un nouveau rêve et Paris s'augmente d'un nouveau joyau...
...Chaque reflux... lui laisse... un monument de plus où sa gloire flambe quelque temps, le temps d'un nouveau prodige, qui devien familier. Après avoir été du goût du jour, chaque édifice s'accord aux nuances d'un ciel... jamais en défaut...
...L'histoire parait avoir une prédilection pour cette ville enfiévrée, rieuse; elle aime à y ajouter les témoignages de son humeur aux créations du génie des hommes...
...Un nouvel âge commançait... Il exigea son symbole, la Tour, monument de l'industrie humaine, de l'audace et de l'efficacité française, devenu le symbole de Paris...
Cette porte fut refermée violemment par les architectes eux-mêmes. Eiffel ? Un ingénieur ? La Tour ? Calculée (en partie) d'après "Les fibres de plus grande résistance" découvertes un jour par un étudiant dans un fémur scié en long et passé de mains en mains au cours d'une leçon d'anatomie (Koechlin). Sa hauteur, sa ligne, son allure ? Sainte horreur proclamée pathétiquement, solennellement et pompeusement dans la "pétition des Artistes", réclamant du ministre la fermeture du chantier !
Artiste et ingénieurs ? Quel hiatus, quelle incompatibilité ! On ne savait pas que les temps viendraient, où artiste, ingénieur, architecte seraient (seront) réunifiés dans la caste des "Batisseurs".
Art : "Application des connaissances à la réalisation d'une conception" (Dictionnaire)
Ne nous impatientons pas : La page tourne et d'immenses évènements sont proches, d'immenses promesses sont déjà là.
En 1889, la tour Eiffel, fruit d'une intuition, d'une science, d'une foi, - fruit de ce terreau de Paris (Ville du Monde) - était érigée, plantée comme un drapeau.
Mr Eiffel était, j'en suis certain, un doux calculateur, habité par la grandeur et la hauteur (de l'esprit). Il était peiné de n'être pas pris pour un donateur de beauté (ses ponts de Garabit, sur le Danube et sur le Douro). Ses calculs étaient inspirés et conduits par un instinct admirable de la proportion. Son désir était l'élégance : Paris en avait fait un enfant de Paris.
J'ai entendu sa voix, vers 1923 - Au téléphone. Je lui demandais une image du pont de Garabit pour un article de l'Esprit Nouveau intitulé "Pérennité". La tour y serait aussi, et le Colisée , et le Pont du Gard, et la Villa Rotonda. La voix d'Eiffel était douce : Il fut affable, plus que cela, amical. Il était enchanté d'être l'objet de nos admirations juvéniles.
Au cinquantenaire de la Tour, en 1937, le Palais de Chaillot rassembla des textes et des images, les installant dans des vitrines et sur les murs d'une salle dont la grande baie était en prise directe avec la Tour elle-même.
Présents : A travers la fenêtre, la Tour, en face; devant la fenêtre, la vitrine, abritant l'original de la Pétition des Artistes; sur les embrasures de la fenêtre, deux feuilles de dessins au fusain faits au cours d'une séries de conférences à Buenos-Aires en 1929 où Paris apparaissait en divers croquis dans ses oeuvres successives :
- Avec la cité et Notre-Dame et l'abbaye de St Germain des près
- Avec le Pont Neuf et la colonnade du Louvre
- Avec Notre-Dame, les Invalides, la Colonnade du Louvre, le Sacré-Coeur
- Avec la Tour Eiffel, les Invalides, la Colonnades, Notre-Dame, le Sacré-Coeur
- Avec l'Arc de l'étoile, la Tour Eiffel, les Invalides, le Sacré-Coeur, Notre-Dame
Sur le quatrième croquis était écrit en travers du ciel "Ca, c'est Paris !".
Sur le cinquième : "C'est encore Paris !".
Un sixième croquis montrant La tour Eiffel, l'Arc de l'étoile, le Sacré-Coeur, la Colonnade, quatre Gratte-ciel de bureaux ("gratte-ciel cartésien"), les Invalides, Notre-Dame avec cette mention : "Ici, l'Académie dit : Non !".
J'apporte à la tour le témoignage d'un infatigable lélerin à travers le monde. Dans les villes, dans la savane, dans la pampa, dans le désert, sur les Gaths et sur les estuaires, partout et chez les humbles comme chez les autres la Tour est dans le coeur de chacun, signe de Paris aimé, signe aimé de Paris.
Un tel hommage est dû à la valeur d'un homme, d'un lieu et d'une époque.
Cet ouvrage y ajoute une précieuse information.
Raymond Queneau is a novelist and poet of the twentieth century, born in 1903 and died in 1976. He is the author of 17 novels and 13 collections of poems including "Running the Streets", published in 1967. It is in this book that we find "The Skeleton Tower", a short poem on the Eiffel Tower that is compared to a simple skeleton.
1967: "The skeletal tower", by Raymond Queneau
Tour Eiffel d’ossements
Catacombes aériennes
Tibias escaliers
Et à trois cents mètres au-dessus du sol
Le crâne antenne
Qui ne parle que pour l'écoute
In 1975 the publisher Jacques Damase, who unfortunately died in 2014, publishes the book "The Eiffel Tower of Robert Delaunay". This publisher was a lover of art and regularly published books on the different crush he had. He had several books published on the painter Delaunay who was a contemporary of the construction of the Eiffel Tower and who painted it at many times. This poem by Louis Aragon has been published in this book, it is entitled "La tour parle".
1975 : "La tour parle", de Louis Aragon
Vous du Métro
Dans le soir avec mes yeux phosphore orage
C'est moi que les collégiens de leurs mains ivres
Caressent sans savoir pourquoi
Ils lèvent leur front lourd les enfants des péniches
La balle échappe à leurs doigts gourds
Quand le fleuve en passant baigne mes pieds et chante
Voici voici la grande femelle bleue
La dame au corsage de jalousie
Elle est tendre elle est nouvelle
Ses rires sont des incendies
jeunesse de marelle où vas-tu sauter
Vois nos mains traversées d'alcool et de sang bleu
Laisse-nous respirer tes cheveux de métal
Mais accroupi dans mes jupes
Que fait près de moi ce régime de bananes
Paris paysage polaire
Mon corps de lévrier dans le vent chaud
Le sentez-vous comme il est rose
Comme il est blanc comme il est noir
Femmes léchez mes flancs d'où fuit FL FL
Le bulletin météorologique
Messieurs posez vos joues rasées
Contre mes membres adossés aux cieux
Où les oiseaux migrateurs
"The Tower" is a recent book, it was published in January 2016. Written by Jill Jonnes, an American writer, it tells the setbacks of the construction of the Eiffel Tower from 1887 to 1889. It makes us follow the main characters involved in this construction, it describes the atmosphere, the sets, the places where the main actions take place, in short it plunges us into Paris at the end of the 20th century. And in addition, she manages to make the story perfectly captivating in a breathtaking plot where the reader is carried away in the multiplication of problems and their successive resolutions.
It also follows the evolution of the site, the purchase by the town hall of the park between the field of Mars and the Seine until the laying of the tricolor flag on the shaft, the day of the inauguration. "The Tower" is a beautiful modern work that traces the history of the construction of the Eiffel Tower while telling a story of romance.
The Eiffel tower on art
Description of the Eiffel tower
- History of art
- Artistic works
- Advertising
- Ground floor
- intermediate floor
- The 72 scientists
- Copies and replicas
- Watkin's tower
- Elevators Fives-Lille
- The tower in 1900
- Technological context
- Others projects
- Reticences of artists
- Construction
- Commmorative medal
- Renovations
- Rights of reproduction
- Prinery Le figaro
- The tower and expo
- Companies Eiffel
- Biographies
- Maurice Koechlin
- Emile Nouguier
- Stephen Sauvestre
- Jean Compagnon
- Adolphe Salles
- Jean Gobert
- Edouard Lockroy
- Franz Reichelt
- Contract of concession
- Descriptives boards
- Calculation of forces
- Calculation due of weight
- Calculation due to the winds
- Calculation due to weigth of visitors
- Foundations
- Profitability
- Civil engineering
- Opening time
- To see on the tower
- Story of a visit
- Pictures of a visit
- Visitors known
- Weather observations 1889
- Weather observations 1890
- Air resistance
- Pressure of wind
- Free air pressure gauge
- Solar spectrum
- Atmospherics absorptions of radiations
- aerial navigation
- Broadcasting
- Telephotography
- Optical telegraphy
- Naturals effects
- Effects of lightning
- Oscillations of top
- Effects of climbing
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Category : Eiffel Tower in art
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Origins and Construction of the Eiffel Tower
It was for the 1889 Exposition Universelle , the date that marked the 100th anniversary of the French Revolution, that a great competition was launched in 1886.
The first digging work started on the 26th January 1887 . On the 31st March 1889, the Tower had been finished in record time – 2 years, 2 months and 5 days – and was established as a veritable technical feat .
- Une première version bien différente
- La construction
- Durée de construction record
- Le journaliste Émile Goudeau visitant le chantier au début de 1889 en décrit ainsi le spectacle.
- Les planches de Monsieur Eiffel
- Extrait de la "Protestation contre la Tour de M. Eiffel", 1887
Key figures
The construction schedule, the design of the eiffel tower.
The plan to build a tower 300 metres high was conceived as part of preparations for the World's Fair of 1889 .
The wager was to " study the possibility of erecting an iron tower on the Champ-de-Mars with a square base, 125 metres across and 300 metres tall ". Selected from among 107 projects, it was that of Gustave Eiffel, an entrepreneur, Maurice Koechlin and Emile Nouguier, both engineers, and Stephen Sauvestre, an architect, that was accepted.
Emile Nouguier and Maurice Koechlin , the two chief engineers in Eiffel's company, had the idea for a very tall tower in June 1884. It was to be designed like a large pylon with four columns of lattice work girders, separated at the base and coming together at the top , and joined to each other by more metal girders at regular intervals.
The tower project was a bold extension of this principle up to a height of 300 metres - equivalent to the symbolic figure of 1000 feet . On September 18 1884 Eiffel registered a patent "for a new configuration allowing the construction of metal supports and pylons capable of exceeding a height of 300 metres".
In order to make the project more acceptable to public opinion, Nouguier and Koechlin commissioned the architect Stephen Sauvestre to work on the project's appearance.
A quite different first edition
Sauvestre proposed stonework pedestals to dress the legs, monumental arches to link the columns and the first level, large glass-walled halls on each level, a bulb-shaped design for the top and various other ornamental features to decorate the whole of the structure. In the end the project was simplified, but certain elements such as the large arches at the base were retained, which in part give it its very characteristic appearance.
The curvature of the uprights is mathematically determined to offer the most efficient wind resistance possible. As Eiffel himself explains: "All the cutting force of the wind passes into the interior of the leading edge uprights. Lines drawn tangential to each upright with the point of each tangent at the same height, will always intersect at a second point, which is exactly the point through which passes the flow resultant from the action of the wind on that part of the tower support situated above the two points in question. Before coming together at the high pinnacle, the uprights appear to burst out of the ground, and in a way to be shaped by the action of the wind".
The construction
The assembly of the supports began on July 1, 1887 and was completed twenty-two months later.
All the elements were prepared in Eiffel’s factory located at Levallois-Perret on the outskirts of Paris. Each of the 18,000 pieces used to construct the Tower were specifically designed and calculated, traced out to an accuracy of a tenth of a millimetre and then put together forming new pieces around five metres each. A team of constructors, who had worked on the great metal viaduct projects, were responsible for the 150 to 300 workers on site assembling this gigantic erector set.
The rivet workers
All the metal pieces of the tower are held together by rivets, a well-refined method of construction at the time the Tower was constructed. First the pieces were assembled in the factory using bolts , later to be replaced one by one with thermally assembled rivets, which contracted during cooling thus ensuring a very tight fit. A team of four men was needed for each rivet assembled: one to heat it up, another to hold it in place, a third to shape the head and a fourth to beat it with a sledgehammer. Only a third of the 2,500,000 rivets used in the construction of the Tower were inserted directly on site.
The uprights rest on concrete foundations installed a few metres below ground-level on top of a layer of compacted gravel. Each corner edge rests on its own supporting block, applying to it a pressure of 3 to 4 kilograms per square centimetre , and each block is joined to the others by walls.
On the Seine side of the construction, the builders used watertight metal caissons and injected compressed air , so that they were able to work below the level of the water.
The tower was assembled using wooden scaffolding and small steam cranes mounted onto the tower itself.
The assembly of the first level was achieved by the use of twelve temporary wooden scaffolds, 30 metres high, and four larger scaffolds of 40 metres each.
"Sand boxes" and hydraulic jacks - replaced after use by permanent wedges - allowed the metal girders to be positioned to an accuracy of one millimetre.
On December 7, 1887 , the joining of the major girders up to the first level was completed. The pieces were hauled up by steam cranes, which themselves climbed up the Tower as they went along using the runners to be used for the Tower's lifts.
months to build the foundations
It only took five months to build the foundations and twenty-one to finish assembling the metal pieces of the Tower.
Considering the rudimentary means available at that period, this could be considered record speed. The assembly of the Tower was a marvel of precision , as all chroniclers of the period agree. The construction work began in January 1887 and was finished on March 31, 1889 . On the narrow platform at the top, Eiffel received his decoration from the Legion of Honour.
"A thick cloud of tar and coal smoke seized the throat , and we were deafened by the din of metal screaming beneath the hammer. Over there they were still working on the bolts: workmen with their iron bludgeons, perched on a ledge just a few centimetres wide, took turns at striking the bolts (these in fact were the rivets). One could have taken them for blacksmiths contentedly beating out a rhythm on an anvil in some village forge, except that these smiths were not striking up and down vertically, but horizontally, and as with each blow came a shower of sparks , these black figures, appearing larger than life against the background of the open sky, looked as if they were reaping lightning bolts in the clouds. "
Mr. Eiffel’s Blueprints
The following blueprints are copies of Gustave Eiffel’s originals, taken from the book La Tour de 300 mètres, Ed. Lemercier, Paris 1900
Debate and controversy surrounding the Eiffel Tower
Even before the end of its construction, the Tower was already at the heart of much debate. Enveloped in criticism from the biggest names in the world of Art and Literature, the Tower managed to stand its ground and achieve the success it deserved.
Various pamphlets and articles were published throughout the year of 1886, le 14 février 1887, la protestation des Artistes.
The "Protest against the Tower of Monsieur Eiffel", published in the newspaper Le Temps , is addressed to the World's Fair's director of works, Monsieur Alphand. It is signed by several big names from the world of literature and the arts : Charles Gounod, Guy de Maupassant, Alexandre Dumas junior, François Coppée, Leconte de Lisle, Sully Prudhomme, William Bouguereau, Ernest Meissonier, Victorien Sardou, Charles Garnier and others to whom posterity has been less kind.
Other satirists pushed the violent diatribe even further, hurling insults like : "this truly tragic street lamp" (Léon Bloy), "this belfry skeleton" (Paul Verlaine), "this mast of iron gymnasium apparatus, incomplete, confused and deformed" (François Coppée), "this high and skinny pyramid of iron ladders, this giant ungainly skeleton upon a base that looks built to carry a colossal monument of Cyclops, but which just peters out into a ridiculous thin shape like a factory chimney" (Maupassant), "a half-built factory pipe, a carcass waiting to be fleshed out with freestone or brick, a funnel-shaped grill, a hole-riddled suppository" (Joris-Karl Huysmans).
Once the Tower was finished the criticism burnt itself out in the presence of the completed masterpiece, and in the light of the enormous popular success with which it was greeted. It received two million visitors during the World's Fair of 1889.
" We come, we writers, painters, sculptors, architects, lovers of the beauty of Paris which was until now intact, to protest with all our strength and all our indignation, in the name of the underestimated taste of the French, in the name of French art and history under threat, against the erection in the very heart of our capital, of the useless and monstrous Eiffel Tower which popular ill-feeling, so often an arbiter of good sense and justice, has already christened the Tower of Babel. (...)
Is the City of Paris any longer to associate itself with the baroque and mercantile fancies of a builder of machines, thereby making itself irreparably ugly and bringing dishonour ? (...). To comprehend what we are arguing one only needs to imagine for a moment a tower of ridiculous vertiginous height dominating Paris,just like a gigantic black factory chimney, its barbarous mass overwhelming and humiliating all our monuments and belittling our works of architecture, which will just disappear before this stupefying folly.
And for twenty years we shall see spreading across the whole city, a city shimmering with the genius of so many centuries, we shall see spreading like an ink stain, the odious shadow of this odious column of bolted metal.
Gustave Eiffel’s Response
In an interview in the newspaper Le Temps of February 14 1887, Eiffel gave a reply to the artists' protest, neatly summing up his artistic doctrine:
"For my part I believe that the Tower will possess its own beauty . Are we to believe that because one is an engineer, one is not preoccupied by beauty in one's constructions, or that one does not seek to create elegance as well as solidity and durability ? Is it not true that the very conditions which give strength also conform to the hidden rules of harmony ? (...) Now to what phenomenon did I have to give primary concern in designing the Tower ? It was wind resistance.
Well then ! I hold that the curvature of the monument's four outer edges, which is as mathematical calculation dictated it should be (...) will give a great impression of strength and beauty , for it will reveal to the eyes of the observer the boldness of the design as a whole. Likewise the many empty spaces built into the very elements of construction will clearly display the constant concern not to submit any unnecessary surfaces to the violent action of hurricanes, which could threaten the stability of the edifice. Moreover there is an attraction in the colossal, and a singular delight to which ordinary theories of art are scarcely applicable ".
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History of the restaurants
For the Universal Exhibition of 1889, four majestic wooden pavilions designed by Stephen Sauvestre decked the platform on the first floor. Each restaurant could seat 500 people.
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Nous sommes en 1918, avec ce calligramme Guillaume Apollinaire présente la Tour Eiffel comme un symbole de la force de la France devant les allemands. Calligrammes, sous-titré Poèmes de la paix et de la guerre 1913-1916, recueil de poésie de Guillaume Apollinaire publié le 15 avril 1918 aux éditions Mercure de France, et contenant de ...
La tour Eiffel est un symbole de la France et en particulier de sa capitale. Guillaume Apollinaire fait de la Tour Eiffel un calligramme nationaliste lié à la situation historique Le monument y est présenté comme un symbole de laforce de la France devant l'ennemi Allemand. La tour Eiffel tire la langue aux allemands.
🗼« Salut monde dont je suis la langue éloquente que sa bouche ô Paris tire et tirera toujours aux allemands »🗼 Guillaume ApollinaireNous sommes en 1918, av...
Salut monde. " Salut monde " [1] [2] (English: " Hello World ") is a calligram by Guillaume Apollinaire. Its form evokes the form of the Eiffel Tower . The full text of the poem reads "Salut monde dont je suis la langue éloquente que sa bouche Ô Paris tire et tirera toujours aux allemands". It translates as "Hello world, of which I am the ...
Calligrammes. Calligrammes: Poems of Peace and War 1913-1916, is a collection of poems by Guillaume Apollinaire which was first published in 1918. Calligrammes is noted for how the typeface and spatial arrangement of the words on a page plays just as much of a role in the meaning of each poem as the words themselves - a form called a calligram.
Le texte de Calligrammes a édulcoré la brutalité des évocations sexuelles et effacé la mention de l'inceste, sans amoindrir la portée politique d'un texte qui en donnant voix au « servant », va bien au-delà d'une satire du colonialisme : « Pourquoi donc être blanc est-ce mieux qu'être noir ». 185.
It is recommended to name the SVG file "Guillaume Apollinaire Calligramme.svg"—then the template Vector version available (or Vva) does not need the new image name parameter. ... Français : Calligramme de Guillaume Apollinaire (1880-1918) dont la forme évoque la tour Eiffel. « Salut monde dont je suis la langue éloquente que sa bouche ...
Our AI is finding the best matches. Download stock image by Guillaume Apollinaire - Calligram of the Eiffel Tower, 1918- High quality fine art images, pictures, photos and videos from Bridgeman Images. Experts in licensing art, culture and history images.
Calligramme by Guillaume Appolinaire. ... En 1889, la tour Eiffel, fruit d'une intuition, d'une science, d'une foi, - fruit de ce terreau de Paris (Ville du Monde) - était érigée, plantée comme un drapeau. Mr Eiffel était, j'en suis certain, un doux calculateur, habité par la grandeur et la hauteur (de l'esprit). Il était peiné de n ...
From: Guillaume Apollinaire - Calligramme - Tour Eiffel, to Guillaume Apollinaire Calligramme. Find Calligrams of guillaume apollinaire, Eiffel tower in art images dated from 1918 to 2013. eiffel tower in art. french art. calligrammes. 1920 texts. birds in art. catalonia. drawings. 1917 2013 1917 2013.
Guillaume Apollinaire - Calligramme - Poème du 9 février 1915 - Reconnais-toi.png 1,162 × 1,380; 238 KB Guillaume Apollinaire - Calligramme - Saignante flèche.png 1,956 × 1,138; 121 KB Guillaume Apollinaire - Calligramme - Tour Eiffel.png 981 × 1,320; 55 KB
Download Image of Guillaume Apollinaire - Calligramme - Tour Eiffel. Free for commercial use, no attribution required. Français : Calligramme de Guillaume Apollinaire intitulé Tour Eiffel.. Dated: 04.10.2013. Topics: calligrammes, calligrams of guillaume apollinaire, eiffel tower in art, french art
Calligrammes, collection of poetry by Guillaume Apollinaire, published in French in 1918. The poems in the collection reflect Apollinaire's experiences as a soldier during World War I as well as his association with the Parisian art world. The collection is especially noted for its pattern poetry,
The Eiffel Tower during the 1889 Exposition Universelle. The tenth Exposition Universelle was organised in Paris in 1889, from the 15th May to the 6th November, and it was for this occasion that the Eiffel Tower was built. Stretching over 95 hectares, the Exposition filled the Champ-de-Mars, the Trocadero Hill, and the banks up to t...
The Eiffel Tower (/ ˈ aɪ f əl / EYE-fəl; French: Tour Eiffel [tuʁ ɛfɛl] ⓘ) is a wrought-iron lattice tower on the Champ de Mars in Paris, France.It is named after the engineer Gustave Eiffel, whose company designed and built the tower from 1887 to 1889.. Locally nicknamed "La dame de fer" (French for "Iron Lady"), it was constructed as the centerpiece of the 1889 World's Fair, and to ...
Guillaume Apollinaire - Calligramme - Tour Eiffel.png 981 × 1,320; 55 KB Guillaume Apollinaire - Calligramme - Venu de Dieuze.png 1,966 × 2,704; 372 KB Guillaume Apollinaire Calligramme.JPG 327 × 440; 19 KB
En route vers la découverte de Paris ! La Tour Eiffel -Apollinaire- Calligramme. Nous sommes en 1918, avec ce calligramme Guillaume Apollinaire présente la Tour Eiffel comme un
First called the 300-meter Tower, it soon took the name of the man who built it, Gustave Eiffel. The Tower opened to the public the same day as the World's Fair, on May 15, 1889. Controversy over the Tower raged in the art world before and during its construction, but thanks to the audacity of its architecture and design, visitors and Parisians ...
Guillaume Apollinaire - Calligramme - Tour Eiffel.png 981 × 1,320; 55 KB. Guillaume Apollinaire Calligramme.JPG 327 × 440; 19 KB. ... La Tour Eiffel au 1er Juin 1888 vue depuis le quai de Grenelle à l'angle de la rue de la Fédération, 15ème arrondissemen, D.12333.jpg 4,168 × 2,984; 2.07 MB.
Etude de l'oeuvre Contexte historique Provocation Arme offensive Tour Eiffel Célèbre la France Mot "Allemands" Découper Crée cette oeuvre après la première guerre mondiale 1880:Naiscance 1905:Rencontre avec Picasso 1915:Il part pour le front 1916:Naturalisé français par décret et
The Design of the Eiffel Tower. The plan to build a tower 300 metres high was conceived as part of preparations for the World's Fair of 1889. Bolting the joint of two crossbowmen.(c): Collection Tour Eiffel. The wager was to "study the possibility of erecting an iron tower on the Champ-de-Mars with a square base, 125 metres across and 300 ...
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The Calligrammes are an idealisation of free verse poetry and typographical precision in an era when typography is reaching a brilliant end to its career, at the dawn of the new means of reproduction that are the cinema and the phonograph. (Guillaume Apollinaire, in a letter to André Billy)
Nous sommes en 1918, avec ce calligramme Guillaume Apollinaire présente la Tour Eiffel comme un symbole de la force de la France devant les allemands. Calligrammes, sous-titré Poèmes de la paix et de la guerre 1913-1916, recueil de poésie de Guillaume Apollinaire publié le 15 avril 1918 aux éditions Mercure de France, et contenant de ...
Salut monde. " Salut monde " [1] [2] (English: " Hello World ") is a calligram by Guillaume Apollinaire. Its form evokes the form of the Eiffel Tower . The full text of the poem reads "Salut monde dont je suis la langue éloquente que sa bouche Ô Paris tire et tirera toujours aux allemands". It translates as "Hello world, of which I am the ...
Calligramme by Guillaume Appolinaire on the Eiffel tower. "Eiffel tower", by Guillaume Appolinaire. Salut monde dont. Je suis la langue. Éloquente que ta. ... En 1889, la tour Eiffel, fruit d'une intuition, d'une science, d'une foi, - fruit de ce terreau de Paris (Ville du Monde) - était érigée, plantée comme un drapeau. ...
Among Apollinaire's wide-ranging interdisciplinary achievements are the calligrammes—poems in which words are arranged to create visual images.The volume Calligrammes was first published by Mercure de France in 1918, shortly before the writer's death from influenza. The poems' rapport with visual art is evident in Apollinaire's original intention, in 1914, to publish a group of them ...
La tour Eiffel est un symbole de la France et en particulier de sa capitale. Guillaume Apollinaire fait de la Tour Eiffel un calligramme nationaliste lié à la situation historique Le monument y est présenté comme un symbole de laforce de la France devant l'ennemi Allemand. La tour Eiffel tire la langue aux allemands.
A calligram from Calligrammes A calligram from Calligrammes A calligram from Calligrammes. Calligrammes: Poems of Peace and War 1913-1916, is a collection of poems by Guillaume Apollinaire which was first published in 1918. Calligrammes is noted for how the typeface and spatial arrangement of the words on a page plays just as much of a role in the meaning of each poem as the words themselves ...
A new language, beyond the reach of grammarians. Guillaume Apollinaire (26 August 1880 - 9 November 1918) was a French poet, playwright, short story writer, novelist, and art critic of Polish descent who was hugely influential as a Modernist poet and as a spokesman for the Cubist painters. His original name appears in many forms along the lines of Wilhelm Albert Vladimir Apollinaris ...
Le calligramme est perpétuellement en équilibre entre la puissance de la dimension plastique tendant à prévaloir sur la parole et la nécessité de la transmission d'un message qui est avant tout écrit et puis véhiculé par le moyen de la lecture et de la voix. Les étapes selon lesquelles se déroule le mécanisme de création du ...
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From: Guillaume Apollinaire - Calligramme - Tour Eiffel, to Guillaume Apollinaire Calligramme. Find Calligrams of guillaume apollinaire, Eiffel tower in art images dated from 1918 to 2013. eiffel tower in art. french art. calligrammes. 1920 texts. birds in art. catalonia. drawings. 1917 2013 1917 2013.
February 5, 2018. Invented by Guillaume Apollinaire in 1918, a calligram is a poem whose verses are arranged to form a drawing related to the poem. These graphic poems are a great way to improve your spelling, grammar and vocabulary. The calligrams offer a learning of the French language in a fun and creative way.
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Guillaume Apollinaire - Calligramme - Poème du 9 février 1915 - Reconnais-toi.png 1,162 × 1,380; 238 KB Guillaume Apollinaire - Calligramme - Saignante flèche.png 1,956 × 1,138; 121 KB Guillaume Apollinaire - Calligramme - Tour Eiffel.png 981 × 1,320; 55 KB
🗼« Salut monde dont je suis la langue éloquente que sa bouche ô Paris tire et tirera toujours aux allemands »🗼 Guillaume ApollinaireNous sommes en 1918, av...
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Etude de l'oeuvre Contexte historique Provocation Arme offensive Tour Eiffel Célèbre la France Mot "Allemands" Découper Crée cette oeuvre après la première guerre mondiale 1880:Naiscance 1905:Rencontre avec Picasso 1915:Il part pour le front 1916:Naturalisé français par décret et
Guillaume Apollinaire - Calligramme - Tour Eiffel.png 981 × 1,320; 55 KB. Guillaume Apollinaire - Calligramme - Venu de Dieuze.png 1,966 × 2,704; 372 KB. Guillaume Apollinaire Calligramme.JPG 327 × 440; 19 KB. Guillaume Apollinaire Voyage.jpg 718 × 573; 34 KB.
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poème « La tour Eiffel » de Guillaume Apollinaire Individuel 25 min Un calligramme est un poème dont la disposition graphique sur la page forme un dessin, généralement en rapport avec le sujet du texte. Corrigé : exercice 3 a. Le calligramme b. À Paris c. La tour Eiffel d. Au monde e. Salut exercice 4 - allemands - langue, bouche
Guillaume Apollinaire - Calligramme - Tour Eiffel.png 981 × 1,320; 55 KB. Guillaume Apollinaire Calligramme.JPG 327 × 440; 19 KB. ... La Tour Eiffel au 1er Juin 1888 vue depuis le quai de Grenelle à l'angle de la rue de la Fédération, 15ème arrondissemen, D.12333.jpg 4,168 × 2,984; 2.07 MB.
En route vers la découverte de Paris ! La Tour Eiffel -Apollinaire- Calligramme. Nous sommes en 1918, avec ce calligramme Guillaume Apollinaire présente la Tour Eiffel comme un